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Blog-Serge-FREYDIER

26 octobre 2019

Que se passe t-il dans la tête de François Hollande ?

 

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Ce que j'aime chez lui c'est son côté insaisisable...Encore une fois il surprend. 

C'est toujours intéressant de voir ceux qu'ils fait réagir. Qu'ils soient de droite ou de gauche , ce sont des dogmatiques enfermés dans des postures idéologiques. Ainsi avec François Hollande nous avons un formidable détecteur à individus figés dans des identités de cartons patte...

C'est bien pour cela que François Fillon lors de son dernier meeting lors des primaires de la droite et du centre  fin novembre 2016montre dans son discours qu'il n'a rien compris en clamant:"François Hollande, c'est un Paul Deschanel qui tombe du train toutes les semaines depuis cinq ans – et qui remonte, imperturbable, en souriant, dans son petit wagon"...On sait que Deschanel élu président de la République en janvier 1920, a eu des problèmes de santé mentale. Il était entre autres évènements tombé d'un train en direction de Montbrison. Comment le rigide Fillon peut-il saisir la complexité de F Hollande ?..Si Hollande a la fluidité du poulpe, Fillon a le syndrome du castor (avec sans surprise un passage chez les scouts). Donc le besoin d'être rassuré par des fondations simples et visibles et de faire barrage aux flots de l'imprévu ...

 

fog  Que se passe t-il dans la tête de François Hollande ? C'est la question que posait France 3 le lundi 7 avril avec le journaliste Franz-Olivier Giesbert ou FOG (photo).

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En 90 minutes, FOG montre que François Hollande n'est pas celui qu'on croit. Surnommé « Culbuto », « Mollande », « Flamby » ou « Guimauve le conquérant » par ses adversaires qui lui reprochent de ne jamais trancher et de manquer d'autorité, il est surtout pour  FOG « le Mozart de l'évitement ». Son fils déclare que quand on est dans une pièce avec son père on ne sait jamais par quelle porte il va sortir.

On comprend que le président est "sans aspérités"... "cet homme tant de fois méprisé, mais qui finit toujours, à force de calcul et de conciliation, à surnager au milieu des tempêtes". "Avec des adversaires qu'il ne combat jamais de face", qu'il use, rend fous, "mais toujours avec une infinie courtoisie".

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Dans le documentaire de FOG, Catherine Nay journaliste à Europe 1 nous livre une bonne analyse de la photo officielle.

François Hollande ne se voit pas en "roi soleil" enfermé à l'Elysée. Il est dans le jardin à l'ombre des arbres et loin du palais ensoleillé. Il est là comme un citoyen normal , une manche plus longue que l'autre.....

Dans son livre "Itinéraire secret" Serge Raffy  parlait de stratégie de l'araignée. Une araignée qui tisse lentement sa toile. Rien ne le rebute, ni les réunions sans fin, ni les salles des fêtes en province, ni les marchés.  Je parlerai plutôt de stratégie du Poulpe. Ce n'est pas un homme de clan, il incarne la souplesse, le rassemblement.  

François Hollande est né à Rouen, le 12 août 1954, dans un milieu bourgeois catholique. Mais ses origines lointaines sont plus modestes et du Nord, de Plouvain plus exactement. Plus loin encore ses ancêtres calvinistes viennent de Hollande et auraient fui les persécutions catholiques espagnoles. Le père, Georges Hollande, est médecin et possède une clinique ORL. La mère, Nicole, est assistante sociale. D'un côté un homme autoritaire, ombrageux, admirateur de Jean-Louis Tixier Vignancourt, qui se pique de politique au point d'essayer de se faire élire sur des listes d'extrême droite. De l'autre une femme enjouée, qui aurait plutôt des sympathies à gauche, pour Mitterrand notamment. On comprend que le jeune Hollande ait dû faire de gros efforts pour réconcilier ces contraires.

Dès l'enfance, plutôt que de se heurter de front avec le père, il préférera l'esquive. Idem pour affronter les frères de Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle qui ne passent pas pour des taquins. "Il était quand même élève dans une école des Frères chrétiens qui était une école très dure, il subissait des châtiments corporels et avait un père autoritaire. Sa manière d’esquiver, explique-t-il, c’était le sourire, le rire et souvent la causticité". 

 Son sourire, son côté jovial ? Une tenue de camouflage qui lui permet de se balader en terrain ennemi. Finalement sa cellule familiale et l'école chrétienne où l'on apprend à masquer ses sentiments lui auront servi d'entraînement quand il lui faudra déjouer les pièges du parti socialiste. En 1968, Hollande trop jeune ne lancera des pavés sur personne. Surtout pas dans sa bonne vieille ville de Rouen. Car c'est l'époque que son père choisit pour larguer sa clinique, ses amis et partir à Paris avec toute sa famille. Rupture du jour au lendemain qui laissera les deux garçons Hollande (François a un frère aîné musicien nommé Philippe) un peu désemparés. Le lieu d'arrivée ? Neuilly. À croire que Neuilly est le centre de gravité de la politique française. À croire également que Christian Clavier est lui aussi incontournable. Car au lycée Pasteur de Neuilly, le jeune François devient copain avec Clavier certes, mais aussi Thierry Lhermite. Il fréquente même un temps Gérard Jugnot et Michel Blanc. Imaginez si Hollande, qui se distingue déjà par son sens de l'humour, avait décidé de faire équipe avec les gars du Splendid ? On verrait aujourd'hui Hollande dans les Bronzés. Les Bronzés font de la politique par exemple… Mais voilà, l'humour pour François est une arme, pas une finalité. Ce qui l'intéresse finalement ce n'est pas de rire de tout mais au contraire de se confronter à des matières que le commun des mortels trouverait, disons-le, un peu chiantes.

Son fameux sens de l'humour! Excellent timing le plus souvent! Un exemple ci-dessous lié au fait que ce début de quinquennat est très marqué par la pluie!!  Au parti socialiste certains le qualifiaient de "monsieur blagues".


 

23 octobre 2019

Jean- Claude Kaufmann: identité, cherchez l'erreur

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Aujourd'hui dans les tentacules du poulpe, le sociologue Jean- Claude Kaufmann

– Dans son livre «Identités, la bombe à retardement» (Ed. Textuel), le sociologue Jean-Claude Kaufmann pointe trois grandes erreurs sur la notion d’identité.
En cette époque de crispations et de revendications identitaires, nous parlons tous d’identité en croyant savoir ce dont il s’agit, comme si cette notion allait de soi. Dans son ouvrage Identités, la bombe à retardement, le sociologue Jean-Claude Kaufmann rappelle qu’il s’agit au contraire d’une notion floue, dont la définition incertaine recouvre des enjeux politiques considérables, et pointe les trois erreurs principales que l’on fait à son sujet.


Première erreur: Croire que l’identité renvoie à l’histoire, à notre mémoire, à nos racines. En fait, c’est exactement le contraire. «C’est un travail de l’individu, explique le sociologue. L’identité renvoie à une subjectivité en vue de produire du sens» et résulte des multiples choix que l’on fait à chaque instant.
Jean-Claude Kaufmann rappelle d’ailleurs que «l’emploi inflationniste du terme ne date que d’un demi-siècle» et qu’avant, hormis dans l’administration, il était rarement question d’identité car l’individu était défini par les cadres institutionnels et les structures collectives qui le portaient. Avec leur dissolution, la question de l’identité est devenue centrale, ce qui est caractéristique des sociétés contemporaines.


Deuxième erreur: Confondre l’identité avec l’identité administrative, fondée sur des caractéristiques objectives de l’individu (sexe, date de naissance, couleur des yeux, etc). Aux yeux de l’administration, l’individu est défini par ses papiers. Mais l’identification administrative a été mise en place uniquement pour permettre à l’Etat de ne pas confondre une personne avec une autre. Cette vision étroite de l’identité ne saurait se confondre avec ce qu’elle est en réalité, à savoir «une production du sens de sa vie», souligne Jean-Claude Kaufmann. «D’autant que l’on n’a pas une seule histoire mais des histoires multiples. On puise dans ce stock pour constituer son identité et faire un totalité qui fait sens», explique-t-il.


Troisième erreur: Croire que l’identité est fixe, homogène, stable et fermée. «L’identité n’est jamais une ‘’essence’’ ou une ‘’substance’’[…]. En réalité le processus identitaire est en mouvement permanent», précise le sociologue.

De ces erreurs et confusions peuvent naître «l’engrenage pervers qui renforce les intégrismes identitaires», avertit Jean-Claude Kaufmann. D’où la nécessité, selon lui, «d’ouvrir et structurer le débat de façon plus rigoureuse» pour éviter les dérives potentielles.

  « L’individu se voit contraint de définir seul le sens de sa vie ». La définition de l’identité n’est pas simplement intellectuelle. C’est une lutte permanente pour la construction de l’estime de soi, qui subit un déficit structurel – chacun note chacun dans tous les domaines, il faut tout réussir dans la vie.

21 octobre 2019

Joseph Ponthus: A la ligne

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Dans le cadre de notre blog nous avons pris dans nos tentacules: Joseph Ponthus , un grand gaillard auteur du roman A la ligne.
Il raconte l'histoire d'un narrateur lettré devenu ouvrier intérimaire qui doit embaucher dans les usines de poissons et les abattoirs de Bretagne.


Joseph Ponthus est né en 1978. Après des études de littérature à Reims et de travail social à Nancy, il a exercé plus de dix ans comme éducateur spécialisé en banlieue parisienne où il a notamment dirigé et publié Nous. La Cité (Éditions Zones, 2012). Il vit et travaille désormais en Bretagne. Il a épousé une femme de la région. Ils vivent dans une maison non loin de la mer. Le jardin est plein d’hortensias. Il faut bien gagner un peu d’argent pour entretenir l’amour.


Joseph Ponthus va donc être intérimaire dans l’agro-alimentaire. Il ne part pas pour faire un reportage ni pour faire la révolution. C’est une période de transition. En attendant un vrai travail, se dit-il. Mais le travail à l’usine n’en est pas un faux. Certes pas. C’est même très dur. Cependant, il faut occuper la place qui est celle du moment. Avec dignité. En gardant dans la tête les noms, les mots, les chants qui font tenir debout.


«J’écris comme je pense sur ma ligne de production divaguant dans mes pensées seul déterminé/ J’écris comme je travaille/ A la chaîne/ A la ligne.» Aucune virgule, et une majuscule à chaque phrase, à chaque ligne ou presque. Des feuillets arrachés à l’épuisement, pris sur la vie quotidienne.
L'usine serait ma Méditerranée sur laquelle je trace les routes périlleuses de mon dyssée
Les crevettes mes sirènes
Les bulots mes cyclopes
La panne du tapis une simple tempête de plus
Il faut que la production continue
Rêvant d'Ithaque
Nonobstant la merde

A l'agence d'intérim on me demande quand je peux commencer.
Je sors ma vanne habituelle littéraire et convenue
"Eh bien demain dès l'aube à l'heure où blanchit la campagne"
Pris au mot j'embauche le lendemain à six heures du matin.


Si A la ligne s'inscrit dans une tradition qui est celle de la littérature prolétarienne, de Henry Poulaille à Robert Linhardt, en passant par Georges Navel, Joseph Ponthus la renouvelle ici de fond en comble en lui donnant une dimension poétique qui est l'autre nom de cette espérance de changer la vie, comme le voulait Rimbaud.

 

15 octobre 2019

Florence Cestac : une rebelle dessinatrice de gros nez

 

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Nous avons capturé dans les tentacules du poulpe une autrice de bandes dessinées , Florence Cestac qui a su trouver sa place dans le monde de la BD.

En Mai 68, à 18 ans, elle se révoltait avec beaucoup d'autres jeunes contre la société en place…

« Mai 68, On ne se rend pas compte, mais ça a été extraordinaire. Parce qu’avant c’était tout gris. L’avenir se résumait à trouver un mari, faire des enfants, s’acheter une maison, faire un crédit… En Mai 68, on a tout envoyé chier. La famille, la religion… Tout d’un coup, le ciel bleu s’est ouvert. On avait le droit de faire ce qu’on voulait. J’habitais Rouen (Seine-Maritime), je suis partie à Paris et là, j’ai fait ce que j’ai voulu. J’ai suivi toute l’évolution : le droit à l’avortement, la pilule… J’ai participé à des manifestations. »

À l’époque, autrice de BD, ce n’était pas commun pour une femme.

« Très jeune, j’ai su que je voulais dessiner. Dessiner quoi, je ne savais pas. Mais dessiner. Mes cahiers d’école étaient constellés de dessins. Je n’écoutais pas les cours. Je n’étais pas du tout une bonne élève. Chez les bonnes sœurs, je me faisais expulser. »

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Pourquoi dessiner des gros nez?

« Au départ, le gros nez, c’est un tic graphique qui annonce que ça va être une bande dessinée d’humour. J’ai été influencée par mes lectures de jeunesse ( Pépito , Popeye, Gaston Lagaffe ). C e sont des personnages qui avaient des gros nez. Alors je me suis dit : “Quitte à faire des gros nez, on va les faire très très gros.” »

Sa famille, Florence Cestac nous la raconte, sans concessions mais avec humour, dans tout ce qu’elle pouvait avoir de plus dur et de dysfonctionnel. La phrase-clé, résumant à elle seule l’ensemble de cette album, fut prononcée par son père à table : « - Si je me suis marié, c’est pour me faire servir. »

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C’est dans ce cadre, avec un géniteur très autoritaire dénué de toute affection envers ses enfants que Florence Cestac a passé une partie de son enfance. Ce père-là, c’est la caricature de tout ce que représentait cette époque : bon vivant, convaincu par son travail, violent, il est celui qui a su appuyer sur les bons leviers pour mener une carrière exemplaire et assurer une situation confortable à sa famille. Dans cette mesure, l’individu considère que tout lui est dû. Il est le bourgeois parvenu, méprisant l’ouvrier et n’aspirant qu’à s’élever dans la société, toujours à prouver que l’on peut réussir.

 

12 octobre 2019

Retour au théâtre avec Solo, Page et Boisselier

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Ouf! Enfin on peut retourner au théâtre après des mois de fermeture liés au Covid.

En ce mois d'octobre 2021 c'était donc un plaisir d'aller voir la pièce Dix ans après avec Bruno Solo, Mélanie Page et Julien Boisselier.

Cest un triangle entre les trois personnages où l'on va se poser beaucoup de questions sur les rapports entre homme et femme.

 Faut-il présenter son meilleur ami à la femme qu'on aime ?
Faut-il dîner tous les jeudis soir avec Bernard et Nicole ?
Les gens pauvres s’aiment-ils plus longtemps que les riches ?
Peut-on choisir son successeur quand on quitte sa femme ?
Un écrivain est-il forcément plus drôle qu’un assureur ?
Faut-il rompre avant ou après le dessert?

 

Ce qui domine, c'est qu'à tout moment un sentiment de manque vient perturber les êtres

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humains tout le long de leur vie. Et que chacun doit trouver des solutions pour remplir les vides. Ici on verra que les deux amis joués par Bruno solo et Julien Boisselier ont trouvé une méthode surprenante qui va mettre Mélanie Page dans de drôles de situations.

 

 

19 juillet 2019

Avec Marco Verrati

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J'ai souvent la chance de croiser des footeux, cette fois c'était à Paris celui qu'on surnomme « Il Gufetto ».

En plus il était champion d'europe depuis 4 jours et à la veille de son mariage.

Après avoir manquer l'Euro 2016 pour une pubalgie et être absent au mondial 2018 faute de qualification, Marco Verratti se blesse au genou gauche début mai 2021 et pense que le sort est contre lui. Écarté des terrains durant un mois, et réalisant un remarquable travail de réathlétisation avec le staff du PSG, le milieu de terrain passe par tous les états, du doute à l'espoir, où son sélectionneur Roberto Mancini attend la dernière minute pour le convoquer dans son groupe de 26 joueurs.

   J'ai vu un garçon trés disponible que j'ai félicité pour son titre. « Ben fatto Marco » (« Bien joué Marco »).

Pour la photo il se tourna face au soleil car de l'autre côté c'était trop sombre. Logique pour un gars aussi solaire qui a gardé la tête sur les épaules.

 

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Dans une interview il déclarait à propos de la célébrité: "Lorsque tu es jeune et que tu commences à gagner de l’argent du jour au lendemain et que les gens te reconnaissent dans la rue, les dérives peuvent exister et c’est parfois difficile. Mais j’ai décidé de ne pas changer d’amis. Ce sont les mêmes depuis tout petit! Je sais que beaucoup viennent faire les « faux amis » seulement à cause de fait que je suis footballeur. Je respecte tout le monde et je salue tout le monde, mais je sais faire la part des choses." "Pescara, c’est la terre où je suis né...Paris est une ville fantastique, mais tu ne peux pas changer la ville où tu es né. Ce sont les petites habitudes qui me manquent le plus, comme aller au bar de mes copains ou aller à mon resto préféré. Je sors aussi beaucoup ici, mais ce n’est pas pareil. Donc je rentre souvent à Pescara pour voir mes potes ou ce sont eux qui viennent… Mais je suis heureux ici!" 

18 juillet 2019

Rachid Mekhloufi: le foot en Algérie c'est sacré!

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Rachid Mekhloufi, est né le 12 août 1936 à Sétif.
C’est à l’USM Sétif, dans sa ville natale, que ce surdoué fait ses premiers pas de footballeur. L’Algérie est alors encore un département français. Il rejoint la Métropole en août 1954, âgé à peine de 18 ans, sur les conseils de M. Setboune, l’œil des Verts en Algérie. Cet enfant de famille nombreuse, six frères et soeurs au total, abandonne alors ses études de prothésiste dentaire, nécessité oblige, pour tenter de convaincre l’intransigeant coach Stéphanois Jean Snella, le temps d’un seul entraînement. Rachid Mekloufi découvrait aussi pour l’occasion, la joie de jouer sur une pelouse, pour la toute première fois de sa vie, habitué qu’il était à évoluer sur les terrains poussiéreux et brûlés de son pays. Une demi-heure plus tard, Mekloufi était engagé. « Pour qui connaît le football, sa classe apparaissait dès le premier toucher de ballon » précisait alors Snella. Ce dernier, impressionné, décidait même de l’aligner dans l’équipe dès le week-end suivant pour un match amical contre Grenoble. A côté de N’Jo Lea, son compère de toujours, il marqua trois des six buts de son équipe pour une probante victoire 6-0. Le début de l’histoire......

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Bien plus tard, il s'exprime en juillet 2019 dans le quotidien local (cliquez)sur la finale de la CAN avec l'Algérie:
"Quand l'Algérie gagne c'est la joie, l'euphorie même. Les gens sont heureux, cela leur permet d'oublier les choses qui se passent à l'heure actuelle au sein de l'Algérie. Comme partout ailleurs, quand il y a des problèmes, le football sert d'exutoire"
"Je ne suis que de loin la CAN, j'ai un peu délaissé le football en général mais je vais regarder la finale vendredi soir"

16 juin 2019

Pec met des Knar dans tous les coins coins...

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 Allez un selfie avec un drôle d'oiseau! 

Pec est le créateur des Birdy Kids. Ces oiseaux ronds et colorés, vous n’avez pas pu passer à côté si vous vous déplacez dans la région lyonnaise.
C'est l’un des plus anciens graffeurs lyonnais. C’est la deuxième génération, mais c’est l’un des plus anciens aujourd’hui. Et c’est celui, personne ne dira le contraire, qui a le plus défoncé le périph’ à Lyon. Les gens le respectent pour ça. Artiste depuis 1989 Pec réalise un Street Art ludique et coloré à la portée de tous. Un univers enfantin, rond, joyeux et coloré.

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« Je pars du principe que tu es suffisamment matraqué avec toutes les pubs, tous les slogans, tout ce que tu peux croiser sans t’en rendre compte et qui finalement pourrit ton quotidien visuel. Je mets une tâche de couleur, elle intervient sur la personne, ça lui donne le sourire, j’ai fait mon job »
« J’ai toujours été ancré BD et tout ce qui est enfantin. J’aime bien, c’est lisse, c’est doux, c’est propre, il y a des courbes, c’est pas agressif, ça me correspond. Je peux regarder toute la journée des Walt Disney, ça ne me dérange pas. Je vais rigoler comme mes gamins. »

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Il veut apporter de la joie aux passants et aux habitants grâce à ses drôles d’oiseaux colorés qui nichent dans la ville. L’artiste a nommé ce personnage emblématique « Knar ».

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Le « Knar », est un personnage limpide, facilement reconnaissable et qui donne le sourire. On le reconnaît par son air ahuri trimbalant ses ailes courtes, ses yeux qui louchent partout à Lyon. Les graffs de PEC décorent le paysage urbain lyonnais et attirent l’attention des amateurs de drôles d’oiseaux colorés.
Il est aussi présent devant la mairie de Saint-Etienne......

Street_Act_Pec C'est avec énergie que Fernando Davila un artiste stéphanois , impulse un crew Street Art sur la métropole stéphanoise.

En 2018 il déclarait au quotidien local: « Depuis quelques années, on constate que les artistes lyonnais installent leurs ateliers dans notre ville car les loyers ne sont pas très élevés. Mais ils vendent leurs œuvres à Lyon qui est la première place marchande de France en matière de street art. En organisant par exemple une vente aux enchères ( Palais SVV de Saint-Étienne), nous avons la volonté de ne pas laisser Saint-Étienne se transformer en ville-dortoir. Nous avons un gros potentiel d’artistes ici. Nous essayons de le faire vivre et évoluer. Cette vente est aussi un moyen de soutenir les jeunes artistes locaux. Dès qu’ils participent à une vente aux enchères, les artistes sont cotés automatiquement et obtiennent donc une vraie reconnaissance du milieu. »

10 juin 2019

Maéva Clemaron, aime jouer à la maison

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Si Maéva Clémaron n’est pas entrée en jeu vendredi soir au Parc des Princes contre la Corée du Sud (victoire 4-0 de la France avec des buts signés de Le Sommer, Renard (2) et Henry), la milieu de terrain du FC Fleury 91 a vécu ce match d’ouverture de la Coupe du monde de manière très intense.
"Il y avait beaucoup d’émotion. J’ai versé quelques larmes au moment de la Marseillaise. L’ambiance était impressionnante avec ce Parc des Princes plein, qui chantait. Je n’ai pas les mots. C’était énorme."


La n°10, doublure d’Amandine Henry, veut bien faire pour ce premier grand rendez-vous international. Elle fait partie d’une catégorie rare, dans un football qui se professionnalise de plus en plus chez les femmes : elle est la seule joueuse de l’équipe de France, avec Gaétane Thiney (cadre technique à la fédération française de football), à concilier le football avec une activité professionnelle, en l’occurrence l’architecture. Un emploi du temps certes chargé mais moins que lorsqu’elle était à Saint-Etienne.
Dans la Loire, elle suivait des études à l’École nationale supérieure d’architecture et découvre le plus haut niveau avec l’ASSE entre 2008 et 2017 : "Si je n'avais pas donné la priorité à mes études, je n'aurais pas pu obtenir mon diplôme", confie la milieu de terrain à l’AFP. "J'ai la chance de pouvoir exercer deux passions, en priorité aujourd'hui le foot, mais l'architecture c'est vraiment un équilibre pour moi. Par contre, je ne veux plus qu'elle impacte le côté foot."

Pas de doute cette jeune architecte doit aimer jouer à la maison.

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8 juin 2019

Wendie Renard la forte tête

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Wendie s'est offert un doublé dans un match d'ouverture de coupe du monde pleinement réussi contre la Corée.
Son mètre quatre-vingt-sept et son poste de défenseure centrale lui valent le surnom de « tour de contrôle » mais ses qualités vont bien au-delà. Effectivement, sa taille lui permet d’être quasi imbattable à la tête, d’abord défensivement mais aussi offensivement puisqu’elle marque souvent sur les phases arrêtées.

Tout cela commence ainsi:
Bien avant les grands stades et les grandes affiches, c’est sur un terrain avec vue sur mer, au pied de la montagne Pelée dans le nord de la Martinique, que Wendie avait tapé dans ses premiers ballons. A la fin des années 90, parmi les garçons, balle au pied, il n’y avait qu’elle ; petite fille longiligne au caractère bien affirmé. Une forte tête?

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10 avril 2019

Pierre de Villiers un général footeux

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Aujourd'hui dans les tentacules de notre blog La Stratégie Du Poulpe une sacrée prise:
Pierre de Villiers, l'ancien chef d'état-major des armées qui publie un ouvrage, Qu'est-ce qu'un chef ? (éd. Fayard). Après avoir critiqué la coupe de 850 millions d'euros du budget de la Défense prévue par Emmanuel Macron et Edouard Philippe, et la remise au pas effectuée par le chef de l'Etat et chef des armées, Pierre de Villiers a présenté sa démission le 19 juillet 2017.....     

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Lors de la dédicace de son livre il m'a confié "Bien aimer Saint-Etienne"...Si la météo avait été meilleure il aurait fait le chemin de la gare de Chateaucreux jusqu'à la librairie à pieds.
Il faut dire que c'est un passionné de foot...cependant son coeur bat plutôt pour les Canaris du FC Nantes.
"Ma carrière, je la dois à mon amour du foot". Dans toutes les garnisons où il a été affecté, dans toutes les missions qu’il a effectuées à l’étranger, il a toujours pris soin d’assouvir sa passion et de la faire partager.

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En 1998, nommé commandant à Mourmelon-le-Grand (Marne), il fait installer une télévision dans son bureau pour pouvoir suivre le parcours de Zidane et consorts lors de la Coupe du monde. "Cela m’a valu une popularité immédiate auprès de la troupe, tout le monde a compris qu’avec moi, on regarderait les matchs." "J'ai réussi ma carrière militaire aussi par le football, et c'est totalement vrai. Parce que ça me donne une proximité immédiate. Parce qu'ils voient dans le chef un chef, mais aussi un homme qui partage une passion avec eux."
C'est un footeux et un "troupier", comme il aime à se définir lui-même. "J’aime le collectif, l’action en commun, s’enthousiasme le général cinq étoiles. Le foot, c’est l’esprit de compétition, la gagne, mais aussi l’apprentissage que l’individu n’est rien sans le groupe. Ce poste de chef d’état-major, je veux l’utiliser pour aller au contact avec les hommes, me rendre sur le terrain aussi souvent que possible pour discuter avec les uns et les autres. C’est mon carburant."

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Dans l’armée, on dit souvent qu’il y a deux types de chef : les "grandes gueules" à la voix tonitruante et les leaders dont le charisme est plus diffus. Pierre de Villiers appartient sans conteste à la seconde catégorie. Cet officier à la carrière linéaire, qui a choisi la cavalerie blindée au sortir de Saint-Cyr, défend mordicus l’idée d’un commandement fondé sur la confiance et l’adhésion, qu’il résume par une formule : "L’obéissance d’amitié." "Un bon chef, explique-t-il, c’est celui qui s’intéresse aux autres et comprend ses subordonnés. Le dialogue précède l’efficacité. On est bien payé en retour : Le dialogue précède l’efficacité. On est bien payé en retour : en opération, un regard du chef suffit parfois pour se faire comprendre."
Avec un côté boy-scout assumé, il refuse le pessimisme ambiant : "Toutes les époques ont leurs difficultés, et les nôtres sont à relativiser. Il y a cent ans, les soldats étaient dans les tranchées, et il y a soixante-dix ans, c’était le débarquement en Normandie. On y arrivera, tous ensemble, comme d’habitude." 

28 février 2019

Henri Emile, la mémoire de l'équipe de France

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Henri Émile, 76 ans, a été l'intendant de l'Équipe de France de football pendant 22 ans. Il est aussi la mémoire vivante des plus grands succès du football français. Il a vécu la victoire en coupe du monde en 1998. L'enfant de Palavas-les-flots était présent à l'entrainement de l'ASSE ce mercredi 28 février 2019...


"Pendant 22 ans, j'ai été dans le staff de l'équipe A. Huit ans avant, j'avais été entraîneur adjoint de l'équipe espoir donc j'ai toute une carrière au plus haut niveau en tant qu’entraîneur adjoint et manager, avec un poste qui a évolué au fil du temps. Il y a eu des périodes difficiles, des échecs qui font partie de la vie du sport, mais surtout des succès avec tous les trophées qui existent au monde au niveau international. Dans les grandes compétitions, c'est une grande joie partagée avec toute la France, comme le Mondial 98."

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"La chose la plus forte en tant qu'homme sur toute ma carrière, ce sont toutes ces relations que j'ai pu avoir, même dans les sélections de jeunes. Tous ces joueurs internationaux que j'ai connus au début de ma carrière, je les retrouve toujours avec un grand plaisir. "
"Dans la victoire, ce que je garde en mémoire c'est notre départ de Clairefontaine pour la finale en 98, où on a mis une demie-heure pour quitter le château et arriver en centre-ville de Clairefontaine. Aimé me disait : "Riton, on n'est pas parti assez tôt, on ne va jamais être au Stade de France à l'heure". Je me rappelle de ce moment mais aussi du retour. On était bloqué sur le périphérique, on voyait des gens qui sortaient des voitures, qui jouaient au ballon et qui criaient. Et quand ils ont aperçu le bus de l'équipe, ils sont devenus fous. Quand on voit aujourd'hui les gens qui sont toujours stressés quand ils sont sur le périph'... alors que ce soir là tout le monde souriait et acceptait d'être bloqué, c'était quelque chose de fort."

26 février 2019

Véronique Gallo une vie de mère chargée

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Véronique Gallo est sur scène comme à la vie: une femme qui ne se prend pas au sérieux. Elle était ce lundi sur la scène du festival des Arts Burlesques.


4 enfants et 1 Bertrand qui croit toujours bien faire. Des chaussettes qui traînent, des leçons à faire réciter, un rôle de Maman-taxi, des week-ends sans temps mort, des nuits blanches et des matins tête de travers. Voilà le quotidien d’une maman … comme les autres !

Avec une énergie trépidante l'humoriste belge parle d'un sujet de société : la charge mentale, le syndrome des femmes épuisées "d'avoir à penser à tout".

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Même si le partage des tâches semble à peu près équitable dans votre couple, vous avez la sensation de devoir sans cesse vous organiser pour assurer le bon fonctionnement de votre foyer. Ce réflexe porte un nom: la "charge mentale", que la chercheuse Nicole Brais de l'Université Laval de Québec définit comme "ce travail de gestion, d'organisation et de planification qui est à la fois intangible, incontournable et constant, et qui a pour objectifs la satisfaction des besoins de chacun et la bonne marche de la résidence." Génératrice de stress, cette charge concerne surtout les femmes qui, en plus de leur emploi, s'assurent que la boutique tourne correctement.
Le partage des tâches ménagères reste, encore aujourd'hui, l'une des démonstrations les plus flagrantes des inégalités femmes-hommes dans notre société. Inscrite au sein même des foyers, cette inégalité n'a que très peu diminué au cours des 25 dernières années. Selon l'Insee, en 2010, les femmes prenaient en charge 64% des tâches domestiques et 71% des tâches parentales au sein des foyers. En 1985, ces taux s'élevaient respectivement à 69% et 80%.

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N'oublions pas aussi les charges dites émotionnelles. C'est la fatigue au réveil, l'angoisse de la séparation à l'école quand le petit ne veut pas vous lâcher, le soulagement d'être arrivée à l'heure au boulot, l'appréhension d'un RDV avec votre chef, redouter les devoirs en rentrant à la maison puis, la fatigue et l'épuisement sans arriver à relâcher la pression lorsqu'on se rend compte que le lendemain, il faudra tout recommencer. C'est donc cette incapacité à mettre notre cerveau en mode off.

18 février 2019

Patrick Bosso: Avé l'accent!

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Patrick Bosso sera en ouverture du Festival des arts burlesques le 21 février. Son spectacle intitulé Sans accent est l'occasion pour le quotidien local stéphanois de l'interroger sur l'accent.


Il répond ainsi: « l' accent marseillais me situe. Je peux lire n’importe quel texte, cet accent “pagnolise”. J’ai eu la chance de rencontrer Niels Arestrup qui m’a conseillé de garder mon accent. »
« En tournée j’aime entendre des accents différents. J’aimerais qu’à la télé, les gens qui viennent de Bordeaux ou Saint-Étienne gardent leur accent. Ça fait partie d’une personnalité. L’accent de Saint-Étienne, je le connais. C’est celui d’Aimé Jacquet. Je dirai aux Stéphanois de garder leur accent. »

17 février 2019

François Berléand, le fils de l'homme invisible

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On le voit sur la photo, ce jour là le soleil nous éblouissait. Qui ne connait pas François Berléand? On l'a vu dans une multitude de films ou de pièces de théatre. Très visible aujourd'hui, il pensait pourtant durant son enfance être invisible.


Il croyait être l'homme invisible. S'il en parle aujourd'hui de façon décomplexée, il a été suivi par des psychologues, qui l'ont finalement aidé à se détacher de cette croyance.
Tout a commencé par une phrase de son père concernant la série L'homme invisible. "Mon père, qui était russe et un peu alcoolique, m'a dit lors d'un dîner que j'étais le fils de l'homme invisible", raconte-il. "Or, j'ai eu la faiblesse de le croire. Cela m'a valu, non pas l'asile psychiatrique mais beaucoup de rendez-vous avec des pédopsychiatres et des psychologues."
"Je me suis retrouvé tout nu"
Au fil du temps, cette mauvaise interprétation a eu des conséquences plutôt surprenantes sur la vie du jeune François Berléand. L'acteur se souvient notamment d'un jour marquant. "Puisque je me croyais invisible, je ne comprenais pas pourquoi mes copains me disaient bonjour. J'ai donc pensé qu'ils m'avait reconnu grâce à mes vêtements. Alors, un jour, je les ai enlevés. Je me suis retrouvé tout nu. C'est à partir de ce moment-là que le pédopsychiatre est entré dans ma vie."

 

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" Je m'appelle François Berléand, j'ai presque onze ans et je ne prends pas la parole sans y avoir été invité par un adulte. Je mange de tout, même si je n'ai pas une grande passion pour les carottes bouillies, les endives ou les épinards. Mais ce que je déteste par-dessus tout, c'est le chou-fleur. Sinon, je ne pose pas spécialement de problèmes. Dans ma chambre, j'ai un piano, un Teppaz, un bureau et une grande armoire en teck.
Je suis AB négatif, ce qui est déjà très rare, et je suis le fils de l'Homme invisible. "

8 février 2019

Roschdi Zem et Marina Foïs de retour à Saint-Etienne?

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Ils avaient tourné le film Bodybuilder dans notre région en 2013...On va peut-être revoir Roschdy et Marina.

Pour le tournage de la nouvelle série Canal +, « Les sauvages », réalisée par Rebecca Zlotowski, avec Roschdy Zem, Amira Casar et Marina Foïs, production recherche les profils suivants :


1500 figurants recherchés :
- des hommes et femmes de tout âge, tous profils. Vous incarnerez des supporters pour tourner plusieurs scènes dans le stade Geoffroy Guichard
- des joueurs de foot possédant un très bon niveau, capable de dribler, dans le but de jouer une scène de match.
- des hommes et femmes 60/70 ans pour incarner des retraités
Tournage : prévu entre le 5 mars et le 9 avril (1 à 3 jours de tournage selon les rôles) à Saint-Etienne

Et pour participer à ce casting, rendez-vous mercredi prochain, le 13 février à l’ancien Palais des spectacles, vers la plaine Achille à Saint-Etienne, de 10h à 18h.


Synopsis : Un samedi de mai, à Paris. Sur les affiches et les écrans, un visage souriant promet à la France que « l’avenir, c’est maintenant ». Pour la première fois, le favori de la présidentielle est un candidat d’origine algérienne. Le même jour à Saint-Étienne. Dans la turbulente famille Nerrouche, c’est la fièvre des préparatifs de mariage. On court, on s’engueule, on s’embrasse… Mais le jeune Krim, témoin du marié, ne cesse d’aller et venir, en proie à une agitation croissante dont personne ne comprend la cause. Est-ce l’atmosphère de malaise entourant l’alliance entre un Kabyle et une Arabe ? La rumeur selon laquelle le jeune époux est homosexuel ? Ou bien est-ce le flot de SMS que Krim reçoit de son mystérieux cousin ? En vingt-quatre heures seulement, tous les fils se nouent et se dénouent : la collision entre le destin d’une famille et les espoirs d’un pays devient inévitable.


13 janvier 2019

Patrice Evra: I love this game!

 

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Lors du déplacement à Saint-Etienne avec l'équipe de France (France Danemark) j'avais vu un joueur très disponible et prenant le temps d'échanger quelques mots avec les personnes présentes.

  C'est un joueur parfois incompris dans ces réaction. On ne savait peut-être pas tout sur son inconscient.

En effet quelques années plus tard en janvier 2022, il sort son livre autobiographique "I love this game".  Patrice Évra s'est confié lors d'interviews sur les agressions sexuelles qu'il a subies dans son adolescence de la part de son principal de collège. "J’avais 13 ans et je suis resté avec ce poids toute ma vie."

Il faudra attendre la rencontre avec "la femme de ma vie", Margaux, pour que Patrice Évra ait "le déclic". Sa fiancé a "réussi à enlever cette toxique masculinité en lui".

"Je bloquais toutes mes émotions. Je ne pleurais plus. Elle a été comme mon psychologue", raconte Patrice Évra. C'est en regardant une émission sur des pédocriminels que l'ancien joueur de Manchester United s'est "effondré en larmes" et a raconté son histoire à Margaux. "Tout est sorti d’un coup. On a pleuré ensemble."

Si l'ancien capitaine des bleus raconte son agression sexuelle dans ces quelques pages, ce n'est pas pour lui, "mais pour les enfants qui sont dans cette situation. Il faut dénoncer, même si ça vient de ta famille et que tu peux envoyer ton père en prison. C’est important parce que sinon, tu vas vivre avec ce traumatisme."

 

 

12 janvier 2019

Retour dans les années 80 avec les Bogdanoff

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Moi qui regardait à l'époque leur émission Temps X, j'ai eu la chance de les rencontrer.

Leur mort en janvier 2022 est une triste nouvelle. Comme à chaque disparition de personne incarnant une période de notre vie c'est un peu une part de notre vécu qui s'éteint.

 

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Chacun d'entre nous peut avoir un moment de nostalgie. Se sentir nostalgique permet de renforcer de façon positive le sens que l'on donne à sa vie. À nouveau le lien social participe à ce sentiment d’appartenir à un groupe ou une communauté grâce à des souvenirs communs que l'on aime se remémorer ensemble.

Avec la mort des frères Bogdanoff, plus d'une personne s'est retournée vers les années 80 en repensant à leur émission et à cette période. Dans ce sens, la nostalgie générationnelle donc en groupe, fait du bien et elle donne un sentiment d'appartenance.
Loin d'être anodine, la nostalgie est donc souvent sous-estimée ou reléguée aux regrets ou aux ruminations. Bien au contraire, utiliser la nostalgie régulièrement dans sa vie pour se remémorer un épisode en particulier ou ce qu'on était, permet de se sentir appartenir à un groupe et aide à construire des bases solides pour poursuivre ses objectifs de vie.


Dans les années 1980, l’émission des frères Bogdanoff a été, pour la première fois à la télé française, une porte ouverte sur la science et la science-fiction.
Dans un décor de carton-pâte évoquant l’intérieur d’un vaisseau interstellaire et leurs costumes imitant les combinaisons spatiales des héros de SF, les frères Bogdanoff ressemblent à des explorateurs, des pionniers envoyés par la télévision pour nous offrir de la vulgarisation scientifique à la télévision.


Jusqu’à l’incroyable succès de Star Wars, la science-fiction n’intéressait pas grand monde dans les bureaux des décideurs de la télévision française. Mais, avec le succès planétaire du film de George Lucas, tout change : robots, vaisseaux spatiaux, rayons laser et planètes lointaines deviennent tout d’un coup à la mode. Au point que Jacques Mousseau, directeur des programmes pour la jeunesse de TF1, confie à deux nouveaux venus qu’il vient de voler à Antenne 2 la présentation de la première émission consacrée à la science-fiction en France. Ces présentateurs s’appellent Igor et Grichka Bogdanoff, l’émission s’appelle Temps X et, pour les téléspectateurs qui la découvrent au printemps 1979, la télévision ne sera jamais plus tout à fait la même. 

12 janvier 2019

Zak Khchaï : comment changer notre regard sur notre corps?

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L'émission "Belle toute nue", longtemps diffusée sur M6, revient sur TFX en ce mois de janvier 2022. Ce programme vise à aider les femmes rondes à s'accepter dans leurs corps, sans régime, en changeant d'état d'esprit.
La chaîne a fait appel au coach en développement personnel Zak Khchaï que j'avais croisé à Saint-Etienne pour la présentation de son livre "joie dans ta vie" .

 

Zak avait des complexes sur son physique. "J'ai longtemps été complexé par mon image, mon poids avant enfin d'assumer mon corps comme il est". Il promet d'aider les participantes à changer de regard sur leur corps "sans régime ou opération, juste avec un grand changement d'état d'esprit".
Selon Zak: "On est aujourd'hui dans un monde où parfois la positivité est une obligation, on doit être heureux de tout. Alors qu'en réalité ce n'est pas vrai. Avec les témoins, j'explique que le fait de s'obliger à s'aimer est impossible. Il y a toujours des jours où on ne s'aime pas. Et c'est là qu'on doit dans sa tête s'accepter. C'est par cette phase là de l'acceptation de soi que vient le respect. "
"A force de subir ces petites remarques chaque jour, la personne perd confiance en soi. Elle se sent moins bien. Ce complexe vient souvent d'un harcèlement : scolaire, familial, professionnel. On évoque cela dans l'émission avec notamment la notion de "relation toxique" au sein de sa propre famille. Il faut identifier, couper cette relation pour se réparer soi et ensuite gérer ce problème. "
"Une fois qu'on a un truc dans la tête, les complexes sont difficiles à dégager. L'idée de ces séances de coaching est donc de remettre en place la pensée positive dans sa vie et accepter comment on est. "

11 janvier 2019

Moix et l'objet du désir

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 Ce post n'est ni un soutien à l'écrivain, ni sa critique. C'est juste un retour sur une période où une nature exprimée de façon trop spontanée va vite se confonter au "tribunal des réseaux sociaux."  Dans le blog la stratégie Du Poulpe j'attrape dans mes tentacules des individus qui sont loin de mes pensées et heureusement car quel est l'intérêt de se confronter à des clones de soi même?

 

Selon Spinoza "le désir est l'essence de l'homme". Et il considère qu'il n'y a pas de désirable en soi. Nous ne désirons pas une chose parce que nous la désirons bonne, nous jugeons qu'elle est bonne parce que nous la désirons. L'essence de l'homme est de désirer , de vouloir et de juger bon ce qu'il désir. Il n'y a donc pas de désirable en soi mais du désirable pour chacun de nous.
Le désir est actif lorsqu'il permet d'exprimer notre nature et passif quand il procède d'une nature extérieure à moi (exemple la publicité).


Le désir de Moix a suscité la polémique avec une interview à Marie Claire ,
Surtout avec les dernières questions:
Est-ce que la jeunesse vous éblouit ?
Pas forcément, non. Ce n'est pas un critère. J'ai eu la chance de croiser Fanny Ardant chez Gérard Depardieu, je ne sais pas quel âge elle a, mais elle est ex-traordinairement belle.
Ça veut dire que vous pourriez aimer une femme de 50 ans ?
Ah non, il ne faut pas exagérer ! Ça, ce n'est pas possible.
Vous vous rendez compte que c'est horrible pour les femmes ?
Je vous dis la vérité. A 50 ans, je suis incapable d'aimer une femme de 50 ans.
Pourquoi ?
Parce que.
Expliquez-moi.
Je trouve ça trop vieux. Quand j'en aurai 60, j'en serai capable. 50 ans me paraîtra alors jeune.
Ça vous dégoûte physiquement ?
Non, ça ne me dégoûte pas. Mais ça ne me concerne pas, ça ne me viendrait pas à l'idée. Elles sont invisibles. Je préfère le corps des femmes jeunes, c'est tout. Point. Je ne vais pas vous mentir. Un corps de femme de 25 ans, c'est extraordinaire. Le corps d'une femme de 50 ans n'est pas extraordinaire du tout. Mais je ne suis pas dans la pathologie des mecs qui ne peuvent tomber amoureux que d'une femme de 25. J'en suis capable pour une femme de 40.

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Rapidement, la polémique a enflé sur le net l'écrivain a reçu un torrent d'insultes et de très nombreuses personnalités ont voulu répondre à Yann Moix, n'hésitant pas à user d'humour pour pointer ses propos jugés sexistes. Certaines célébrités quinquagénaires ont même posté des photos pour montrer que leur corps est désirable.
Mais si on reprend le début avec Spinoza ce n'est pas le sujet. En lisant bien Moix on comprend bien qu'il ne dit pas que ces quinquas ne sont pas désirables mais que lui ne les désire pas pour le moment.
Ce qui est confirmé Il y a quelques jours, par la réponse de Moix à Marc-Olivier Fogiel: "Ce n'est pas de ma faute. On n'est pas responsable ni de ses goûts, ni de ses penchants, ni de ses inclinations (...) Les femmes de 50 ans ne me voient pas non plus, vous savez. Je ne les intéresse pas. Elles ont autre chose à faire que de se trimballer un névrosé qui, toute la journée, écrit, lit, s'intéresse à des choses que seuls les enfants passionnent."

Dans le cadre du blog La Stratégie du Poulpe nous proposons donc le terme d'affectocentrisme pour caractériser le jugement de l'autre ou d'une situation à partir des sentiments que cela nous inspire. C'est ce qui domine, je ne crois plus à la rationalité individuelle selon des valeurs ou des objectifs sous la contrainte de moyens...Ce ne sont que des justifications.

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