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Blog-Serge-FREYDIER
27 juin 2017

Oscar Garcia: 100 jours pour convaincre

oscar

 

 

 

Lundi 26 juin c'était la reprise de l'entrainement...On a un peu l'impression d'une rentrée des classes avec un nouveau professeur....Tout le monde est reposé et motivé. Mais on le sait comme partout le temps qui passe nuance tout cela. (photo: un selfie avec le Poulpe Vert)
C'est sur le blog de Denis Balbir qu'est théorisé cette idée...la théorie des 100 jours.
En politique et dans le monde de l’entreprise, on appelle cela la « théorie des 100 jours ». Un gouvernement nouvellement élu ou un PDG fraîchement nommé disposerait de cette période pour apporter des réformes profondes et faire adopter les mesures les moins populaires de son programme. Passé ce délai, l’opposition sort alors du bois. Dans le football, cette théorie a été popularisé par Frank McCourt et son président délégué, Jacques-Henri Eyraud, pour l’OM Champions Project. A plus petite échelle, elle s’applique aussi au nouveau coach de l'ASSE : Oscar Garcia. Cent jours dans le football, cela donne quand même un peu de temps pour mettre en place le projet. Quand cela démarre au début de l’été, cela permet d’avoir carte blanche au niveau de la préparation d’avant-saison, des deux mois de mercato ainsi que du début du championnat. http://www.butfootballclub.fr/ligue-1/saint-etienne/asse-mercato-oscar-garcia-la-theorie-des-100-jours/ 

coach

Pour l’instant, le Catalan suscite une totale adhésion au niveau des supporters, lui qui arrive auréolé d’une réputation flatteuse de technicien offensif ayant obtenu des résultats.
"Mon obsession est d'attaquer et d'avoir la balle autant de fois que possible. Si nous avons le ballon, nous aurons beaucoup de chances de marquer et de gagner. C'est ma philosophie. "- "J'ai grandi avec une philosophie très claire. J'ai passé toute ma vie à Barcelone. J'aime l'attaque, c'est le meilleur style pour  gagner des matchs... J'aime avoir le ballon. Si nous avons le ballon, nous avons le pouvoir du jeu. C'est mon objectif de rendre les fans heureux. "

     Il a pu constater l'ambiance lors de ce premier entrainement public....

20 juin 2017

Azouz Begag et le bidon d'huile

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Azouz Begag a une multitude d'anecdotes à raconter. Il se souvient que lors d'une intervention devant une classe à la Ricamarie un enfant lui avait demandé:

-Monsieur c'est vrai que vous êtes né dans un bidon d'huile? Mais comment avez vous fait pour sortir?

Azouz Begag est né le 5 février 1957 à Lyon. Il est chercheur en économie et sociologie au CNRS. En mai 2004, Azouz Begag est chargé par le ministre de l’Intérieur d’une mission sur l’égalité des chances. Puis, il devient membre du Conseil économique et social, au titre des personnalités qualifiées dans le domaine économique, social, scientifique ou culturel, et désignées sur proposition du Premier ministre.

En juin 2005, Azouz Begag entre dans le gouvernement de Dominique de Villepin en tant que ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances. Il est Chevalier de l’ordre national du Mérite et Chevalier de la Légion d’honneur.
Parallèlement, Azouz Begag est un romancier, auteur de plus d'une vingtaine de livres, dont plusieurs romans s'inspirant de son enfance comme le fameux Gone du Chaâba (Seuil, 1998) .

C'était un récit autobiographique, il y explique son enfance, dans le Chaâba, le bidonville aux alentours de la ville de Lyon. Grâce au goût de la lecture, de l’apprentissage en général mais aussi grâce à ses facultés innées, décelées et encouragées par ses parents et son institutrice que l’auteur parvient à ne pas perdre pied.

Entre mérite et chance, la frontière est souvent floue, cette histoire, cette autobiographie le montre bien. Azouz nous livre un message d'optimisme à toutes épreuves...Il était en cette fin mai au cinéma Majestic avec radio Ondaine pour présenter le documentaire Chaâba du bled au bidonville...Dans un un an il faut savoir qu'on verra aussi le Gone du Chaâba 2 qui raconte la période où il devient ministre.

14 juin 2017

Paganelli petit Mozart de St Etienne

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Chargé d’interviewer joueurs et entraîneurs au bord des pelouses, le consultant à l’accent du Midi Paga parcourt la France et l’Europe pour la chaîne cryptée et il revient donc aussi à Saint-Etienne pour l'ASSE. C'est un turlupin toujours en train de plaisanter.

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S’il est né à Aubenas, en Ardèche, il a passé une grande partie de son enfance et de son adolescence à Avignon, avant de rejoindre le centre de formation de l’AS Saint-Étienne (Asse), fort d’une réputation de prodige du ballon rond. En août 1978, à 15 ans et 10 mois, il est ainsi devenu sous le maillot vert le plus jeune footballeur à disputer un match professionnel, un record de précocité toujours d’actualité.

 

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 La suite du parcours de cet ailier de 1,68 m n’a pas été à la hauteur des espoirs placés en lui. Champion de France en 1981 avec l’Asse, le « petit Mozart », comme on l’avait surnommé, a été usé prématurément par le sport de haut niveau, autant mentalement que physiquement. À 26 ans, en 1989, il a préféré rentrer dans la Cité des papes, jouant encore quelque temps en deuxième division avec l’Olympique avignonnais, puis dans les rangs amateurs, à Nyons (Drôme).
⦁ Laurent Paganelli avait terminé sa carrière et était éducateur spécialisé au sein de la maison des jeunes et de la culture d’Avignon, son premier club, quand Canal + l’a ramené sur les terrains professionnels en décembre 1996. Depuis, il est devenu un des salariés vedettes de la chaîne, imposant son style détendu sur le petit écran...

14 juin 2017

Kevin Malcuit Le Turlupin Vert

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Kevin est un turlupin, plein d'énergie il aime bien plaisanter, faire le clown. Bref c'est un turlupin.

"Je viens de la région parisienne, je suis né à Châtenay-Malabry et j’ai grandi à Clichy-la-Garenne pour être précis. J’ai commencé le foot à Clichy en poussin deuxième année. Je suis parti au Racing pour les 14 fédéraux et les 16 ans nationaux, avant de signer à Monaco. J’ai fait ma première année en 19, ma deuxième en CFA en touchant un peu les pros, et pour cette année j’ai signé mon premier contrat pro. Mes principales qualités sont ma vitesse et ma puissance. "

Latéral droit en défense à l'ASSE, il était avant-centre à l’AS Monaco..."A Monaco, j’étais avant-centre. J’avais signé un contrat pro de trois ans (en 2011) et ça a basculé quand les investisseurs russes sont arrivés il y avait un nouveau projet et avant même qu’ils ne me voient, je n’étais pas dans leurs plans. Il a fallu recommencer à zéro"......"Je suis passé latéral à Fréjus (National, de 2012 à 2014) sur un coup de tête du coach, Michel Estevan. A l’entraînement, il a vu que je courais vite et il a voulu m’essayer là. Je trouvais ça bizarre de jouer derrière mais c’est devenu mon poste"

 

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."Si je pousse le ballon, il faut être prêt à me rattraper… Mais le coach me dit de ne pas trop abuser de ma vitesse" "Au début, je me disais que je pourrais compenser tous les coups grâce à ma vitesse, comme en Ligue 2 et en National où je n’étais pas net sur mon positionnement. Mais à ce niveau, j’ai pu me faire avoir. J’ai compris qu’être bien placé permettait de récupérer davantage sur le terrain. La saison passée, je faisais tout à 2.000 à l’heure. J’étais un foufou toujours au taquet. Et puis après 30 minutes dans un match, j’étais parfois « carbo »."

   Reprenons un extrait de l'étude sociologique qui traduit bien l'évolution progressive de Kevin en fonction des exigences des clubs : Bertrand, J. (2008). La fabrique des footballeurs. Analyse sociologique de la construction de la vocation, des dispositions et des savoir-faire dans une formation au sport professionnel. Doctorat de Sociologie, Université Lyon 2.

"Inséparablement, la pratique du football dans cette formation s’appuie sur une discipline des comportements et des dispositions au contrôle de soi. Si l’attention portée par les formateurs à un ensemble de manières d’être (corporelles, verbales, vestimentaires) en est un premier indicateur, la forme de jeu elle-même est structurée par l’importance accordée à la discipline. La manière dont elle est enseignée exclut la débauche anarchique d’énergie ou le relâchement gestuel, elle vise la production d’un jeu « posé », enserré dans une discipline collective qui exige une gestion des efforts et un contrôle émotionnel important. Au final, loin d’une éclosion spontanée, les parcours de ces jeunes athlètes peuvent être décrits comme la rencontre entre une institution de formation méthodique et exigeante et des acteurs sur lesquels peut prendre prise ce travail d’inculcation d’une culture professionnelle et les dispositions sociales qu’elle implique."

14 juin 2017

Geoffroy Guichard n'appartient pas aux stéphanois

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On parle beaucoup de la vente possible du mythique chaudron au club. Romeyer et Caïazzo devraient débourser 200M€ à Saint-Etienne Métropole.
Un prix raisonnable pour un stade de 42 000 places rénové pour 78 millions d’euros à l’occasion de l’Euro...


Ceux qui sont contre cette idée veulent nous faire croire que le stade appartient aux stéphanois, sachant que le club verse une location de 1,4 millions d'euros à la Métropole chaque année. C'est le prix de la location pour pouvoir utiliser le stade Geoffroy-Guichard.


Pourtant attention le stade n'est pas un bien collectif comme le sont par exemple le parc de l'Europe ou la plage de Saint-Victor, c'est ce que je souhaite montrer dans ce texte.

 
Il faut attendre les articles intitulés The pure theory of expenditures et Diagrammatic exposition of a theory of public expenditure de Samuelson en 1954 et 1955 et Theory of public finance de Musgrave en 1959 pour trouver une formalisation précise de la distinction entre les différents types de biens, à savoir d’une part les biens privés et d’autre part les biens publics.
La première caractéristique des biens publics correspond à l’absence de rivalité entre agents économiques. En effet, chaque consommateur bénéficie du bien dans son ensemble. Ce dernier ne se partage pas en quantités additives. L’indivisibilité de consommation d’un bien entre les individus est le critère fondamental de définition des biens collectifs. L’indivisibilité de consommation distingue les biens privatifs des biens publics. Les biens privatifs sont totalement divisibles.
Deuxième caractéristique:  le bien public est à la disposition de l’ensemble des individus. Cette caractéristique conduit à la gratuité des biens publics. Il n'y a pas d'exclusion d'individus par le paiement d'un prix.
Ces deux caractéristiques ne fonctionnent pas pour le chaudron...

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Vous comprenez  bien qu'aucun stéphanois ne peut entrer au stade comme il le souhaite et on a bien vu lors du match contre Manchester qu'il n'était pas facile d'obtenir une place.
Donc si le stade est vendu cela ne changera rien car aucun stéphanois ne peut actuellement se sentir propriétaire du stade...Pour y entrer il doit sauf visite gratuite payer sa place de match (exclusion par le prix) et parfois le stade est plein, donc il n'y a plus de place (rivalité entre consommateurs)...Donc c'est déja un bien privé comme une salle de cinéma. On ne comprend pas pourquoi le service public serait propriétaire d'un bien privé.

Mais il reste un problème qui a les moyens d'investir 200 M€ dans un stade? Comment rentabiliser cette dépenses? Tout le monde n'a pas les moyens financiers d'un club comme Manchester capable de débourser 120 M€ pour le transfert de ansfert de Paul Pogba... Mais un très bon joueur très médiatisé offre des possibilité de retour sur investissement. Par contre pour un stade il faut trouver des évènements....

14 juin 2017

Robert Beric Renard des surfaces

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En Ligue Europa (Groupe C) : Robert Beric permet à Saint-Etienne d'arracher un point à Mayence dans les dernières minutes...

Sur un coup franc de Théophile-Catherine dans le rond central, Soderlund, avec une détente assez exceptionnelle, s'élévait dans la surface et servait Beric qui trompait Lössl de près (1-1, 87e). Il est malin Robert, rusé comme un renard des surfaces.

Et oui on aime bien cette expression, le renard des surfaces ne vit que pour le but. Il est son obsession, sa raison de vivre. Pour lui, l’esthétique ne compte pas. Peu importe la façon, du tibia, du genou ou même de la hanche, l’important est de voir le ballon faire trembler les filets. Le tueur transforme tout ce qu’il touche en but. Tel un charognard, le renard des surfaces vient se nourrir de ce que les autres n’ont pas voulu ou n’ont pas su saisir. Ainsi, le ballon qui échappe à tout le monde trouve toujours refuge auprès de lui. Le renard semble alors bénéficier de la chance de se trouver au bon endroit au bon moment, mais non, c’est son flair, son sens de l’anticipation qui fait de lui un joueur différent. 

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Gerd Muller, renard parmi les renards, a résumé sa philosophie par le célèbre : « Dieu pardonne, pas moi ». Ainsi, l’Allemand rappelle par cette maxime que son rôle, le seul et l’unique, était de marquer. Ainsi, pour réaliser cette finalité, le renard attend longtemps, fait des appels souvent, ne reçoit le ballon que rarement mais revient toujours à la charge.

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