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Blog-Serge-FREYDIER

24 septembre 2017

Xavier Court un vert très net

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Xavier Court était à l'inauguration de la foire de Saint-Etienne.
 Stéphanois de naissance et entrepreneur à succès, il avait rejoint l'AS Saint-Etienne en tant que membre du Conseil de surveillance en 2016.

Il est resté très attaché à Saint-Etienne où il a vécu avec son père, ex-dirigeant de Manufrance, l’épopée des Verts dans les années 70.
"Les exploits de l'ASSE ont bercé mon enfance. Des posters de l'équipe de 76 tapissaient ma chambre. J'ai eu la chance de beaucoup voyager et le Chaudron reste l'un des pus beaux endroits au monde. C'est surtout là où il y a la plus belle ambiance"

Xavier_Court_web


⦁ Après de brillantes études et des expériences réussies au sein de grandes marques internationales (Danone, Lu, Belin..), il a cofondé, en 2011, le Groupe vente-privee, devenu le leader mondial dans son activité qui devrait atteindre les 3 milliards de chiffre d'affaires. Le groupe n'a cessé de se diversifier ces dernières années et Xavier Court a notamment dopé la croissance de la filiale "Entertainment", dont le chiffre d'affaires a explosé en 2016. Depuis 2009, il est également vice-président et administrateur de la Fevad, organisation représentative du secteur du commerce électronique et de la vente à distance, dont l'une des missions est d'agir en faveur du développement durable et éthique du commerce électronique en France. En 2013, il a été élu ⦁ "Personnalité e-commerce de l’année" par le magazine E-commerce.

20 septembre 2017

Rocheteau un vert au Portail Rouge

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J'ai fait hier un selfie nostalgie avec l'ange vert. Le saviez-vous Dominique Rocheteau était dans les années 70 un lycéen du Portail Rouge.
   La disparition de ce lycée stéphanois est prévue à plus ou moins long terme par les technocrates de la région. Vous savez le genre de zigoto qui ne sort pas le nez des statistiques enregistrées sur son ordinateur. Pourtant un bahut c'est avant tout un morceau de l'histoire d'un quartier, d'une ville.


            Dominique Rocheteau fait partie de cette longue histoire. Comme joueur il a  passé neuf années  à Saint-Etienne, de 1971 à 1980.
"J'avais 16 ans et Saint-Etienne me paraissait fidèle à sa réputation de ville noire, comparée à ma Charente-Maritime natale. Au début, j'habitais près du cours Fauriel"
 . "Nous habitions dans un appartement, livrés à nous-mêmes. "J’avais 16 ans et jusque-là toujours mené une vie de pensionnaire." 

 

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"J'allais au lycée de la rue du Portail-Rouge : mes parents ne m'avaient autorisé à partir pour l'ASSE qu'à la condition que je poursuive mes études. "
"Tous les soirs, je traversais la ville en tramway pour me rendre à l'entraînement. J'ai failli rentrer chez mes parents plusieurs fois ! Heureusement, il y avait les Stéphanois ! "
"Tout cela a duré deux ans. J’ai fait ma première et ma terminale. Je travaillais correctement mais je me suis rendu compte qu’il était trop difficile de mener les deux parallèlement. La seconde année, je ne travaillais pratiquement plus au lycée, je n’avais qu’une envie: m’entraîner avec les professionnels afin de saisir ma chance (…). Je me suis fait coller au bac avec une note éliminatoire en maths".

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« J’ai disputé mon premier match pro avec Saint-Étienne en 1973 contre Nancy. J’avais alors dix-sept ans et je ne me rendais pas compte de l’événement. Il est vrai qu’à l’époque j’allais encore au lycée. Je me souviens de la joie éprouvée lorsque le soir après les cours, j’allais m’entraîner  avec Robby (Herbin). Je n’ai pas oublié le trac qui m’a envahi au moment de pénétrer dans l’arène de Geoffroy-Guichard. Un trac qui ne m’a jamais quitté depuis. J’étais heureux mais en même temps pas très fier. J’avais peur de ne pas être à la hauteur. De ne pouvoir tenir les 90 minutes de la rencontre. Après, il ne restait que la joie immense d’avoir disputé mon premier match chez les pros. »

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Sur le site envertetcontretous.fr un ancien élève témoigne: "Je me souviens très bien de Dominique Rocheteau au lycée du Portail Rouge. J'avais joué quelques minutes contre lui sur un terrain de hand en goudron. Il était hallucinant de facilité. Impossible de lui prendre la balle. Quel souvenir !"

18 septembre 2017

Un fauteuil dans les villes

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Je ne pensais pas un jour me retrouver assis dans un fauteuil dans une rue de Saint-Etienne. Le fauteuil était invité par les commerçants du Centre Commercial Dorian.

   C'est l'idée du photographe QuenT. qui propose de prendre la pose sur son fauteuil.  . Depuis le mois d’Août 2015 il va à la rencontre des gens  le temps d’une photo.

"J’ai fait ma première séance au Mont Brouilly, je suis originaire du Beaujolais... Alors que j’étais en repérage, j’ai posé mon fauteuil avec une vue sur Saint-Lager et Belleville. J’ai vu 3 jeunes en balade dans le coin et je me suis permis de leur demander de s’installer sur mon fauteuil le temps d’une photo. Ils ont répondu avec enthousiasme et ont pris place sur le fauteuil. Il s’agissait d’un couple de jeunes américains et de leurs amis français alors en découverte du Beaujolais." "A travers mes photos, j'aimerais porter mon regard sur des villes et villages et montrer les français tels qu'ils sont "

Le photographe préfère rester derrière l'objectif, mais le voici de dos avec son fauteuil. 

                Vous pourrez découvrir toutes les photos sur les réseaux

quentttttttttttttttttt


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4 septembre 2017

Lettre ouverte d’Anny DUPEREY au sujet du Levothyrox.

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Je publie une lettre de madame Duperey que j'avais rencontrée à la fête du livre, sachant que je suis aussi un utilisateur du Levothyrox modifié en avril.....

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Bonjour,

Je suis traitée depuis une douzaine d’années pour hypothyroïdie, compensée jusqu’à ces derniers mois sans aucun problème, par la prise de ce médicament.

Je fus avertie par mon pharmacien du changement d’excipient dans le Levothyrox, ce qui ne m’a aucunement inquiétée, et j’ai continué à le prendre en toute confiance.

Des malaises très inquiétants sont alors apparus en rafale, et pas une seconde je n’ai pensé qu’ils étaient la conséquence de ce changement de formule ! Aucune méfiance ! Ce n’est que lorsque j’ai lu la pétition mise en ligne dernièrement que j’ai compris ce qui se passait…

C’est pourquoi je suis particulièrement révoltée lorsque j’ai lu des propos dans le style « Tout changement est anxiogène… », surtout chez des patients soumis, de par leur pathologie, à des « troubles de l’humeur » - comme si nous étions des imbéciles influençables, des faibles d’esprit prêts à « se faire des idées » pour un rien. C’est insultant.

Moi, je n’ai eu aucune angoisse préalable, nulle inquiétude.

POURTANT… sont apparus par ordre d’entrée en scène :

- Maux de tête et vertiges – au point de demander à faire un echo-doppler de circulation cérébrale, fin Avril, avant de partir tourner à l’étranger. Résultat : rien d’anormal.

- Crampes au réveil, retour de douleurs articulaires au niveau des hanches – qui m’ont rappelé les heures sombres ou je m’empoisonnais avec des Statines (abandonnées pour « intolérance majeure »)

- Faiblesse musculaire telle que j’ai dû abandonner l’exercice physique, pourtant doux, qui m’était salutaire.

- Constants problèmes digestifs et intestinaux – que la bienséance m’interdit de décrire.. . mais qui vont jusqu’à s’avérer socialement handicapants !

- Epuisement tel, que pour assurer une journée de tournage, je me vois contrainte de prendre moulte cafés, ou du Guronsan pour « tenir » la journée – après, je m’écroule.

- J’ai fait par deux fois un contrôle sanguin, car je me sentais « comme si » j’étais de nouveau en hypothyroïdie – dosage normal, pour ma part. Donc, je ne comprenais rien.

L’on m’a rapporté que le directeur de ANSM a affirmé à la radio, Samedi dernier, que cette nouvelle formule du LEVOTHYROX avait court dans toute l’Europe. C’est faux. Les français sont les seuls « cobayes ». Quand un responsable si haut placé profère un si énorme mensonge, ce n’est pas très bon signe…

J’ai entendu aussi affirmer que ces malaises étaient « transitoires » - comment le savent-ils, puisque les malades français sont les premiers à expérimenter cette formule ? Et que veut dire « transitoire » alors qu’apparemment, aucun des effets secondaires ne faiblit au fil des mois ?

Puisque tous nos pays voisins ont refusé cette nouvelle forme catastrophique du LEVOTHYROX , que les Pays-bas l’ont abandonné après l’avoir testé, va-t-on favoriser une sorte de « marché noir de l’ancienne formule » à nos frontières, comme pour le tabac ?

Quand on sait que ce produit est VITAL pour des milliers de personnes, dont on pourrit la vie sans même qu’elles sachent pourquoi on les oblige à subir cela, c’est un honteux scandale.

Messieurs, Mesdames les journalistes, au nom de toutes ces victimes d’effets secondaires, alors qu’à ma connaissance NUL ne se plaignait de l’ancienne formule, investiguez, faites votre métier en cherchant quel est l’intérêt caché de cette honteuse manipulation.

Ha ! J’oubliais un autre effet secondaire :

Moi qui suis d’un caractère doux, je suis en permanence exaspérée. Serait-ce par hasard dû à la colère d’être contrainte d’ingurgiter un produit qui me fait à présent plus de mal que de bien ?? Bien sûr que non ! Nos responsables de la santé publique vous affirmeront que cette mauvaise humeur est due à la faiblesse de ma thyroïde… Evidemment !  

Anny DUPEREY         

 

 

28 août 2017

Anne Roumanoff et Sciences Po 1986

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C'est la marraine du 14ème festival des Arts Burlesques de Saint-Etienne.

Revenons un peu sur sa bio marquée à la fois par un désir de STABILITE et de SOUPLESSE.

Le saviez-vous, Anne Roumanoff ne voulait pas devenir comique!  A 17 ans, après des études secondaires au lycée Carnot, Anne Roumanoff entre à l'Institut d'études politiques de Paris (communément appelé "Sciences Po") tout en continuant à prendre des cours de théâtre. Après l'obtention de son diplôme en 1986.Cette année 1986, la promo de Sciences-Po réunissait donc des élèves nés en 1962, ou dans ses environs, et qui complétaient, dans la fameuse école de la rue Saint-Guillaume, un cycle entamé en 1984. Parmi ceux-ci, on recense notamment les noms des étudiants Frédéric Beigbeder, Claude Chirac, Isabelle Giordano, David Pujadas, Jean-François Copé, Anne Roumanoff, Arnaud Montebourg, Alexandre Jardin et même, inscrite sous son identité civile, celle que tout le monde connaissait déjà sous le pseudo de Frigide Barjot. que Lionel Blaudeau, David Pujadas, Jean-François Copé, Frédéric Beigbeder et Isabelle Giordano..., elle fait un passage éclair au Club Med, où chaque soir elle joue ses sketchs.

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J’ai fait Sciences Po parce que j’avais peur de ne pas arriver à gagner ma vie comme comédienne. C’était ma grosse hantise. J’ai commencé très tôt à faire des sketches, dès l’âge de douze ans puis j’ai suivi la classe pour ados du cours Florent. Et je me suis aperçue très vite que la plupart des comédiens étaient au chômage. C’était marqué dans les brochures de l’Onisep. J’ai pris conscience très tôt de la précarité de ce métier. Donc, Sciences-Po, c’était pour pouvoir être journaliste si jamais je n’arrivais pas à être comédienne. Car c’est l’autre métier qui m’aurait attiré. On rencontre des gens, on pose des questions et comme je suis curieuse, cela m’aurait plu aussi. J’ai choisi Sciences Po parce que cela ne durait que trois ans mais même quand j’y étais, je n’ai jamais arrêté le théâtre.

Personne ne me parlait de Science Po, jusqu'à la parution, en 2004, du livre d'Ariane Chemin sur la promo 1986 (http://www.liberation.fr/culture/01012354200-promo-monstre-a-sciences-po) Tout le monde a voulu alors savoir qui était ami avec qui et qui débinait qui. Le truc a pris de l'importance. Le fait de le dire sur scène, c'est, il est vrai, pour aller contre l'image que j'ai eue trop longtemps, lorsque beaucoup m'identifiaient au personnage de Bernadette, une gourde du Midi. Je la jouais peut-être trop bien. J'ai une famille atypique. J'avais soif de conformisme, mais mes parents ne rentraient pas dans le moule. Ils étaient un peu babas tout en habitant dans le XVIIe arrondissement, à Paris. Donc une famille quand même bourgeoise. Et athée, alors que j'aurais voulu avoir une religion affirmée, juive ou catholique. J'avais aussi des origines étrangères, mais jamais vraiment assumées. J'étais de nulle part. Je suis fascinée par ceux qui possèdent une maison de famille, qui vivent selon des codes sociaux très clairs et qui portent des chemises Lacoste de père en fils. Alors je suivais les modes comme une nouille. Arrivée à Sciences po, j'ai acheté un collier de perles à Prisunic et un faux foulard Burberry. Je m'adaptais tant bien que mal. Ce dont je suis très reconnaissante à mes parents, c'était du " rien n'est impossible ". Un jour, mon père m'a demandé : " Tu te donnes jusqu'à quand pour échouer ? " C'était un peu provo, je pense, mais il ne m'a jamais empêchée de continuer.

Je me force enfin à équilibrer les piques contre les uns et les autres. J'aime qu'on ne sache pas si je suis de droite ou de gauche. Je suis adepte de l'équilibre en toute chose. En plus, je ne suis fondamentalement ni à droite ni à gauche.

24 août 2017

Robert Beric, mercato et passions tristes

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Vous le savez dans le cadre de la stratégie du poulpe et du poulpe vert nous prenons dans nos tentacules des exemples où des individus sont affectés par des situations.


  Dans la sphère football, le mercato traduit des déplacements d'un club à un autres. Si les corps des footeux se mettent en mouvement pour partir c'est qu'il espère plutôt un affect de joie avec ce nouveau club. En effet il pense que leur force vitale dans ce nouveau cadre va augmenter. Bref jouer dans le meilleur contexte possible. Un club de foot comme d'autres endroits est un MESA. Un Micro Espace Support d'Affections. Donc un espace avec des objectifs et des valeurs sous la contrainte de moyens et de normes. Avec des façons de faire et d'être qui forcément affectent ceux qui sont présent dans cette espace. 
     Avec l'arrivée du nouveau coach Oscar Garcia à Saint-Etienne, le contexte à changé après le départ de Galtier et il semble moins favorable pour l'attaquant Robert Beric. Sur 3 matchs il n'a jamais joué, il est pourtant en principe un sacré renard des surfaces.


Selon Spinoza:  Il y a des passions qui augmentent notre puissance d’agir. Ce sont les passions de joie. Il y a des passions qui diminuent notre puissance d’agir. Ce sont les passions de tristesse. Les passions tristes, c’est l’effet sur moi de la rencontre avec des corps qui ne me conviennent pas. La passion triste, elle est l’effet sur mon corps d’un corps qui est saisi sous l’aspect où il n’a rien de commun avec le mien.
    Pour notre exemple Oscar et son staff--->Affectation-->Beric-->Tristesse

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    Quand un objet extérieur vous affecte d’une passion triste, c’est parce que vous saisissez cet autre corps comme incompatible avec le vôtre. Oscar Garcia dit sur Robert Beric: "le joueur est là.
A lui de savoir s'il veut lutter ou non pour jouer"
Selon Spinoza seules les passions joyeuses, et non les passions tristes, m’induisent à former une notion commune. Si Beric sent que cela ne va pas coller, pourquoi s'obstiner?

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C'est l'inverse pour le milieu de terrain Bryan Dabo: « Tout aurait changé, Depuis le début de l’année, c’est une saison récurrente. Je ne suis pas ici pour critiquer l’ancien coach parce que s’est unique ce qu’il fait ici au sein des Verts. Mais aujourd’hui je suis concentré sur le nouvel entraineur. Après avoir passé une saison difficile, je revis une nouvelle renaissance…(…) je vais tout faire pour faire oublier la saison dernière »      Oscar et son staff--->Affectation--->Dabo--->Joie « Je revis et ça se voit sur le terrain, ça se voit dans mon attitude, dans mes déplacements, dans les ballons que je joue. Je suis vraiment relaché. J'ai beaucoup travaillé durant la préparation. Il n'y a pas de secret, c'est un nouveau départ. C'est venu en travaillant pas en claquant des doigts et en disant qu'il y avait un nouveau coach ». Contre Amiens il a marqué deux fois. Fou de joie il a célébré ses buts avec les deux kops et il à retiré son maillot....

Bilan: Robert pour retrouver la joie doit-il trouver un nouveau club avant la fin du mercato d'été? Depuis mardi soir, des supporters de l'ASSE se mobilisent pour sauver la peau de Robert Béric. À une semaine de la fin du mercato, le nom de l'attaquant Slovène revient avec insistance dans les rumeurs de départs. Un supporter a lancé une pétition "Pour que Robert Béric reste à l'AS Saint-Etienne" sur le site Change.org.

21 août 2017

Budgets de L1: que faire face au PSG?

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J’ai pu voir les sympathiques dirigeants d’Amiens avant le match au chaudron : à gauche le président JOANNIN Bernard et au centre Louis Mulazzi le président délégué.

« C'est la première fois qu'une équipe picarde monte en Ligue 1. Emmanuel Macron notre nouveau président est Amiénois, il m'a titillé. Il a réussi, il a été bon. Il fallait qu'on soit bons aussi. Je lui ai offert un maillot dédicacé avant le match, ça nous a porté bonheur. Vous savez à Amiens, on est dans une région qui souffre énormément. On a Whirlpool qui va fermer, j'adresse aux salariés de Whirlpool tous mes voeux. Le foot doit leur donner ce soir un peu de joie des cette vie difficile » B Joannin

  Mais samedi 19 juillet Amiens SC, perdait 3-O face à Saint-Etienne. C’est donc une troisième défaite après 3 matchs en L1. C’est sans doute dur à digérer pour le club car la saison 2016/2017 de Domino’s Ligue 2 restera à jamais dans les mémoires. Avec 66 points au total et 6 victoires sur les 6 derniers matchs, l’Amiens SC avait validé sa montée historique en Ligue 1 Conforama le 19 mai 2017 sur le terrain du Stade de Reims avec une victoire 1-2 et un but d’Emmanuel Bourgaud à la 96ème minute.

amiensssssss

   Quand on consulte le classement des budgets, on comprend que ce ne sera pas facile pour eux :

1. PSG 540 M€
2. OL 240 M€
3. Monaco 170 M€
4. OM 120 M€ (estimation)
5. Lille 90 M€
6. Saint-Étienne 68 M€
7. Bordeaux 65 M€
8. Rennes 50 M€
9. Nantes 45 M€
.... Nice 45 M€
11. Montpellier 43,5 M€
12. Toulouse 34 M€
13. Metz 33 M€
14. Caen 32 M€
..... Dijon 32 M€
16. Strasbourg 30 M€
17. Angers 28 M€
18. Guingamp 26 M€
...... Troyes 26 M€
20. Amiens 25 M€

20 août 2017

Bodmer de retour à Saint-Etienne

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Depuis l'été 2017, Mathieu Bodmer s'est engagé pour 3 ans avec le promu Amiens SC.


   Il était titulaire en ce 19 juillet pour jouer contre l'ASSE..et j'ai donc vu ce grand gaillard d'1m90 avant son départ pour le stade...

Depuis ses débuts il a joué 444 matchs ...80 à Caen, 135 à Lille, 68 à Lyon, 63 à Paris, 14 à Saint-Etienne, 80 à Nice et enfin 4 à Gingamp.

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Arrière central de formation, Mathieu Bodmer est capable de jouer en soutien des attaquants comme en milieu défensif et offre de nombreuses solutions à ses entraîneurs. Il acquiert sa bonne technique de balle dès son plus jeune âge dans le quartier de la Madeleine à Évreux.
  Amiens jouait en 5-2-3 avec Mathieu à côté de Thomas Moncoduit, avec au final une défaite 3-0....

6 juillet 2017

Fabrice Grange le gardien des gardiens

   

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Selon L'Equipe Fabrice Grange, actuellement en poste à Saint-Étienne, est le favori pour succéder à Grégory Coupet comme entraîneur des gardiens de l'OL. Cela voudrait dire que Ruffier et Grange ne formeraient plus un duo.

En effet depuis longtemps il reste dans l'ombre de Ruffier. Fabrice Grange est le technicien en charge des gardiens de but de l'ASSE.... Je lui demande quand même un selfie, il me dit en rigolant: "Vite alors car je pars à Lyon:-)" (Cela remonte à 2 ans environ ).
 Pour mémoire, Fabrice Grange n'est pas sans expérience il était entraineur des gardiens entre 2008 et 2012 au FC Nantes et adjoint de Bruno Martini en équipe de France.
Formé à l'INF Vichy, il a signé professionnel à l'Olympique lyonnais ou il est resté 3 ans entre 1991 et 1994 au poste de gardien de but. Il avait rencontré Galtier lors d'un passage en Chine.

http://www.mondedufoot.fr/fiche_du_joueur/fabrice-grange/

Si le gardien de but n’est pas toujours mis en avant à sa juste mesure, c’est un des postes où le travail spécifique est pourtant le plus spectaculaire.  Une tâche à laquelle l’ancien gardien de but et adjoint de Bruno Martini en équipe de France s’attelle avec toujours la même passion, faisant de l’entrainement un moment intense et très physique, Fabrice Grange n’hésitant pas à les encourager si besoin, mais également à les pousser à se dépasser.

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   On le voit souvent faire ses exercices à L'Etrat, mais j'avais oublié qu'il était en Afrique du Sud avec Ruffier et l'équipe de France. Il a donc vu de près l'épisode du bus et de la grève des joueurs.


Un dimanche de juin 2010, après le départ de Nicolas Anelka (exclu après une altercation avec Domenech) vers Londres, les joueurs de l'équipe de France se sont présentés comme prévu au Field of Dreams de leur complexe du Pezula Hotel, pour une séance d'entraînement en public deux jours avant leur match contre l'Afrique du Sud. Ils ont traversé le terrain dans la largeur pour aller signer quelques autographes à certaines des 250 personnes présentes. Tous sauf un : Patrice Evra. Le capitaine, pendant ce temps, se trouvait au centre du terrain pour une discussion avec Raymond Domenech. Robert Duverne, le préparateur physique, s'y est joint, et le ton a changé. L'ambiance est devenue tendue, menaçante. L'ex-préparateur de l'OL a brandi son doigt d'un ton moralisateur et de façon si pressante que le sélectionneur a dû s'interposer entre les deux hommes. Fabrice Grange, l'un des entraîneurs des gardiens, calme les mains dans les poches s'est chargé de son côté d'éloigner Evra d'un Duverne excédé qui, sur le chemin du retour, a jeté son chronomètre de rage.

27 juin 2017

Oscar Garcia: 100 jours pour convaincre

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Lundi 26 juin c'était la reprise de l'entrainement...On a un peu l'impression d'une rentrée des classes avec un nouveau professeur....Tout le monde est reposé et motivé. Mais on le sait comme partout le temps qui passe nuance tout cela. (photo: un selfie avec le Poulpe Vert)
C'est sur le blog de Denis Balbir qu'est théorisé cette idée...la théorie des 100 jours.
En politique et dans le monde de l’entreprise, on appelle cela la « théorie des 100 jours ». Un gouvernement nouvellement élu ou un PDG fraîchement nommé disposerait de cette période pour apporter des réformes profondes et faire adopter les mesures les moins populaires de son programme. Passé ce délai, l’opposition sort alors du bois. Dans le football, cette théorie a été popularisé par Frank McCourt et son président délégué, Jacques-Henri Eyraud, pour l’OM Champions Project. A plus petite échelle, elle s’applique aussi au nouveau coach de l'ASSE : Oscar Garcia. Cent jours dans le football, cela donne quand même un peu de temps pour mettre en place le projet. Quand cela démarre au début de l’été, cela permet d’avoir carte blanche au niveau de la préparation d’avant-saison, des deux mois de mercato ainsi que du début du championnat. http://www.butfootballclub.fr/ligue-1/saint-etienne/asse-mercato-oscar-garcia-la-theorie-des-100-jours/ 

coach

Pour l’instant, le Catalan suscite une totale adhésion au niveau des supporters, lui qui arrive auréolé d’une réputation flatteuse de technicien offensif ayant obtenu des résultats.
"Mon obsession est d'attaquer et d'avoir la balle autant de fois que possible. Si nous avons le ballon, nous aurons beaucoup de chances de marquer et de gagner. C'est ma philosophie. "- "J'ai grandi avec une philosophie très claire. J'ai passé toute ma vie à Barcelone. J'aime l'attaque, c'est le meilleur style pour  gagner des matchs... J'aime avoir le ballon. Si nous avons le ballon, nous avons le pouvoir du jeu. C'est mon objectif de rendre les fans heureux. "

     Il a pu constater l'ambiance lors de ce premier entrainement public....

20 juin 2017

Azouz Begag et le bidon d'huile

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Azouz Begag a une multitude d'anecdotes à raconter. Il se souvient que lors d'une intervention devant une classe à la Ricamarie un enfant lui avait demandé:

-Monsieur c'est vrai que vous êtes né dans un bidon d'huile? Mais comment avez vous fait pour sortir?

Azouz Begag est né le 5 février 1957 à Lyon. Il est chercheur en économie et sociologie au CNRS. En mai 2004, Azouz Begag est chargé par le ministre de l’Intérieur d’une mission sur l’égalité des chances. Puis, il devient membre du Conseil économique et social, au titre des personnalités qualifiées dans le domaine économique, social, scientifique ou culturel, et désignées sur proposition du Premier ministre.

En juin 2005, Azouz Begag entre dans le gouvernement de Dominique de Villepin en tant que ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances. Il est Chevalier de l’ordre national du Mérite et Chevalier de la Légion d’honneur.
Parallèlement, Azouz Begag est un romancier, auteur de plus d'une vingtaine de livres, dont plusieurs romans s'inspirant de son enfance comme le fameux Gone du Chaâba (Seuil, 1998) .

C'était un récit autobiographique, il y explique son enfance, dans le Chaâba, le bidonville aux alentours de la ville de Lyon. Grâce au goût de la lecture, de l’apprentissage en général mais aussi grâce à ses facultés innées, décelées et encouragées par ses parents et son institutrice que l’auteur parvient à ne pas perdre pied.

Entre mérite et chance, la frontière est souvent floue, cette histoire, cette autobiographie le montre bien. Azouz nous livre un message d'optimisme à toutes épreuves...Il était en cette fin mai au cinéma Majestic avec radio Ondaine pour présenter le documentaire Chaâba du bled au bidonville...Dans un un an il faut savoir qu'on verra aussi le Gone du Chaâba 2 qui raconte la période où il devient ministre.

14 juin 2017

Paganelli petit Mozart de St Etienne

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Chargé d’interviewer joueurs et entraîneurs au bord des pelouses, le consultant à l’accent du Midi Paga parcourt la France et l’Europe pour la chaîne cryptée et il revient donc aussi à Saint-Etienne pour l'ASSE. C'est un turlupin toujours en train de plaisanter.

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S’il est né à Aubenas, en Ardèche, il a passé une grande partie de son enfance et de son adolescence à Avignon, avant de rejoindre le centre de formation de l’AS Saint-Étienne (Asse), fort d’une réputation de prodige du ballon rond. En août 1978, à 15 ans et 10 mois, il est ainsi devenu sous le maillot vert le plus jeune footballeur à disputer un match professionnel, un record de précocité toujours d’actualité.

 

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 La suite du parcours de cet ailier de 1,68 m n’a pas été à la hauteur des espoirs placés en lui. Champion de France en 1981 avec l’Asse, le « petit Mozart », comme on l’avait surnommé, a été usé prématurément par le sport de haut niveau, autant mentalement que physiquement. À 26 ans, en 1989, il a préféré rentrer dans la Cité des papes, jouant encore quelque temps en deuxième division avec l’Olympique avignonnais, puis dans les rangs amateurs, à Nyons (Drôme).
⦁ Laurent Paganelli avait terminé sa carrière et était éducateur spécialisé au sein de la maison des jeunes et de la culture d’Avignon, son premier club, quand Canal + l’a ramené sur les terrains professionnels en décembre 1996. Depuis, il est devenu un des salariés vedettes de la chaîne, imposant son style détendu sur le petit écran...

14 juin 2017

Kevin Malcuit Le Turlupin Vert

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Kevin est un turlupin, plein d'énergie il aime bien plaisanter, faire le clown. Bref c'est un turlupin.

"Je viens de la région parisienne, je suis né à Châtenay-Malabry et j’ai grandi à Clichy-la-Garenne pour être précis. J’ai commencé le foot à Clichy en poussin deuxième année. Je suis parti au Racing pour les 14 fédéraux et les 16 ans nationaux, avant de signer à Monaco. J’ai fait ma première année en 19, ma deuxième en CFA en touchant un peu les pros, et pour cette année j’ai signé mon premier contrat pro. Mes principales qualités sont ma vitesse et ma puissance. "

Latéral droit en défense à l'ASSE, il était avant-centre à l’AS Monaco..."A Monaco, j’étais avant-centre. J’avais signé un contrat pro de trois ans (en 2011) et ça a basculé quand les investisseurs russes sont arrivés il y avait un nouveau projet et avant même qu’ils ne me voient, je n’étais pas dans leurs plans. Il a fallu recommencer à zéro"......"Je suis passé latéral à Fréjus (National, de 2012 à 2014) sur un coup de tête du coach, Michel Estevan. A l’entraînement, il a vu que je courais vite et il a voulu m’essayer là. Je trouvais ça bizarre de jouer derrière mais c’est devenu mon poste"

 

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."Si je pousse le ballon, il faut être prêt à me rattraper… Mais le coach me dit de ne pas trop abuser de ma vitesse" "Au début, je me disais que je pourrais compenser tous les coups grâce à ma vitesse, comme en Ligue 2 et en National où je n’étais pas net sur mon positionnement. Mais à ce niveau, j’ai pu me faire avoir. J’ai compris qu’être bien placé permettait de récupérer davantage sur le terrain. La saison passée, je faisais tout à 2.000 à l’heure. J’étais un foufou toujours au taquet. Et puis après 30 minutes dans un match, j’étais parfois « carbo »."

   Reprenons un extrait de l'étude sociologique qui traduit bien l'évolution progressive de Kevin en fonction des exigences des clubs : Bertrand, J. (2008). La fabrique des footballeurs. Analyse sociologique de la construction de la vocation, des dispositions et des savoir-faire dans une formation au sport professionnel. Doctorat de Sociologie, Université Lyon 2.

"Inséparablement, la pratique du football dans cette formation s’appuie sur une discipline des comportements et des dispositions au contrôle de soi. Si l’attention portée par les formateurs à un ensemble de manières d’être (corporelles, verbales, vestimentaires) en est un premier indicateur, la forme de jeu elle-même est structurée par l’importance accordée à la discipline. La manière dont elle est enseignée exclut la débauche anarchique d’énergie ou le relâchement gestuel, elle vise la production d’un jeu « posé », enserré dans une discipline collective qui exige une gestion des efforts et un contrôle émotionnel important. Au final, loin d’une éclosion spontanée, les parcours de ces jeunes athlètes peuvent être décrits comme la rencontre entre une institution de formation méthodique et exigeante et des acteurs sur lesquels peut prendre prise ce travail d’inculcation d’une culture professionnelle et les dispositions sociales qu’elle implique."

14 juin 2017

Geoffroy Guichard n'appartient pas aux stéphanois

stade

On parle beaucoup de la vente possible du mythique chaudron au club. Romeyer et Caïazzo devraient débourser 200M€ à Saint-Etienne Métropole.
Un prix raisonnable pour un stade de 42 000 places rénové pour 78 millions d’euros à l’occasion de l’Euro...


Ceux qui sont contre cette idée veulent nous faire croire que le stade appartient aux stéphanois, sachant que le club verse une location de 1,4 millions d'euros à la Métropole chaque année. C'est le prix de la location pour pouvoir utiliser le stade Geoffroy-Guichard.


Pourtant attention le stade n'est pas un bien collectif comme le sont par exemple le parc de l'Europe ou la plage de Saint-Victor, c'est ce que je souhaite montrer dans ce texte.

 
Il faut attendre les articles intitulés The pure theory of expenditures et Diagrammatic exposition of a theory of public expenditure de Samuelson en 1954 et 1955 et Theory of public finance de Musgrave en 1959 pour trouver une formalisation précise de la distinction entre les différents types de biens, à savoir d’une part les biens privés et d’autre part les biens publics.
La première caractéristique des biens publics correspond à l’absence de rivalité entre agents économiques. En effet, chaque consommateur bénéficie du bien dans son ensemble. Ce dernier ne se partage pas en quantités additives. L’indivisibilité de consommation d’un bien entre les individus est le critère fondamental de définition des biens collectifs. L’indivisibilité de consommation distingue les biens privatifs des biens publics. Les biens privatifs sont totalement divisibles.
Deuxième caractéristique:  le bien public est à la disposition de l’ensemble des individus. Cette caractéristique conduit à la gratuité des biens publics. Il n'y a pas d'exclusion d'individus par le paiement d'un prix.
Ces deux caractéristiques ne fonctionnent pas pour le chaudron...

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Vous comprenez  bien qu'aucun stéphanois ne peut entrer au stade comme il le souhaite et on a bien vu lors du match contre Manchester qu'il n'était pas facile d'obtenir une place.
Donc si le stade est vendu cela ne changera rien car aucun stéphanois ne peut actuellement se sentir propriétaire du stade...Pour y entrer il doit sauf visite gratuite payer sa place de match (exclusion par le prix) et parfois le stade est plein, donc il n'y a plus de place (rivalité entre consommateurs)...Donc c'est déja un bien privé comme une salle de cinéma. On ne comprend pas pourquoi le service public serait propriétaire d'un bien privé.

Mais il reste un problème qui a les moyens d'investir 200 M€ dans un stade? Comment rentabiliser cette dépenses? Tout le monde n'a pas les moyens financiers d'un club comme Manchester capable de débourser 120 M€ pour le transfert de ansfert de Paul Pogba... Mais un très bon joueur très médiatisé offre des possibilité de retour sur investissement. Par contre pour un stade il faut trouver des évènements....

14 juin 2017

Robert Beric Renard des surfaces

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En Ligue Europa (Groupe C) : Robert Beric permet à Saint-Etienne d'arracher un point à Mayence dans les dernières minutes...

Sur un coup franc de Théophile-Catherine dans le rond central, Soderlund, avec une détente assez exceptionnelle, s'élévait dans la surface et servait Beric qui trompait Lössl de près (1-1, 87e). Il est malin Robert, rusé comme un renard des surfaces.

Et oui on aime bien cette expression, le renard des surfaces ne vit que pour le but. Il est son obsession, sa raison de vivre. Pour lui, l’esthétique ne compte pas. Peu importe la façon, du tibia, du genou ou même de la hanche, l’important est de voir le ballon faire trembler les filets. Le tueur transforme tout ce qu’il touche en but. Tel un charognard, le renard des surfaces vient se nourrir de ce que les autres n’ont pas voulu ou n’ont pas su saisir. Ainsi, le ballon qui échappe à tout le monde trouve toujours refuge auprès de lui. Le renard semble alors bénéficier de la chance de se trouver au bon endroit au bon moment, mais non, c’est son flair, son sens de l’anticipation qui fait de lui un joueur différent. 

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Gerd Muller, renard parmi les renards, a résumé sa philosophie par le célèbre : « Dieu pardonne, pas moi ». Ainsi, l’Allemand rappelle par cette maxime que son rôle, le seul et l’unique, était de marquer. Ainsi, pour réaliser cette finalité, le renard attend longtemps, fait des appels souvent, ne reçoit le ballon que rarement mais revient toujours à la charge.

30 mai 2017

Arthur et John, barbiers stéphanois

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 Comme tous les ans, les dictionnaires français livrent la liste des mots et personnalités qui font leur entrée dans leurs ouvrages...

Les "hipster" seront eux dans le Larousse... 

 

 

 

 

A deux pas de la place Chavanelle (14 Rue Leon Nautin Saint Etienne), je suis passé chez Arthur et John deux associés qui en fin d'été 2014 créaient un nouveau barber shop.  Depuis ils ont été imité dans plusieurs rues stéphanoises.   

 

A l'époque le site lyonnais http://lyon.citycrunch.fr/saint-etienne-capitale-mondiale-des-hipsters/2014/05/19/ titrait pour nous chambrer "Saint-Etienne capitale mondiale des hipsters". Ce qui était une blague est confirmé avec entre autres cette  nouvelle pierre apportée à l'édifice par Arthur et John ! (Retrouvez les sur > Facebook)    

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Vous le savez 'hipster' est un néologisme des années 40, recyclés depuis quelques années pour désigner un courant de mode plus ou moins générationnel (comme en leur temps "zazou", "beatnik", "baba cool" etc. etc.).hipster

Avec ce courant la barbe et la moustache sont de nouveau à la mode. Et qui dit retour du poil, dit retour des professionnels de la pilosité faciale. Barbe de trois jours ou vraie barbe de bûcheron, voire moustache. Les codes de beauté masculine qui incitaient les hommes à se raser de près pour avoir un visage sans l'ombre d'un poil tendent à être remplacés . En matière de barbe, deux tendances se dégagent : la barbe très courte et soignée, dite "à l'italienne", et la barbe longue et fournie, assortie d'une moustache sculptée. Pour les "hipsters", ces jeunes branchés, le passage chez le barbier est un must

A noter: le 20 novembre 2014 Arthur et Jonathan ont décroché le prix du jeune créateur Loire Sud Créafil Rhône-Alpes.

http://www.creafil-3.rhonealpes.fr/   


 


    

26 mai 2017

Costil un tatoué à Bordeaux

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Le gardien Benoît Costil a officiellement signé en faveur des Girondins de Bordeaux ce mercredi, mettant fin à une aventure de six ans avec le Stade Rennais.
  Je l'avais vu avant un match contre l'ASSE....


Costil c'est un tatoué, il est passé entre les mains magiques de Miss Atomik, la tatoueuse rennaise qui a la particularité d'avoir un paquet de footballeurs pour clients, du SRFC, mais aussi de l'OL.


Elle déclare "Benoît (Costil), je lui ai fait les deux bras. C'est bien, il est à l'écoute, il a fait ça patiemment avec des choses qui lui tiennent à cœur. Il a des cartes à jouer, une couronne, un diamant, un numéro 1, différents lettrages en rapport avec des choses importantes de sa vie, un petit ange, une tête de mort avec une bougie, une hirondelle, une colombe…" source http://www.sofoot.com/miss-atomik-les-tatouages-de-beckham-c-est-une-catastrophe-202272.html   

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Sur les motivations des joueurs en général: "Les motivations sont tellement différentes. Tu vois que certains joueurs se font tatouer uniquement pour le principe de se tatouer. On dirait que ça fait partie de la panoplie pour eux… J'ai l'impression qu'il y en a pour qui c'est presque un gage de réussite : faire comme Beckham, faire comme Zlatan… En France, il me semble que celui qui a lancé la mode, c'est Djibril Cissé. Mais pour en revenir aux motivations, je dirais que ce sont celles de jeunes de leur âge. Je les vois bien, certains, à débarquer dans la boutique avec les photos de rappeurs, de gangstas… C'est un univers qui les branche."
Inspirés par les footballeurs, certains fans souhaitent reproduire les tatouages de leurs idoles. Pour Miss Atomik, il en est hors de question: "On m'a souvent demandé de reproduire les tatouages des bras de Benoit Costil. Je refuse catégoriquement. On peut s'en inspirer, mais chaque tatouage doit être unique"

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23 mai 2017

Jaume Plensa et ses grosses têtes

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Né en 1955 à Barcelone (Espagne). Vit et travaille à Barcelone.


Depuis 1980, lors de sa première exposition à Barcelone, jusqu'à aujourd'hui, il a vécu et travaillé entre Berlin, Bruxelles, l' Angleterre, la France, les Etats-Unis, et il vit aujourd'hui encore entre Paris et Barcelone. Il a été professeur à l'École Nationale des Beaux-Arts à Paris et a également été chargé de cours dans de nombreuses universités et institutions d'art. Il collabore en tant que professeur invité à l'Ecole de l'Art Institute de Chicago.

Depuis 1992, il a obtenu plusieurs distinctions et récompenses, tant au niveau national qu'international, notamment une lettre d'investiture en tant que Chevalier des Arts par le ministère français de la Culture (1993), le Prix National pour les arts plastiques remis par le gouvernement culturel de Catalogne en 1997 (Barcelone), le doctorat honorifique de l'Ecole de l'Art Institute de  Chicago (Chicago, USA, 2005), le Premio Nacional de Artes Plásticas d'Espagne (2012) et, plus récemment le Prix Velazquez  (2013)...


Son travail de sculpteur est passé par plusieurs étapes développée en grande partie avec des matériaux de récupération, de fer, bronze, cuivre, ... En 1986, il a commencé une série de sculptures en fonte, puis il a intégré des notions de lumière et de texte. Récemment, ses matériaux de fusion ont été la résine synthétique, le verre, l'albâtre, le plastique, la lumière, le béton, la vidéo et le son. Il a également une grande production d'œuvres sur papier et des gravures.

A côté de son œuvre sculpturale, il collabore souvent à des scénographies et des costumes pour l'opéra et les productions théâtrales.
 

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Je l'ai rencontré au musée d'art moderne de Saint-Etienne...Depuis ses débuts, Jaume Plensa a développé son travail de sculpteur dans des matériaux divers : métal, verre, albâtre, plastique, la lumière, le béton, la vidéo et le son. Sa démarche interroge la place de l'Homme dans l'espace public, les notions de liberté et de culture sont également au centre de son oeuvre. Pour le Musée de Saint-Etienne, il questionne la relation entre l'ombre et la lumière.

 "L'expo en elle-même est un message à propos du rapport entre le jour et la nuit", explique encore le plasticien. 
21 mai 2017

El Pez Le mur et le poisson

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Pez aime occuper les espaces de sa ville et jouer avec son poisson qui saute.. 🐟 🐟 🐠.Issu de la scène Graffiti et Street art barcelonaise, Pez ou EL Pez (traduisez ‘le poisson’) est un artiste urbain, peintre et illustrateur, né en 1976 à Barcelone (Espagne).

 

        Il est l’un des graffeurs les plus populaires de la péninsule ibérique. Lorsqu’il ne voyage pas pour son travail (expositions, festivals, collaborations) il vit entre l’Espagne et Bogota. Son Street art est influencé par les comics, la culture populaire espagnole, le courant hip hop et des artistes Pop comme Keith Haring, Roy Lichtenstein et Andy Warhol... En ce mois de mai 2017, il participait au festival SAFIR à Roche La Molière.....

19 mai 2017

CharlElie Couture rentre en France

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 Encore un selfie d'actualité!!

 

CharlElie revient en France et il précise pourquoi dans un long message:

Je rentre,
C’est décidé, je rentre en France.
Après quinze années passées à New York, je vais rentrer en France.
Parti pour chercher quelque chose à l’intérieur de moi, j’avais le sentiment de ne pas pouvoir le trouver ailleurs. Comme un hamster dans une cage certes bien entretenue, mais trop étroite, je devais quitter un traintrain qui tournait à l’ennui comme un manège sur les rails d’avis préconçus et de jugements à l’emporte-pièce. Porté par l’idée que la Liberté d’agir américaine me permettrait de me défaire d’une gangue de principes qui m’empêchait d’aller loin, je voulais me défaire d’un costard en carton que d’autres avaient dessiné pour moi. Tous les artistes que j’admirais, tous ceux qui me motivaient, avaient un jour ou l’autre habité à New York. Je suis parti pour essayer autre chose, pour me déconstruire afin de mieux me reconstruire dans cette ville qui me faisait rêver.

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New York, Oh ! New York, tant de choses s’y passent à la jonction des impossibles. New York où se croisent tous les paradoxes, les envies forcenées des princes de l’extrême, les diamantaires de la 47th street, les musiciens célestes des clubs de jazz, les monstres de l’investissement sur Wall Street, les sages de l’anarchie de Harlem ou Lower East side, les bonzes en méditation ou les juges mormons, à Chinatown ou à Crown Heights, les danseuses du pole Nord, Hercules et amazones, les rois du Crossfit ou de la boxe thaï, les écrivains suicidaires, les touristes suants sur la 42nd, les diables gourmands et les angelots bedonnants, les Méduses furieuses et Gorgones à paillettes, les rustlers, butlers, hustlers ou autres footpads et pimps en couleurs aux néons de Times Square, ou les figures de proue des bateaux d’une renommée fantôme à Tribeca… New York ! Oh New York, qui me faisait tant rêver !
J’y ai trouvé la réponse à quasiment toutes mes interrogations sur l’Art et la Beauté, sur le sexe, la famille, la drogue, la religion ou la solitude, sur l’argent et le pouvoir et même sur le sens de la poésie. Oui, j’ai trouvé des réponses à tout cela en me confrontant aux dieux et démons qui tels les spectres de Ghostbuster, hantent les millions de globules circulant dans les artères du "géantissime" New York.
Une ville c’est comme un engin de chantier, un engin de construction. Quand on s’imagine pilote, envahi du plaisir mégalomane animant ceux qui aspirent à se colleter aux grands défis, plus la ville est grande, plus on a le sentiment de conduire un gros engin. Mais s’il advient que le moteur de cette machine se grippe, alors on ne se sent vraiment plus capable de rien en face d’un diplo-bulldozzer de plusieurs mégatonnes immobile.
Je rentre.

charlle

L’élection de ce pourri de Trump dont l’immeuble se dresse à quelques blocks de l’appartement où j’ai emménagé il y a quinze ans, a contribué à changer la donne. Un sentiment de malaise me donne des hauts le cœur chaque fois que je vois sa gueule de con proférer des ignominies. Mais au fond, il n’est que l’incarnation de la métamorphose d’une ville qui depuis 2001 est devenue celle des gens d’argent, des investisseurs, des banquiers et traders, des startups numériques et autres virtual winners. Elle n’est plus celle des «démerde-toi-et-le-ciel-t’aidera », des «le-talent-suffit », des « n’importe-quoi-vaut –mieux-que-rien» et autres rebelles inventifs qui trouvaient toujours un moyen pour se faufiler dans les interstices de la pensée au sein de cette ville in-finie. New York est devenue celle des multimilliardaires internationaux et des programmes informatiques contrôlant nos moindres comportements, surveillant nos pensées les plus secrètes. Quoi qu’on fasse, on s’aperçoit qu’on ne fait qu’obéir aux algorithmes conçus par des cyber démiurges. Bien sûr les artistes en tous genres, les « Best of the beast », les ambitieux talentueux venus du monde entier, les génies « toujours-plus-fous-que-vous », les insatisfaits en quête de réalisation, ceux qui donnaient de l’entrain à la ville, les démerdards qui la rendaient exceptionnelle tous ceux-là sont toujours présents quelque part, mais ils sont éparpillés aux quatre coins des 5 boroughs : Manhattan, Queens, Bronx, Brooklyn et Staten Island.
Depuis les origines de ce comptoir Hollandais, les immigrants ont toujours bataillé pour s’en sortir au jour le jour, mais le coût de la vie est devenu si élevé, qu’on n’a plus le temps de pouvoir espérer une quelconque réussite à moyen terme.
Le combat au quotidien pour la survie dans l’urgence n’a plus rien à voir avec l’espoir légitime de voir un jour fleurir après-demain les graines de la création qu'on a semées aujourd'hui. Non, on doit déjà arriver avec un bouquet. La mise minimum est si élevée qu’elle interdit l’accès à la table à tous ceux qui bien que bons joueurs ne peuvent plus abattre leurs cartes et faire montre de leur talent…
Bien sûr, on peut toujours dire que c’est histoire d’initiatives personnelles et que les gouvernants n’y sont pour rien ; c’est exact, n’empêche que si Marine Le Pen avait été élue, je ne verrais sûrement pas les choses de la même manière…
Au-delà du personnage que je ne connais pas personnellement, l’élection d’Emmanuel Macron représente un changement indiscutable (et nécessaire) dans l’approche de la chose politique Française.

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La constitution de son « jeune » gouvernement,- avec notamment en troisième poste Nicolas Hulot, qu’on attendait depuis des années investi d’une fonction proportionnelle aux prises de consciences qu’il avait suscitées,- de même que le choix de confier à des personnes d’expérience la responsabilité de ministères en adéquation avec leur sensibilité, tout cela me semble avoir le mérite de bouleverser une routine conventionnelle, et je trouve cet environnement intellectuel plus stimulant que le climat délétère de haine et de bêtise obscène qu’impose un président/tyran ignare qui nie le changement climatique, détruit les terres des indiens autochtones, se moque honteusement des opprimés, et ne prend des décisions que dans une optique de profit à court terme sans respect pour la dignité humaine.

Je garderai bien sûr un bureau/atelier à New York, une sorte de pied à terre où je pourrai recevoir, mais c’est décidé,
Je rentre en France.

CharlElie Couture.

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