Dans le centre ville de Saint-Etienne une surprise dans le ciel!

Il semblerait que plusieurs grandes villes, dont Nantes et Rennes, voient depuis quelques années leurs fils électriques ainsi ornés de paires de chaussures nouées entre elles et suspendues par leurs lacets.

Le Shoes tossing, est né aux Etats-Unis et aurait selon certaines sources pour objectif de marquer le territoire d'une bande, servir de repères pour la vente de drogues, ou marquer le coup pendant un racket. Un truc de gros méchants quoi. Mais il pourrait provenir d'un tout autre rite, puisque les Marines une fois leur engagement terminé, dans les années 80, balançaient leurs rangers sur des fils pour marquer leur retour à la vie civile. Les étudiants s'en seraient inspirés pour fêter la fin de leur année universitaire.

Pour nos villes c'est plutôt de l'art de rue, de l' amusement,, ou simplement pour parsemer quelques grains de folie dans la ville et nous surprendre. Plutôt que les classiques graffitis, ces originaux préfèrent les shoefitis. Bref du piment que des turlupins qui sortent des sentiers battus essaient de distiller, parfois, dans notre routine quotidienne. http://www.shoefiti.com/

J'ai rencontré Kheiron dans le cadre du Festival des Arts Burlesques de Saint-Etienne. Alllongé dans le canapé du théâtre il récupérait après son stand-up  Libre Education.

 Vous vous souvenez de lui? Oui, celui qui jouait le meilleur pote obsédé dans la série Bref. C'est à la mythologie grecque,  qui il a emprunté son nom de scène. «Chiron (Kheiron), c’est la symbolique du centaure, de l’animal sauvage.Il n’y a pas de faille chez ce mec-là.»

Amoureux de l’improvisation, il charrie sans ménagement , il excelle dans l'art du corrosif de l'incisif et du dérangeant. «Je déteste tout le monde de manière égale», ironise-t-il. C'est un sacré turlupin , mais pas par simple volonté de choquer «Je déteste le racisme et le communautarisme. Une bataille sur les origines, c’est absurde, puisqu’il ne peut pas y avoir de vainqueur».  

Sa devise ? Faire rire avec rien , à la manière de Jerry Seinfeld, son modèle.

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De Bref, où elle incarnait "la copine"de Kyan Khojandi, à Joséphine, l’adaptation ciné de la BD de Pénélope Bagieu, en passant par son one woman show , plus rien n’arrête Bérengère Krief ! 

Fraîche et moderne, girly et universelle, elle passe allégrement d’un sujet à l’autre. Le public, invité à participer au show, rit aux éclats du début à la fin.

À la fin de chaque représentation, Bérengère photographie son public et poste ensuite les clichés sur sa page Facebook afin que chaque spectateur puisse se « taguer ».    Ainsi les nouvelles technologies de l'information participent à d'autres formes d'interactions entre l'artiste et le public. Ce qui maintient un lien après la fin du spectacle...  

Il a un  physique à la Claude François, c'est un excellent comédien qui possède l’art de l’humour, le sens du dialogue et utilise avec talent sa part de féminité. Il l'a montré sur la scène du centre des congrès de Saint-Etienne lors du Festival des Arts Burlesques.

Toujours juste dans son jeu et de sa gestuelle, il a une grande a capacité à transformer son visage et sa voix, ses personnages nous sont tout de suite familiers. Son propos souvent caustique conserve une grande humanité.

Quand Lutz n’est pas seul en scène, il se transforme en commère du Petit Journal de Canal+ dans la truculente revue de presse de Catherine (c'est lui) et Liliane (Bruno Sanches). A 35 ans, Alex Lutz a déjà mis en scène Sylvie Joly, Pierre Palmade, Audrey Lamy, Caroline Loeb et a incarné au cinéma le fils hippie d’un nazi dans OSS 117 : Rio ne répond plus de Michel Hazanavicius.

Selon nos sources bien informées le parisien Fabrice Eboué a signé chez les verts.

A l'Etrat il a déclaré "c'est un grand honneur de porter la tunique verte"

En manque de compétition, il devra prendre son temps avant de revenir sur le terrain..

Vous doutez? Vous avez raison. Eboué rendait juste une visite amicale à l'ASSE avant son spectacle dans le cadre du Festival des Arts Burlesques.

Brandao qui a le sens du spectacle a été invité à monter sur scène par Fabrice Eboué ! Surprise pour les spectateurs !

(voir la vidéo)

Brandao monte sur scène avec Fabrice Eboué par ASSE

 La ville de Saint-Etienne se met en scène à son tour sur la chanson de Pharell Williams. Le clip "Happy we are from Saint-Etienne" est arrivé ce lundi 3 mars 2014 sur la toile. C'est un projet initié par Anthony Faye. Regardez le résultat ci-dessous et plus bas dans le texte le making off avec Guilavogui, Mollot et Moulin dans les vestiaires de  L'ASSE....

 Pour ceux qui ont du mal à visionner la vidéo, changez la qualité et mettez la en 1080p (HD) et tout fonctionnera normalement ...
 

J'ai assisté à quelques scènes du tournage...

La Happy Mania gagne du terrain. Les Français sont de plus en plus nombreux à s'approprier le dernier clip de Pharrell Williams, "Happy". Sorti en novembre 2013, le clip, interactif, qui durait 24 heures, avait été visionné plus de 75 millions de fois sur le web. Les internautes pouvaient visionner la séquence de leur choix, en choisissant l'heure voulue. Par la suite, il a été repris des centaines de fois, à travers le monde. Un site a même été créé pour l'occasion. Baptisé "We Are Happy From", il recense les liens de toutes ces vidéos, d'Amsterdam à Budapest, en passant par Sydney et New York. Depuis peu, des villes françaises s'ajoutent à cette longue liste, comme Toulon, Toulouse, Troyes, Strasbourg, Roubaix, Rouen, Paris, Bordeaux, Rennes, Angers et, plus récemment, Nice et Saint-Etienne!! http://www.thinglink.com/scene/495598493440671745

Loïck Menvielle, professeur à l'EDHEC Business School et spécialiste des nouvelles technologies, explique l'engouement des Français pour la Happy Mania : "les jeunes, et même au-delà des jeunes, veulent s'approprier cette part de bonheur. Aujourd'hui on est dans un quotidien qui n'est pas toujours très rose, pas toujours très favorable, et c'est une sorte d'exutoire, une sorte en tout cas d'échappatoire". Happy, remède miracle contre la morosité ?