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Blog-Serge-FREYDIER
28 février 2018

Julien Bert un stéphanois entouré de clones

 

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Qui n'a jamais croisé Julien dans le centre ville de Saint-Etienne? J'avais fait cette photo chez Arthur & John - Barber Shop vers la place Chavanelle.


  Né le 2 octobre 1991 dans la Loire ce jeune turlupin s’ima­gine deve­nir foot­bal­leur profes­sion­nel mais sa vie va connaître un tout autre parcours. Au lieu de faire ses débuts sur les terrains, Julien se fait remarquer en parti­ci­pant à l’élec­tion de Mister France. Même s’il n’est pas déclaré vainqueur, il sent qu’il a de l’ave­nir dans la télévision. Il tente alors sa chance dans un tout autre domaine : la télé-réalité.


Il a débuté il y a 5 ans, depuis quelques mois il est de plus en plus présent sur différents programmes. Il est même le premier à participer à un nouveau concept sur  NRJ12, Game of Clones.
Dans ce programme de dating  les célibataires sélectionnés au départ doivent créer un avatar de leur partenaire idéal via une application numérique. Tout y passe : les traits physiques, la coupe de cheveux, le style vestimentaire… Le résultat ressemble à un personnage du jeu vidéo Sims, et à ce moment de l'émission, on pourrait s'attendre à voir les participant(e)s jouer à ce classique des années 2000, devant les caméras. Perdu. En lieu et place de l’avatar, ce sont huit hommes ou femmes bien réel(les) ressemblant à s’y méprendre à cette personne imaginaire, qui entrent en jeu.

 Pour la première du programme en France,  Julien s’est prêté au jeu. Le Dom Juan, habitué de la drague, était l’homme le plus heureux du monde lorsqu’il a débarqué dans une maison remplie de filles correspondant à ses critères.

« Pourquoi j’ai accepté ? Alors pour ne pas te mentir, déjà ça flattait mon ego, parce que j’étais le premier en France. En plus, c’était une expérience nouvelle pour moi, et on ne va pas se mentir, avoir huit filles identiques dont tu peux choisir le physique, et qui vont vivre dans la même maison que toi pendant une semaine, ça ferait rêver tous les Français de mon âge. »
« C’est beaucoup plus difficile, parce qu’il faut vraiment se baser sur leur caractère, s’intéresser à chacune, et essayer de consacrer du temps à tout le monde. Le tournage ne durait qu’une semaine, donc j’ai eu du mal, j’avais peu de temps à passer avec elles. Il fallait rapidement cerner les personnalités, et voir lesquelles pouvaient me plaire, puisque chaque soir, il y avait des éliminations. »

           Détail amusant, comme d'autres candidats de tv réalité Julien semble parfois lui aussi cloné. En effet en ce début mars on le retrouve dans deux programmes diffusés aux mêmes horaires sur NT1 et NRJ12...Ce jeudi 1er mars, NRJ12 diffusait un nouvel épisode de Game of Clones à partir de 18h20. La compétition s’est intensifiée pour les prétendantes de Julien Bert encore en lice. Le divertissement d’Aymeric Bonnery a passionné 253.000 téléspectateurs, soit 1.7% de l’ensemble du public, jusqu’au début d’un marathon de The Big Bang Theory à 19h05. Il a permis à NRJ12 d’enregistrer des performances records sur les ménagères de moins de 50 ans (4.6% de PDA), sur les 25/49 ans (3.8% de PDA) et sur les 15/34 ans (5.4% de PDA). Dans le même temps, Julien Bert apparaissait dans la suite de la saison 3 de La villa des coeurs brisés sur NT1. L’épisode en rediffusion a convaincu 274.000 personnes, soit 1.7% du public âgé de quatre ans et plus. 

  Si le clonage humain est interdit, par contre le clonage médiatique est en plein essor. Chacun de nous par l'intermédiaire de la technologie peut plus ou moins démultiplier l'image de soi. L'essentiel alors est de ne pas oublier d'où on vient.

L'amnésie par exemple est toujours accompagnée du sentiment d'une perte d'identité. Sans mémoire subjective et sélective par la quelle le "je" s'efforce de (re)construire le récit de sa vie afin d'imaginer son avenir, pas de sujet ni conscience d'identité. 

John Locke soutient que c’est la mémoire personnelle qui fait l’identité de la personne, grâce à la capacité réflexive de la conscience à travers le temps. Etant donné que ma pensée et mon corps ne cessent de changer, ce n’est pas l’identité de la substance qui fait l’identité de la personne, mais l’identité garantie par la conscience réflexive. Précisons que l’identité est le fait, pour un être de demeurer le même à travers le temps ; une personne, selon Locke est un être pensant capable de réflexion, qui peut se considérer soi-même comme étant identique à soi à travers le temps et l’espace. On peut être la même personne sans être le même homme du point de vue de l’organisation biologique : je ne suis plus le même homme que lorsque j’étais enfant, mais je suis la même personne. La substance c’est ce qui demeure identique à soi malgré les changements survenus dans ses propriétés apparentes.

22 février 2018

Les ch'tis sont partout, pourquoi?

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                    En croisant l'humoriste Jeanfi Janssen avec son fort accent ch'ti à Saint-Etienne pour le Festival des Arts Burlesques je me suis dit:"cinéma,tv réalité,scènes,les ch'tis sont partout mais pourquoi?".

 On peut y trouver une réponse simple: la réaction à la mondialisation.
Face à l’ouverture mondiale, de nombreux peuples s’interrogent sur ce qu’ils sont et sont conscients de la nécessité de défendre leur culture pour ne pas disparaître. 
Pour se défendre et donc subsister, les peuples tentent  un retour à leurs racines.  La mondialisation peut donc aboutir à un individu coupé de tout passé et vivant dans le présent habituel , mais aussi à un homme enraciné, conscient du terroir où il vient et capable de développer et de faire fructifier sa culture.


   Mais alors pourquoi les chtis plus que d'autres régions pour le moment? Peut-être parce qu'ils incarnent une culture populaire et de la solidarité, certains diront de façon plus péjorative de la gentillesse abandonnée  par les autres classes sociales en compétition pour la réussite matérielle. C’est le pari des ch’tis, et son succès manifeste qu’une telle posture de solidarité est toujours vivante. La posture opposée, c’est celle d’une « société liquide », comme la décrit le sociologue Zygmunt Bauman, où chacun investit dans sa relation aux autres en visant son intérêt personnel, ce qui rend la société fluide et sans repères et les relations « jetables ». Une société est dite moderne-liquide si les situations dans lesquelles les hommes se trouvent et agissent se modifient avant même que leurs façons d’agir ne réussissent à se consolider en procédures et habitudes. Elle est apparue lorsque, à l’ère solide des producteurs, s’est substituée l’ère liquide des consommateurs, qui a fluidifié la vie elle-même, une vie frénétique, incertaine, précaire, rendant l’individu incapable de tirer un enseignement durable de ses propres expériences parce que le cadre et les conditions dans lesquelles elles se sont déroulées changent sans cesse.

22 février 2018

Aulas et Romeyer: 2 présidents, 2 styles

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Saint-Etienne-Lyon c'est plus qu'un derby du foot. C'est aussi la lutte des classes entre la ville populaire et la ville bourgeoise. C'est dans cette optique que j'ai voulu comparer les deux présidents de club.   

Aulas est le président de l'OL, Romeyer celui de l'ASSE. Chacun a son style, nous alllons voir que leur origine sociale se concrétise dans un habitus spécifique. Vous verrez que l'un est plutôt rural et l'autre urbain.

Avec le sociologue Pierre Bourdieu (1930-2002) on peut définir simplement l'habitus comme la façon dont les structures sociales s'impriment dans nos têtes et nos corps par intériorisation de l'extériorité.  À cause de notre origine sociale et donc de nos premières expériences puis de notre trajectoire sociale, se forment, de façon le plus souvent inconsciente, des inclinaisons à penser, à percevoir, à faire d'une certaine manière, dispositions que nous intériorisons et incorporons de façon durable.

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Supporter de l'ASSE j'ai souvent vu Romeyer.

Tout le monde vous dira qu'il est très accessible..Personnage authentique au tutoiement facile, qui sait autant taper sur l'épaule qu'être impitoyable en affaires, notamment dans les négociations de contrat, Romeyer est totalement immergé dans l'ASSE....Politiquement il est à droite,  il ne s'en cache pas car il a soutenu la candidature de Gael Perdriau à la mairie de Saint-Etienne contre le maire PS Maurice Vincent .

D'où vient Romeyer? Né le 25 août 1945, il commence sa carrière de footballeur en tant que milieu de terrain avant de se reconvertir gardien de but. Titulaire à 18 ans du Brevet Supérieur d'Étude Commercial à Firminy, il pratiqua aussi le tennis, le ski et certains sports automobile.

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Président du club de football de Pont-Salomon très jeune, il y rencontre M. Charrel qui deviendra son directeur à SACMA Agencements. Il dirigera ensuite un club de Roche-la-Molière avant de revenir aux affaires en reprenant en main en 1981 l'entreprise SACMA Agencements. Ses liens avec l'ASSE commencent au début des années 1990 quand Bernard Champion, son ami, lui demande de devenir le dirigeant de l'équipe réserve de ce club.    

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Il dit: "Je suis de la dernière lignée des présidents supporteurs, avec Louis Nicollin à Montpellier. Les autres sont des businessmen. L'argent n'a jamais été mon leitmotiv. Je suis là par amour pour mon club. Je suis tombé dans le Chaudron à 12 ans, en 1957, lors d'un derby contre Lyon. Entre supporteurs, on se chicanait puis on allait boire un coup ensemble. Aujourd'hui, on ne voit que les boucliers et les casques des CRS."  "Je suis naturellement fou, ma passion n'arrange rien. En 2007, je me suis fait tatouer sur le bras gauche une panthère et le logo de l'ASSE. Certes, il n'est pas vert. En revanche, à ma mort, je reposerai dans un cercueil vert spécialement fabriqué…"

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"Il y a trois ans, j'ai fait la route entre Saint-Étienne et le Stade de France en vélo avant notre victoire en Coupe de la Ligue (1-0 contre Rennes). J'avais lancé ce pari en cas de qualification pour les demi-finales, face au PSG. D'autres m'avaient suivi, pensant sans doute qu'on serait éliminés! On a commandé 42 vélos et formé un peloton escorté par la Garde républicaine, comme sur une étape du Tour. Dans les villages, les écoliers nous attendaient sur les trottoirs, et à Paris, des gens criaient "Allez les Verts" sur notre passage. C'était dingue! " " On a raillé mon accent de la Haute-Loire. J'essaie de rester indifférent, mais les médias n'aident pas en sortant parfois une photo où je porte mes lunettes noires. Dessus, je fais un peu caïd… "

 

Après le rude début de saison 2017-2018 Il «passe le relais»  à Frédéric Paquet, l'ancien Lillois, nommé directeur général de Saint-Étienne début janvier....« Il a toute notre confiance, indique Roland Romeyer. Il aura des pouvoirs élargis, c’est lui le nouveau patron du club au quotidien. Je lui passe le relais. » Car le président du directoire compte bien prendre du recul : « Il arrive un moment où vous êtes fatigué. Je ne dors plus trop, je prends des somnifères. J’ai perdu l’envie. Je ne vais pas laisser ma vie au stade. J’arrive au bout de l’histoire et j’ai besoin de respirer. »

 

 

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A Lyon, avec Aulas c'est un parcours différent.  Jean-Michel Aulas s'est construit une réputation. Celle d'un manager méthodique et ambitieux, qui bâtit pierre après pierre un grand club européen capable de jouer dans la cour des grands et dans un grand stade..

Adepte du franc-parler, le patron de l'Olympique lyonnais s'est aussi fait une spécialité des maneuvres d'appareil à la Ligue de football professionnel (LFP), dont il est vice-président. . C'est sur ces fronts-là qu'il a gagné ses galons de «Machiavel libéral».

Pourtant sa jeunesse est plutôt à gauche. Rien ne prédisposait  ce fils de profs, marqué par un père aussi journaliste et poète à ses heures, à endosser l'uniforme de l'entrepreneur à répétition.

Le jeune Aulas, natif de L'Arbresle, aux portes du Beaujolais, sera même délégué de l'Unef, le syndicat étudiant, en Mai 68. Monté à Paris pour les «événements», il reste fasciné par Cohn-Bendit: «Je buvais ses paroles», s'amuse aujourd'hui le PDG.

Le soixante-huitard, étudiant en BTS d'informatique au lycée La Martinière de Lyon, demande l'émancipation à ses parents. Car, pour créer une entreprise, il faut être majeur - ce qu'à 19 ans, en 1968, Jean-Michel Aulas n'est pas encore. En plein boom de l'informatique naissante, il crée, avec trois compères, le Cegi, Centre européen de gestion par l'informatique. Ambiance start-up avant l'heure. Las! les obligations militaires et des problèmes de trésorerie mettent fin à l'aventure au bout de dix-huit mois: le Cegi est revendu, en 1970 - à bon prix - à la Cegos, qui embauche Aulas et Jean-Claude Sansoë, l'un des quatre associés....

Le 15 juin 1987, Jean-Michel Aulas, 38 ans, devient président de l'Olympique lyonnais... un peu par hasard! L'ex-joueur de handball de haut niveau ,se lance dans le foot sans y connaître grand-chose, «pour rendre service». Mais il présente un plan très ambitieux, qui doit amener Lyon en Coupe d'Europe en quatre ans. «C'était plus un concept marketing qu'un plan stratégique, admet aujourd'hui Aulas. Au bout de six mois, je me suis rendu compte que le sujet était difficile et le milieu particulier.»

Concernant la politique il répondait en 2011 sur Lyoncapitale.fr à la question suivante: Vous avez déclaré avoir une sensibilité de droite et entretenir une relation amicale avec Gérard Collomb (PS). Comment vous positionnez-vous par rapport à cette opposition droite/gauche ?  "J’ai une vision progressiste. J’essaye toujours de faire preuve de pragmatisme. Je pense qu’on ne peut pas dissocier le social de l’économie. Je n’ai jamais voulu faire de politique, pour éviter de me retrouver prisonnier de telle ou telle position. J’ai soutenu Nicolas Sarkozy lors des présidentielles de 2007. Je soutiens Gérard Collomb lorsqu’il fait de très bonnes choses pour la ville de Lyon. De la même manière que je soutiens Michel Forissier, lorsqu’il cherche à développer du côté de Meyzieu un certain nombre de choses positives. Ça ne me pose pas de problèmes. Je suis derrière les grands projets et complètement libre de choisir le vecteur le plus efficace pour qu’ils se réalisent."

12 février 2018

Hamon défend le revenu universel

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Benoit Hamon n'aime pas une société basée la peur ou la culpabilité...


Réponse à la raréfaction du travail et outil de liberté pour les uns, "irréalisable" pour les autres, le revenu universel divise les candidats à la primaire du PS et suscite la méfiance des associations de solidarité.


Benoît Hamon défend pourtant son projet de revenu universel d'existence
"Face à cette révolution numérique, je défends aujourd'hui le revenu universel d'existence. Je ne crois plus du tout aux petites solutions de court terme. A mes yeux, le revenu universel d'existence sera le nouveau pilier de la protection sociale. A pleine charge, il représentera 15% du PIB. Cela n'a rien d'irréalisable. C'est un choix que nous voulons faire ou pas. "
Selon lui, ce revenu universel permettra notamment de lutter contre la pauvreté. "Dans des pays qui s'approchent du plein emploi comme l'Allemagne, on regarde le chiffre du chômage, on dit : 'C'est un modèle', mais on ne regarde pas le taux de pauvreté à 17%" "Notre objectif doit être de faire baisser le nombre de chômeurs mais aussi de personnes pauvres. Il ne faut surtout pas échanger la baisse du taux de chômage avec la hausse du taux de pauvreté".

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Benoît Hamon voit donc dans le revenu universel une réponse à la "raréfaction probable du travail liée à la révolution numérique" mais aussi la possibilité de choisir son temps de travail pour "s'épanouir dans d'autres activités que l'emploi".

 

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En revanche, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et Manuel Valls y sont opposés, pour des raisons budgétaires mais aussi sur le fond.
"Je crois à la société du travail, parce que c'est l'outil de la dignité du citoyen", souligne Arnaud Montebourg tandis que pour son soutien Christian Paul, le revenu universel serait "une façon d'accepter le chômage de masse".
"Je veux une solidarité qui inclut, pas qui exclut: je te donne de l'argent, tu restes chez toi et je me sens quitte, c'est ça le revenu minimum d'existence", objecte également Vincent Peillon.
Plutôt qu'un revenu universel versé à tous sans condition de ressources, "de l'ouvrier jusqu'à Liliane Bettencourt", Manuel Valls préfère pour sa part un "revenu décent" d'environ 800 euros par mois réservé aux plus modestes. Il se dit opposé à "une société de l'assistanat et du farniente".
Défendu par des courants de pensée très divers, le revenu universel prend de multiples formes. Selon son montant (de 500 à 1.000 euros selon les projets), il s'ajoute aux prestations sociales ou les remplace (allocations familiales, aides au logement ...).
Afin de rendre le revenu universel supportable pour les dépenses publiques, Benoît Hamon propose d'y aller progressivement. Il évalue la première étape à 45 milliards d'euros et propose de la financer par un impôt unique sur le patrimoine, mettant davantage à contribution les plus aisés.
Dans ce premier temps, le RSA serait revalorisé à 600 euros (contre 535) et distribué automatiquement, car actuellement un tiers des gens qui y ont droit ne le demandent pas; le revenu universel serait attribué aux 18-25 ans pour "favoriser leur insertion sociale et professionnelle".
Ensuite viendrait la "généralisation" du revenu universel. "Il faudra alors voir, en fonction des expérimentations et de ce qu'on aura fait pour les jeunes, si cette allocation (...) sera accordée sous condition de ressources - moins de 2.000 euros - ou pas

12 février 2018

C'est mon choix , l'habit et le moine

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Je me souviens comme beaucoup de gens avoir regardé l'émission "C'est mon choix" dans les années 2000 sur France 3 (production  Reservoir Prod Delarue) en  début d'après midi. Je ne pensais pas me retrouver un jour sur les célèbres fauteuils en face de l'animatrice Evelyne Thomas et encore moins contribuer à un nouveau record d'audience.

Avec Gilles Charles dit "Le Stéphanois à la casquette" nous étions l'un des 5 duos invités  à illustrer la fameuse épreuve du relooking avec le  rituel du passage devant le miroir (introduit lors de la saison 2000-2001).  Le psychanalyste Donald Winnicott disait bien que le regard de la mère était le premier miroir dans lequel l’enfant se voit… Il semble que dans notre façon de nous regarder dans le miroir avec telle ou telle tenue, il y ait une quête de ce premier regard sur nous.

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Résolument dans l'air du temps (la mise en avant des anonymes), C'est mon choix mêle à la fois le témoignage et le divertissement avec un seul but : mettre à l'honneur des personnalités fortes et détonantes. Il s'agit d'offrir une tribune positive à celles et ceux qui ne laissent personne indifférent, qui osent parfois et surprennent souvent ! L'objectif est de s'amuser...Evelyne Thomas aide les témoins à expliquer leur choix de vie, elle donne la parole à la fois aux participants et au public.  

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Nos 5 duos, surtout celui de Youri et de son frère ont associé rires et émotions. Les différentes tranches d'âges étaient bien présentes et les personnes à relooker assez toniques. Enfin leur métamorphose assez convaincante comme en témoigne le nouveau costume cravate de Gilles confiant pour charmer Evelyne Thomas.  

 

Pour ma part, étant enseignant en sciences sociales, la question de l'habit en société n'est pas nouvelle, nous l'abordons en cours.

A la question d'Evelyne Thomas sur le "choix" des différents témoins j'ai lancé la phrase "l'habit fait moine". Je voulais dire que pour celui qui le regarde c'est un moyen d'en savoir plus sur l'identité de celui qui porte l'habit. Cela a été coupé au montage de l'émission, mais j'ai cité l'exemple du survêtement d'Aimé Jacquet. Lui l'ancien ouvrier de la Loire devenu sélectionneur de l'équipe de France ne voulait pas porter le costume. Le costard-cravate l'aurait éloigné de ses racines et selon lui l'aurait coupé de ses joueurs sur le terrain. Sur un terrain de sport, il est plus logique de porter une tenue de sport..C'est plus pratique pour donner les consignes...Vous avez sans doute vu ces derniers jours l'entraineur du Real de Madrid Zidane déchirer deux pentalons de costume.  C'est donc la séparation entre col blanc et col bleu que l'on retrouve dans les usines. Gilles lors de l'émissin évoque les valeurs populaire de Saint-Etienne, marqué par une longue tradition industrielle. Gilles a longtemps travaillé dans l'industrie textile cet univers est encore en lui. Mais petit à petit avec son site d'information, son émission de radio sur Loire FM il bascule dans un autre champ social. Et sa seconde peau vestimentaire va sans doute devoir muer...

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Le temps de parole est court dans l'émission qui privilégie plutôt l'émotion et le show..Evelyne me dit plusieurs fois "Monsieur le sociologue" mais plus pour m'identifier à un statut qu'à une réelle fonction dans la dynamique du débat . Avec plus de temps il fallait dire: L’habit fait le moine au sens où le signe suppose une identité entre un vêtement et un statut social.  Le vêtement, par ses différentes composantes, s’identifie à la position sociale de son porteur, qui se trouve identifié par lui. Dans une conception élargie de la communication, le vêtement devient l’un des canaux de la communication non-verbale.  

De plus le vêtement ne se contenterait pas de signifier l’être de celui qui le porte, mais contribuerait à le créer. Le vêtement n’est pas simplement un signe, mais semble comporter aussi une dimension dynamique et active. Cette dimension active du vêtement implique un principe d’honorabilité, qui consiste à paraître ce que l’on est. Donc changer d’apparence modifie l’identité psychologique.

Ainsi « L’habit ne fait pas le moine, mais la bonne conscience » ou, dans sa version latine:  Habitus non fecit monachus, sed professio regularis. L’un des instruments privilégiés de la volonté, pour discipliner le corps, est bien sûr le vêtement, qui permet de se placer dans une position de maîtrise à l’égard de ses apparences. evelynethoma

 

Mais l'expérience restera positive...En effet La Stratégie Du Poulpe c'est l'infiltration de différents contextes et c'est faire preuve d'adaptation. Regardez: j'ai même changé la couleur de peau de mon visage durant l'émission.  Non en fait merci à Gloria la maquilleuse! Bonne route Evelyne et merci à toute l'équipe pour leur accueil...

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