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Blog-Serge-FREYDIER
30 août 2014

Choco a trouvé sa voix avec Solène....

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J'ai rencontré à Unieux dans la Loire une troupe artistique originale et sympathique: les Kid'Ames avec Solène Ferreira, Sylvain Bouchet et le singe Choco. Solène est une jeune ventriloque autodidacte.

 

En y réfléchissant la ventriloquie est un monde bien mystérieux. 

Selon des sites spécialisés dans l'antiquité les ventriloques étaient considérés comme des personnages tout-puissants, capables d'évoquer les morts au moyen de formules magiques, et de les faire parler. Les esprits pénétraient dans le corps et parlaient par sa bouche, avec une voix caverneuse. Le 20ème siècle voit l’avènement de la ventriloquie comme objet de spectacle et de divertissement. Elle s’installe donc à la télévision et sur les scènes du monde entier.  Certains continueront de la définir comme un don afin de la réserver à des initiés, d’autres la présenteront comme une technique ou un art.

D’après l’étymologie, ce serait « faire parler son ventre » et c’est beau « parler depuis son ventre ». C’est un long travail des muscles faciaux :discipline de la langue, des cordes vocales et du diaphragme, pour tirer les paroles sans efforts.  Le souffle et le larynx font claquer le mot. C’est une bouche d’ombre. Rien ne bouge, et nos sens sont trompés. Choco le singe qui à rejoint Solène en 2011 est comme habité d’une présence étrangère – celle de l’artiste -. Etre ventriloque c’est parler de telle sorte que la voix semble provenir d’une autre source. La ventriloquie repose est une illusion sans tromperie car, les spectateurs savent qui parle en réalité  La marionnette est alors un piège pour l’œil, au même titre que les bouches qui s’animent sur un écran de cinéma alors que le son vient des côtés de l’écran.

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Parfois Choco se met en colère surtout contre Sylvain, la dispute ou de la moquerie vis-à-vis du ventriloque est une situation classique. Elle permet  à la fois de renforcer l’illusion et de créer l’humour car cette illusion n’est pas complète. Dans tous les arts l’œuvre  est  un substitut de l’artiste, elle est presque l’artiste et parle en son nom. Une fois finie, pour Nietzsche, l’œuvre d’art se retourne contre son auteur, comme la marionnette contre celui qui l’anime et qu’elle se plaît à moquer. Souvent, la créature va dire des choses que le ventriloque ne dirait jamais et à propos desquelles il fait mine de s’offusquer. L’identité  du ventriloque est double, à la fois l’homme et sa marionnette, la voix effacée et la voix projetée. Cette dualité  différencie la voix quotidienne de la voix artistique.   Retrouvez Choco, Solène et Sylvain sur la page facebook Kid'Ames.


 

29 août 2014

Farid CHAMEKH: place au rire!

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De Saint-Hilaire-Cusson-la-Valmite  à son arrivée à Paris, Farid Chamekh nous raconte une histoire, son histoire ... Avec un sens inné de la dérision il livre au public sa vision du monde articulée autour de ses mimiques et d'une gestuelle peu commune. Il joue, improvise, danse avec la vie. Il ne fait pas que le Jamel Comedy club. On le retrouve aussi avec le Théâtre Point Virgule et dans une pièce intitulée Couscous aux lardons , écrite par Farid Omri, originaire de Saint-Chamond.

Nous l'avons rencontré place de l'hôtel de ville à Saint Etienne.

Serge Freydier: Dans les interviews les humoristes disent souvent qu'ils amusaient leurs copains de classe, et toi?

Farid Chamekh: Oui plutôt, c'était même un problème pour certains profs qui me disaient que j'étais un problème pour les autres parce que je les empêchais de travailler.

Serge Freydier: J'ai l'impression qu'il y a une multitude d'humoristes, penses tu que les gens ont besoin d'évacuer les effets de la crise?

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Farid Chamekh: Il y a une multitude d'humoristes pour diverses raisons Il y a en effet un contexte économique favorable avec des gens qui ont besoin de rire . Avec des émissions comme le Jcc il y a eu une recrudescence d'humoristes je pense que des gens comme Gad , Jamel ont donné envie a beaucoup de jeune de faire ce métier Il y a aussi un phénomène de mode on voit de plus en plus d'humoriste à la Tv au cinéma ça suscite des vocations Et puis on a le phénomène des youtubeurs qui sont des humoristes du net qui est un phénomène en pleine croissance mais d'une manière général oui les gens en ont besoin, on le sent bien.

Serge Freydier: Peut on rire de tout? As tu des limites dans tes choix de sujets?

Farid Chamekh:  A titre personnel et dans la théorie oui nous pouvons rire de tout malheureusement la réalité nous amène à penser que ce n n'est pas possible . Les tensions sociales actuelles nous ne permettent plus de pouvoir dire ce que nous voulons nous en avons eut la preuve récemment avec l'interdiction du spectacle de Dieudonné qui a mon sens est une aberration d'un point de vue artistique aucun spectacle ne devrait être interdit encore moins par un ministre. Cette affaire a été révélatrice d'un malaise social français le meilleur exemple à prendre sont les sketchs que vous ne pourriez plus faire aujourd'hui comme les " envahisseurs " des Inconnus ou " royal rabbins " des Nuls.

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Serge Freydier: Quand tu reviens sur Saint Etienne as tu des lieux favoris? Toi qui es sur Paris quels changements souhaites tu pour Sainté?

Farid Chamekh:  A la galerie marchande d'Auchan Centre 2 (rires) !!! Je plaisante Je n'ai pas vraiment de lieu préféré j'ai beaucoup de souvenirs à saint Étienne où j ai vécu 27 ans. Donc j'ai des endroits ou j'ai passé du temps comme le parc de Villars ,Saint Victor sur Loire ... Après pour ce qui concerne la nuit j'ai un peu plus de réticence à savoir que pour un maghrébin ça a toujours été difficile d'entrer dans les établissements de nuit. Il faut le dire car c'était un vrai problème et encore aujourd'hui la dernière fois que je suis venu j'ai eu ce problème c'est paradoxal quand a Paris vous êtes invité dans les plus grosses boîtes parisiennes et qu en rentrant chez vous on vous refuse l'entrée d'un établissement .Si il y avait une chose que je souhaitei changer c'est ça un peu plus d'ouverture d'esprit à ce niveau . Je vois ma ville d'enfance changer à chaque fois que j'y retourne et c'est très bien cette ville est un vivier de gens talentueux comme les Very bad Team un groupe de danse ou encore les Doubles Xl des humoristes ou encore Sanaka un humoriste stéphanois qui vit à Paris. J'ai bon espoir pour le futur culturel de saint Étienne. Sinon remettez la fontaine de l'hôtel de ville bordel de merde (rires)!!!!   (https://twitter.com/FaridChamekh )   

27 août 2014

Le football féminin a-t-il mauvais genre?

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 Quand j'ai rencontré Najat Vallaud-Belkacem c'était une froide journée de février. Elle n'était pas encore Ministre des sports (depuis le 26 août Ministre de l'éducation).. Mais n'oublions pas qu'elle était aussi Ministre des Droits des femmes et  de la Jeunesse et l' on sait qu'à ce titre  elle avait beaucoup parlé des questions de genre.  " L’avantage de mon ministère, c’est qu’il rassemble des sujets aux interactions évidentes"

Cette notion a entrainé parfois un débat politique confus. Essayons de l'expliquer avec l'illustration du foot féminin...

Il faut savoir qu'à l'origine le concept de « gender » est né aux Etats-Unis dans les années 1970 dans la volonté d'analyser les rapports hommes / femmes. Les universitaires américaines refusent le rapprochement entre les femmes et la nature (principalement à cause de leurs facultés reproductives) alors que les hommes seraient du côté de la culture.  Un retentissant article publié en 1974 par l'anthropologue Sherry Ortner (3) en rend les termes particulièrement explicites : « Femme est-il à homme ce que nature est à culture ? » En anthropologie, c'est à Margaret Mead que revient une première réflexion sur les rôles sexuels dans les années 1930 (4).  L'étude des rôles assignés aux individus selon les sexes et des caractères proprement féminins et masculins permet de dégager l'apprentissage de ce qui a été donné par la nature.

Le concept de genre a réellement commencé à se diffuser en France au milieu des années 1990, lorsque la Communauté européenne s'est penchée sur les questions de genre et de parité dans la recherche d'une égalité effective. A partir de 1993, les débats sur la parité incitent les travaux sur le genre à prendre en compte le champ politique. Dès les années 1970, les travaux de Janine Mossuz-Lavau (9) sur la visibilité des femmes en rapport au vote, aux élections et à l'éligibilité ont permis un premier rapprochement entre les études de genre et le champ politique.  

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Nous allons l'illustrer avec la pratique d'un sport: le football..  La pratique du football par les femmes est en essor mais elle pose la question de l’émergence, ou non, d’une nouvelle culture au sein d’un espace où l’empreinte masculine est très forte. (photo avec le club de Juvisy que j'avais croisé en avril) 

Quelles caractéristiques mettent en avant les études sociologiques sur le foot féminin?

1. Il semblerait qu'on assiste  dans le football dit féminin, à une masculinisation des esthétiques (l’équipement vestimentaire par exemple).

2. La culture des affects est attribuée aux femmes et la maîtrise de la technique aux hommes

3. Un petit nombre seulement de femmes encadrent les jeunes catégories masculines

4. Présence des hommes dans l’encadrement des sections féminines

5. Si la pratique des femmes reste souvent un loisir, l’engagement est basé sur des modalités sportives et compétitives définies autrement que par la seule « bataille physique ».

6.  La dimension compétitive n’est pas exclue des modalités de pratique féminine mais elle s’incarne plus par le plaisir

7. La pratique féminine se caractérise par la primauté du collectif

Dans ce sens, l’hypothèse d’une culture féminine spécifique, qui serait autonome tout en se nourrissant d'une masculine reste posée.

 

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Pour terminer j'ai posé  quelques questions à Aude Moreau milieu de terrain des féminines de l'ASSE:

Q1 Comment a commencé votre pratique du Foot...Pourquoi ce sport ?

Aude: J'ai commencé à jouer dans la cour de récréation en CP avec les garçons, cela s'est fait naturellement, je ne peux pas expliquer pourquoi. Puis mon maître d'école ayant remarqué que j'aimais le foot a dit mon père qu'il pouvait m'inscrire au club puisque le football est mixte pour les enfants. Et j'ai donc commencé en club à l'âge de 8 ans juste après la coupe du monde 98. Je pense que j'ai choisi ce sport car tout le monde y jouait dans la cour et que j'ai toujours été attirée par les sports collectifs et l'esprit d'équipe. Le foot étant le plus accessible, il suffit d'un ballon..., je pense que cela explique mon choix.

Q2 Avez vous eu des remarques du type "c'est un sport pour les garçons"?

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Aude : Forcément j'ai entendu certains préjugés, souvent les garçons des équipes adverses me sous-estimaient et ils ne me prenaient pas au marquage du moins au début du match. J'ai souvent entendu "c'est bon c'est une fille laisse la seule" ou alors des moqueries sur l'équipe parce que j'en faisais partie. Mais en général quand on commençait à jouer ils changeaient d'avis. Sinon c'est ma mère qui me disait que c'était plus un sport de garçons car elle avait peur que je me fasse mal.

Q3 Quels sont vos modèles dans le Foot? (si vous avez des noms)?

Aude : Il ne joue plus mais j'adore Zidane pour sa qualité technique, sa clairvoyance dans le jeu et parce que tous ses gestes techniques servaient le collectif ça n'était pas simplement pour épater la galerie. Actuellement à mon poste de milieu défensif j'apprécie des joueurs comme Iniesta avec sa grande qualité technique et son sens du jeu, Matuidi (ancien Stéphanois) qui fait toujours les efforts et ne lâche jamais rien et qui a de grosses qualités dans la récupération du ballon...

Q4 Le derby Asse Lyon est-ce pour les filles un enjeu aussi important?

Aude :Le derby Asse Lyon n'a pas un enjeu aussi important que celui des garçons. Lyon est l'une des meilleures équipes du monde et les matchs sont très difficiles. Il n'y a pas cette rivalité qui peut exister chez les garçons ou du moins elle beaucoup moins importante.

22 août 2014

Questions à l'architecte ligérien Frédéric Bonnet

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Frédéric Bonnet, architecte de l'agence parisienne Obras, vient de recevoir le Grand Prix de l'Urbanisme 2014 attribué par le ministère du Logement et de l'Égalité des territoires.

Ce Grand Prix récompense chaque année des acteurs importants de la ville et de la ville durable. Frédéric Bonnet est architecte conseil de l'État depuis 2008, Grand prix d'architecture Auguste Perret 2009, médaille de vermeil de l'Académie d'architecture 2008.  J'ai souhaité lui poser quelques questions après ce prix.

Serge Freydier:  Je crois que vous êtes originaire de la Loire?

Frédéric Bonnet: je suis né à Firminy, où j'ai fait toutes mes études secondaires, pour rejoindre ensuite l'école d'architecture de Saint-Etienne pour mes quatre premières années d'études (c'est là que j'ai rencontré mon associé dans l'agence Obras, Marc Bigarnet). Toute ma famille du côté de ma mère est de Saint-Etienne et La Ricamarie. Même si j'habite Paris depuis 27 ans, je suis donc très attaché à la région stéphanoise.

Serge Freydier: Vous êtes un architecte qui a des convictions, avec parfois des projets ancrés dans le social

Frédéric Bonnet: l'urbanisme, comme l'architecture, peut répondre -ou pas- aux enjeux sociaux, tout dépend quel position on adopte. Pour ma part, je ne vois pas comment on peut aujourd'hui être architecte sans chercher à améliorer, pour tous, la qualité des lieux où nos concitoyens vivent, sans écouter, sans essayer de comprendre quelles forces contradictoires sont en jeu dans la construction de la ville, et quelle est notre marge de manœuvre. Le territoire est très inégalitaire, avec de forts contrastes entre des lieux sans cesses plus riches et d'autres qui sont délaissés. C'est pour cette raison, principalement, que nous sommes engagés aussi sur les projets urbains. Il n'y a bien sûr pas de recette miracle, ni de "doctrine" qui serait une réponse définitive à ces déséquilibres, mais l'engagement, même modeste, au quotidien est une condition de notre métier. Après plusieurs années d'intense activité éditoriale sur le sujet, j'ai co-fondé en 2012 une revue, "tous urbains" (disponibles au PUF et en librairie) avec des géographes, sociologues, économistes et philosophes, avec l'idée de développer une critique sans concession, mais constructive, des mécanismes en cours. (cf site web des PUF: www.puf.com/Tous_urbains)

Serge Freydier: Concernant la place de l'Hôtel de ville de Saint-Etienne quelle est sa symbolique? Ne pensez-vous pas qu'il fallait plus communiquer sur le sens du dispositif?

Frédéric Bonnet : je pense que nous avons eu l'occasion, à plusieurs reprises, d'expliquer le sens du projet "cœur de Ville". La municipalité a aussi beaucoup communiqué. Nous avons parfois été surpris des polémiques portées par certains articles. Mais, pour avoir réalisé de très nombreux espaces publics, nous savons aussi que ce débat est normal, pour ne pas dire salutaire: l'espace public reste un des derniers "objets construits" dont les citoyens se sentent co-propriétaires, fort heureusement, et réagissent en conséquence, parfois de manière très affective -ceci contrairement aux autres objets d'aménagement du territoire, routes, zones d'activité et lotissements, qui ne suscitent pas autant de réactions-. 

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Les principes sont très simples: le sous-sol est très occupé (parking devant la mairie, rivière canalisée du Furan et transformateurs électriques place Dorian), ce qui ne permettait pas de faire un grand jardin. Cela coïncidait avec la vocation des lieux, et avec les complémentarités d'autres espaces du centre ville (place Marengo, plus plantée, ou encore nouveau parc Couriot, qui est à quelques minutes à pied). La place de la mairie doit rester une surface disponible, ouverte, pour les évènements et les manifestations culturelles, les moments forts de la vie urbaine. C'est différent pour la place Dorian, où nous avons planté des arbres qui sont destinés à devenir grands (frênes, essentiellement), abritant les terrasses, une place dont le caractère va beaucoup évoluer avec le temps. A notre sens, ce double caractère complète l'offre d'espaces publics disponible en centre ville. Il est important que la vue entre Mairie et Grand Cercle soit dégagée -comme c'était le cas dans le caractère historique de la place, lorsqu'elle n'était qu'une esplanade de sable compacté entre deux allées d'arbres, bien avant le stationnement de surface-. 

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Nous avons choisi de travailler un matériau relativement bon marché -le béton-, qui marque aussi la continuité du plateau piéton, avec les projets déjà réalisés (place du peuple, par exemple), pour éviter de rajouter un énième registre dans le centre ville. Le dessin de ce sol est par contre très étudié: même si cela ne se voit pas immédiatement (car c'est un travail de nivellement, très technique) et même si cela a entraîné au départ des soucis de chute à cause du changement des habitudes, le nouveau dessin du sol redonne effectivement la place au piéton, et favorise des parcours qui n'étaient pas envisageables avant.

Les objets (fontes, mâts lumineux, fontaine) ont tous été, avec nous, étudiés et fabriqués par des entreprises locales, mettant en scène les savoir-faire industriels de la région sur le lieu le plus emblématique de la ville. Ce n'est pas pour nous une question de "circuit court", mais bien une expression, sociale et culturelle, des ressources industrielles de Saint-Etienne. C'est expérimental, certes, mais il nous semblait important que le "mobilier urbain" qui d'habitude est issu de catalogues "ready made" d'origine indéterminée soit ici fabriqué, très concrètement, par des personnes qui sont aussi des habitants de la métropole. Cela a pu susciter des controverses, mais nous pensons qu'après quelques années, lorsqu'on aura oublié les architectes, cela restera dans le récit collectif un élément important dans la transformation du centre ville.

21 août 2014

Des lendemains qui chantent à Saint-Etienne

 gm On avait froid Place Neuve mais c'était instructif d'assister à un petit morceau du tournage du film Des Lendemains Qui Chantent!! Le titre, reprend un passage de la lettre d'adieux du résistant communiste Gabriel Péri la veille de son exécution par les Allemands au Mont-Valérien en 1941 : " Je crois toujours en cette nuit que mon cher Paul Vaillant-Couturier avait raison de dire que le communisme est la jeunesse du monde et qu'il prépare des "lendemains qui chantent"   


BA "DES LENDEMAINS QUI CHANTENT" (sortie le 20... par RhoneAlpesCinema

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Nous sommes  dans le centre de Saint-Etienne en mai 1981, le soir de la victoire de François Mitterrand.....Laetitia Casta (Noémie) et Pio Marmai (Léon) (photo à Saint Victor) sont là au coeur de la vague rose, c'est la fête jusqu'au bout de la nuit.(50 figurants et 15 véhicules dont cette fameuse 4L Renault blanche  (photo)  dans laquelle sont les deux acteurs , sans doute amoureux dans l'histoire).

 

uuuuuuuuu     393352_mitterrand_460x306 Il faut comprendre que cette fin de tournage à Saint-Etienne sera en fait au début du film. C'est le début de cette histoire, après la victoire de François Mitterrand et la fameuse annonce au journal de 20h. Les gens sont dans la rue! Ils espèrent des lendemains qui chantent.052

      Le film est réalisé par Nicolas Castro avec Pio Marmai, Laetitia Casta, Gaspard Proust, Ramzy Bedia, André Dussollier. http://www.winckelmuller.com/Castro.html

zzzzzzzzzzz  056     Ecrit par le réalisateur, le scénario revient sur les années 80-90, sous la forme d’un récit initiatique, du roman d'une génération à travers les trajectoires croisées de ses quatre héros : Léon (Pio Marmai), journaliste désenchanté et caustique refusant les compromis ; Olivier (Gaspard Proust) son frère, communicant aux dents longues; Sylvain (Ramzy Bédia), l'ami d'enfance, businessman de la fesse. Et enfin, Noémie (Laetitia Casta ), déçue par la politique, mais qui cherche de nouvelles formes d'engagement.

   

rammmz        A leur manière, ils incarnent les grands basculements d'une époque dont l'histoire continue de s'écrire aujourd'hui. (Pio Marmai ou Léon le journalite (photo) est passé par la Comédie de Saint-Etienne). 053

tttt  18_MARS_017 Produit par Antoine Rein, Fabrice Goldstein et Caroline Adrian pour Karé Productions et Delante Films, Des Lendemains qui chantent est coproduit par France 2 Cinéma et Rhône-Alpes Cinéma. Préacheté par Canal+ et Ciné+, le film a bénéficié de huit semaines de tournage en Ile-de-France et en Rhône-Alpes (notamment à  Lyon et à Saint-Etienne). La distribution dans les salles françaises sera assurée par UGC et les ventes internationales par TF1 International.

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C'était l'occasion de revoir des voitures de l'époque place chavanelle! Ahhh la fameuse Renault Fuego!! (http://renaultfuego.com/)

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Quelques photos de l'avant première qui s'est déroulée le 7 juillet au Gaumont...Ramzi a mis beaucoup d'humour dans la soirée!

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ram rammm

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