Franck Deville et ses macarons ont la cote

C'est lors du Téléthon que j'ai rencontré Franck Deville, 180 000 macarons étaient siglés 3637 (le numéro d’appel du Téléthon)...

Chef de cuisine à 20 ans, Franck Deville devient propriétaire d’un hôtel restaurant à 25 ans. Véritable passionné de la cuisine française, chaque élaboration de carte est pour lui source de nouvelles associations de produits et de goûts, une invitation au voyage et à l’évasion.

A 30 ans, il reprend le restaurant Le Clos Fleuri à Saint Priest en Jarez, lieu emblématique de la région stéphanoise et emprunt d’histoire, ayant appartenu à la famille Gagnaire.
Maître Restaurateur en 2010, il obtient le trophée de la Gastronomie à l’International en mars 2011.

Suite à la demande d’un chocolatier stéphanois, il crée une gamme de macarons pour ses boutiques. Face au succès de ses petites pâtisseries, il décide de créer sa propre gamme de macarons sous la forme de Collections Annuelles. La marque était née : Franck Deville – Créateur de Macarons

On se souvient que la maison Franck Deville a été introduite le lundi 17 novembre 2014 sur le Marché Libre de la bourse de Paris via une procédure de cotation directe. A l'issue de cette première séance, le cours de l'action s'est établi à 4,01 euros, valorisant la société à 10,1 millions d'euros à comparer à un chiffre d'affaires 2013 de 1,1 million

Il commercialise ses mignardises sur le marché B to B en France et dans une dizaine de pays (Allemagne, Arabie Saoudite, Belgique, Chine, Espagne, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni, Russie, Suisse...). L'activité de la maison Franck Deville connaît un fort développement à l'international qui représente 40% de ses ventes au 30 septembre 2014, contre 26% en 2013.

Louis Thannberger, qui accompagnait l’introduction en Bourse, déclarait que « les macarons Franck Deville sont un produit glamour et tendance (…) les investisseurs devraient être séduits par le potentiel de croissance de cette entreprise qui fait appel au marché, d’autant qu’il y a toujours une prime au premier entrant ».

http://www.franckdeville.fr/  

http://www.boursier.com/actions/cours/franck-deville-FR0012300424,FR.html  

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Une petite histoire du macaron?:  Son origine se perd dans la nuit des temps et semble remonter au moyen âge en Europe. D’Italie du Sud, le maccarone, qui désignait selon les régions des pâtes de formes diverses, arrive en France au XVIème siècle avec la reine Catherine de Médicis qui offre ainsi aux français de la Renaissance un nouveau délice. En 1552 François Rabelais dans le « Quart livre » évoque une «petite pâtisserie ronde aux amandes» (chap. 59, éd. R. Marichal, p. 241) sans donner une recette précise.

De nombreuses villes s’emparent des « Macarons » avec des recettes différentes : les macarons de « Joyeuse » apparaissent en 1581 en Ardèche rapporté du mariage d'Anne de Joyeuse et de Marguerite de Lorraine ; Les macarons de Saint-Jean-de-Luz au Pays Basque, qu’un pâtissier Mr Adam offrit le 9 juin 1660 au Roi Louis XIV à l’occasion de son mariage avec sa cousine l’infante Marie-Thérèse d’Espagne ; les macarons de Paris que les Dalloyau, officiers de bouche à la Cour de Versailles, offrirent aux rois de France de 1682 à 1789, Marie-Antoinette leur préférant les croissants qu’elle avait importé de Vienne ; les macarons de Nancy en Lorraine au XVIIIème siècle ; les macarons de Boulay en Moselle crées en 1854.

En 1830 la recette évolue avec deux coques accolées, séparées par des confitures variées ou de la crème. Les macarons «parisiens» à la fin du XIXème siècle se dégustent dans le quartier Latin au salon de Thés «Pons», aujourd’hui disparu et chez «Ladurée» rue Royal. Pierre Desfontaines accola deux à deux les coques de macarons et les garnit d’une savoureuse ganache colorée pour indiquer leurs parfums. Le macaron devint palette de couleurs, bijou pour le palais.

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En association avec Franck Deville, le Ferronnier d’art à Bellegarde-en-Forez, Philippe Brunel a imaginé une réplique de la tour Eiffel.

« Avec ses macarons, elle fait chaque fois sensation », affirme Anne Deville. Une tour Eiffel que le monde entier pourra voir en janvier à Lyon, au Sirha, le grand rendez-vous mondial de la restauration et de l’hôtellerie, avant de s’envoler pour Dubaï, où elle sera exposée, là encore recouverte des macarons, pour le très célèbre Gulfood.

Anne et Franck Deville affichent un large sourire, car 2016 aura été une bonne année.

« Nous avons fait entrer un fonds d’investissement pour permettre à l’entreprise de se développer, poursuit Franck Deville, ce qui nous a permis de recruter un animateur pour développer notre réseau en France, ainsi qu’un responsable à l’export. » Aujourd’hui, les macarons Deville, dont le siège social est à Roche-la-Molière, sont distribués dans de nombreuses enseignes gourmandes en France, sur les tables de grands chefs et dans 19 pays.(http://www.leprogres.fr/sortir/2016/12/28/une-tour-eiffel-pour-les-macarons-deville)