Une vraie malédiction ! Comme lors de l'Euro 2013 ou pendant la Coupe du monde 2015, les Françaises ont encore échoué en quarts de finale, mais cette fois-ci à Rio. Une sorte de plafond de verre que les Bleues n'arrivent décidément pas à briser, comme l'illustre cette nouvelle désillusion. Vraiment rageant, car les coéquipières de Louisa Necib (dont s'était le dernier match de sa carrière) ont semblé prendre cette rencontre par le bon bout et ont longtemps dominé le Canada.
Surnommée « Titou », ou encore « Ziza » voire « Zizounette », Louisa Necib est une star du football féminin. Comme « Zizou », elle a des racines algériennes, semble touchée par la grâce quand elle caresse le ballon et a appris à dribbler à Marseille, face aux garçons. Exigeante école du petit pont.
Avec Lyon, elle a tout gagné : trois Ligues des champions, neuf championnats de France et six coupes. En plus de dix ans de carrière, elle a fait preuve d’une régularité exceptionnelle qui lui a permis d’enchaîner 140 sélections en équipe de France.
Chez les Bleues, la seule chose qui lui manque, c’est un titre, une récompense.
Au retour des Jeux, elle raccrochera les crampons. À seulement 29 ans, c’est jeune, mais c’est une décision mûrement réfléchie. Construite même. Après le bonheur du foot, la championne, qui s’est mariée en juin avec le défenseur international algérien Liassine Cadamuro-Bentaïba, veut se consacrer pleinement à sa vie de famille. « On ne peut pas, à mes yeux, être sportive et maman », expliquait-elle en juillet au journal L’Équipe...
