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Blog-Serge-FREYDIER
10 février 2015

Max Boublil et la génération Y

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En 2013 j'ai rencontré un symbole de notre époque. En effet Max incarne la génération Internet.

Il est de retour en « Grand garçon », mardi 17 février 2015 au Festival des Arts Burlesques de Saint-Etienne. Il déclare au quotidien local: "j’ai pris un peu d’âge, j’ai plus de 30 ans"..."Une partie du public me suit toujours. Comme moi, il a pris trois ans et il a grandi. Le cinéma m’a aussi amené un public de 30-40 ans qui a envie d’entendre des blagues de trentenaires.".."Mon corps ne vieillit pas, mon âge mental non plus."..

L’histoire de Max est un conte de fées. Depuis l’âge de 12 ans, il rêve de monter sur les planches. Ayant très tôt un sens aigu de l’observation, il note les détails de la vie qui le font marrer. Il se dit qu'un jour il pourra en rire avec d’autres. Un peu plus tard après avoir suivi quelques cours d’art dramatique, il fait quelques pubs, quelques téléfilms, quelques films d’auteur et décide finalement de prendre le temps de réaliser son rêve. Il commence alors à écrire son spectacle, à le répéter jour et nuit. Jusqu'au jour où, sur un délire avec un pote, il écrit la chanson "Ce soir... tu vas prendre", qu'il décide d'intégrer dans son one man show, pour en faire un happening. Il a alors l'idée de le monter en clip pour le mettre sur Internet et faire parler de son spectacle.
max_boublil_255385Le clip explose. Il fait rapidement le tour de toutes les boîtes e-mails. Et après un passage au Grand Journal de Canal +, c'est l'effet boule de neige: Son clip a déjà été regardé par plus de 2 millions d’internautes. Mais le rêve ne s'arrête pas là. Après son carton au Petit Gymnase, Max cartonne sur la scène de la Grande Comédie et sur celle de La Cigale. Max, est un cas d'école. On peut parler de chance… Mais avant tout, Max a du talent !  L'avenir commence d'ailleurs à lui sourire, en 2009, puisqu'il obtient un de ses premiers rôles importants au cinéma dans La Folle histoire d'amour de Simon Eskenazy, suite de L'Homme est une femme comme les autres, réalisé par Jean-Jacques Zilbermann.
Le 14 février 2011, Max sort son premier disque simplement intitulé Max Boublil : L'album avec des chansons telles que son tube Ce soir tu vas prendre ou d'autres comme J'aime pas les moches, Susan Boyle ou Chatroulette.       Ainsi on voit que sa réussite est très liée aux NTIC, il fait partie de la GENERATION Y.

Cette génération désigne les personnes nées entre 1978 et 1994. Inventée en 1993 par le magasine Advertising Age, l’expression  «Génération Y » désigne la génération qui suit la « Génération X »  (née approximativement entre 1965 et 1977).
D’autres expressions sont couramment utilisées pour faire référence à cette génération. On parle notamment  des « Echos Boomers » en référence au fait que beaucoup sont des enfants de baby-boomers ou des « Enfants du millénaire » (« Millenials » en anglais) en lien avec leur date de naissance.  Les américains utilisent  également l’expression « Digital Natives » pour pointer  le fait que ces enfants  sont  nés  avec un ordinateur ou tout simplement les diminutifs « GenY » ou « Yers ». En France, la génération Y regroupe environ  13 millions de personnes soit près de 21% de la population française  (13.192.178 ont  vu le jour  selon l’INSEE entre 1978 et 1994). Il s’agit de la génération la plus importante depuis la génération du baby-boom. A titre de comparaison, la Génération Y  comprend environ  70 millions de personnes  aux  Etats-Unis et 200 millions de personnes en Chine.

 Individualisme, interconnexion,  impatience et initiative sont les 4 valeurs citées pour les caractériser.            

Mais Max a sans doute aussi dans son public des moins de 20 ans, nés dans les années 9O: la génération Z. On retrouve la dépendance aux réseaux sociaux et totale maîtrise des nouvelles technologies, tendance marquée au questionnement permanent, rejet des formes classiques d’autorité et de leurs différentes expressions managériales, etc. directement hérités de leurs prédécesseurs (Y).   Ils ont une double tendance à la lucidité et à l’idéalisme. Pollution, chômage, exclusion, crise de la dette et dérèglement climatique, rien ne leur échappe et, surtout, tout les concerne. Car, autre spécificité marquante de cette génération montante, ses représentants ne sont pas dans la réflexion passive. Encore moins dans la contemplation. La conscience qu’ils ont du monde et de l’époque dans lesquels ils vivent, de leurs défis et de leurs enjeux, les poussent vers une forme d’idéalisme, certes – “nous voulons faire mieux, plus, différemment que nos prédécesseurs…” –, mais celui-ci s’accompagne, atout de poids, d’un goût marqué pour l’action. Finies, donc, les tendances à l’hyperindividualisme et les comportements mercenaires qui, dans les organisations, en étaient les premières manifestations. Avec les Z, l’heure est certes à la liberté, mais aussi – et c’est un autre paradoxe de cette génération – au lien. On n’est plus du tout dans les logiques ultra-individualistes des générations précédentes et notamment de la Y, au contraire.

D’un côté ces jeunes sont beaucoup dans la solidarité et la compassion sincères et spontanées avec l’autre qui leur est étranger et avec qui ils ne sont pas en contact direct – conformément à la dimension idéaliste très marquée de leur profil –, de l’autre ils ne semblent en paix qu’avec ceux qui, dans la proximité du monde réel, leur ressemblent fondamentalement.” Motif de cette empathie à deux vitesses : le contact direct est perçu comme trop risqué et vécu comme une source potentielle de confrontation. Surtout lorsque celui-ci leur impose de côtoyer de près une différence marquée. Le fait qu’ils pratiquent une forme de sociabilité via les réseaux sociaux qui leur permettent d’être avec les autres, et même de se soucier vraiment des autres, ne signifie pas pour autant qu’ils comprennent l’altérité.

Déjà perceptible chez leurs aînés, le poids de l’affect s’est affirmé au cours des dernières années au point de devenir un trait distinctif essentiel des 15-20 ans.  Donc tendance à l’hypersensibilité rendra les nouveaux venus difficiles à manœuvrer.  Toute remarque ou demande de remise en question sera potentiellement perçue comme une attaque personnelle! Donc une génération très entière, où l’affect occupe une place déterminante! Il ne s’agit pas d’immaturité et encore moins de caprice. Simplement d’une certaine forme d’intégrité........

Commentaires
N
Il a aussi réussi à avoir le fantasme de la génération Y, Sophie Favier dans son clip de "Chatroulette"
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