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Blog-Serge-FREYDIER
21 octobre 2016

Magyd Cherfi et sa part de gaulois

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C'est toujours sympa de revoir le parolier et chanteur du groupe Zebda, Magyd Cherfi qui est aussi acteur et écrivain. Jamais il ne vous mettra à distance, il a les pieds bien ancrés dans la réalité et il regarde les gens alors que  pour d'autres artistes les gens du quotidien sont transparents... Allez une petite photo à la fête du livre stéphanoise. Il me dira ne tiens pas  ton smartphone si bas pour le selfie!

Dans Ma part de Gaulois, il revient sur son enfance en banlieue toulousaine, la vie quotidienne.etc... Né en 1962 à Toulouse de parents kabyles dans une fratrie de sept, Magyd Cherfi a grandi dans une cité d'urgence des Izards, dans le nord de la ville rose.

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C’est l’époque de l’arrivée de Mitterrand au pouvoir. Son récit est un tableau drôle et grave d’une banlieue en proie à ses démons : l’enseignement est considéré comme une chance par les parents, mais les enfants n’en ont que faire. Il va tout faire pour obtenir ce bac tant espéré par sa mère…

Il est finalement le premier à passer et à décrocher le bac dans sa cité, une "formalité pour le Blanc" et un "séisme pour l'indigène" selon ses mots. "La langue, c'est l'ennemi de ceux qui ne l'ont pas".

Il raconte donc sa jeunesse et sa "schizophrénie identitaire" dans "Ma part de Gaulois", tiraillé entre son attachement à l'école républicaine et ses origines algériennes, auxquelles il était sans cesse renvoyé...

 

Commentaires
M
moi miguel le mastodonte gitan sur le livre
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M
Miguel Arias Maille Fréderic, patron du club des Izards : « Il (Magyd Cherfi) est partout dans les médias. Il ne débat que quand ça l’arrange, ou quand il n’a aucune contradiction face à lui, comme ça a été le cas dans toutes ses interventions médiatiques ». GABALDA / AFP<br /> <br /> Et il n’est pas le seul à être en colère contre l’écrivain. Pour montrer leur indignation, Frédéric, en compagnie d’une vingtaine de personnes, jeunes et moins jeunes, tous originaires du coin, se sont pointés ce samedi 15 octobre, dans un tabac presse dans la banlieue de Toulouse, où Magyd Cherfi dédicaçait son livre. Une vidéo postée sur YouTube montre leurs échanges vifs.<br /> <br /> « Ces jeunes sont venus lui dire qu’ils avaient leur bac et qu’aux Izards, ils étaient une fierté. Ils réussissent à l’école et non, ils ne sont pas les ennemis du quartier. Non, lire ce n’est pas trahir », explique remonté Frédéric, faisant référence aux propos que Cherfi a tenu sur I-Télé pour la promotion de son ouvrage.<br /> <br /> « Personne ne se fait taper dessus ou traiter de pédé aux Izards quand ils obtiennent leur bac. Personne ne te traite de sale Français », embraie de son côté Fethi, dix huit ans, tout jeune diplômé.<br /> <br /> Frédéric trouve que le livre, mais surtout les interventions médiatiques qui ont suivi la sortie du bouquin « créé un amalgame qui peut freiner l’élan de beaucoup de jeunes qui sont fiers d’habiter aux Izards ».<br /> <br /> « C’est facile de taper sur son quartier d’origine mais Magyd Cherfi ne connaît plus la jeunesse des Izards, il n’est pas revenu ici depuis 15 ans. Il sait juste que c’est vendeur de dire ça », accuse-t-il. « Malheureusement, nous, on n’a pas son réseau médiatique », pointe Frédéric dépité.<br /> <br /> De son côté, Magyd Cherfi, ne désire pas « entretenir le débat », mais finit tout de même par lâcher quelques mots. « Je suis content qu’on leur donne la parole mais j’ai le sentiment d’avoir offensé personne », précise-t-il.<br /> <br /> Des arguments qui font sourire Frédéric. « Il est partout dans les médias. Il ne débat que quand ça l’arrange, ou quand il n’a aucune contradiction face à lui, comme ça a été le cas dans toutes ses interventions médiatiques ».<br /> <br /> « Le livre ne leur a pas plu, c’est leur droit. J’ai compris leurs blessures et je les respecte », souffle Magyd Cherfi.<br /> <br /> Autre colère. Cette fois-ci, de l’une des personnes citées nommément dans le livre. Miguel, 51 ans, « mère gitane », « papa espagnol », ami d’enfance de l’auteur. « Toute ma famille s’est sentie humiliée. Nous faire passer pour des tire-au-flanc, des assistés, je trouve ça ignoble. Il me fait passer pour un illettré. Dans son livre, il va même jusqu’à dire que nous volions de l’eau ! Alors, que c’est totalement faux. Nous n’avons jamais attendu l’aide de l’Etat pour avancer dans la vie. Mon père a toujours travaillé en tant que carrossier, pendant que ma mère s’occupait de ses enfants ».<br /> <br /> Miguel a contacté Magyd Cherfi pour lui faire part de son dégoût. « Il m’a présenté ses excuses, ainsi qu’à toute ma famille, en reconnaissant qu’il aurait dû nous en parler avant, que c’était même une erreur de sa part d’avoir mis nos vrais noms ». « J’ai voulu lui rendre hommage mais ça s’est retourné contre moi », admet Magyd Cherfi.<br /> <br /> « C’est trop tard, le mal est fait et nous ne pourrons jamais lui pardonner», conclut amèrement Miguel.
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M
Van Phai Phan Lamentable !!!<br /> <br /> <br /> <br /> On ne sort pas un livre autobiographique en narrant à tort ou à raison,<br /> <br /> sans consulter préalablement les principaux intéressés!!!<br /> <br /> <br /> <br /> À savoir l'impacte,là puissance (violences des verbes),<br /> <br /> pouvant affecter psychologiquement, voire anéantir les personnes citées !!!<br /> <br /> <br /> <br /> Cela est tellement facile aujourd'hui avec les réseaux sociaux,<br /> <br /> de retourner sa veste du bon côté !!!<br /> <br /> <br /> <br /> La bienveillance de Magyd Cherfi eut été par principe de précaution,<br /> <br /> de rencontrer les anciens des Izards, dialoguer, etc...<br /> <br /> <br /> <br /> ###########################################################<br /> <br /> <br /> <br /> ###########################################################<br /> <br /> <br /> <br /> DEVOIRS ENVERS SOI-MÊME ET DEVOIRS ENVERS AUTRUI.<br /> <br /> par Victor COUSIN.<br /> <br /> Extrait de « du vrai, du beau et du bien » ( 2e éd., Paris 1854 ).<br /> <br /> <br /> <br /> La dignité de la Personne humaine a un prix.<br /> <br /> <br /> <br /> Puisqu’elle s’attache à chacun d’entre nous,<br /> <br /> en sa qualité d’être humain et non en tant qu’individu,<br /> <br /> elle revêt un caractère indisponible et emporte des devoirs :<br /> <br /> devoirs envers soi-même et devoirs envers autrui.<br /> <br /> <br /> <br /> La méconnaissance de ces devoirs n’est pas seulement assortie <br /> <br /> de sanctions morales, mais aussi de sanctions pénales.<br /> <br /> <br /> <br /> Il s’agit ici, de « Science Criminelle et Philosophie Morale.
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