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Blog-Serge-FREYDIER

19 mai 2017

CharlElie Couture rentre en France

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 Encore un selfie d'actualité!!

 

CharlElie revient en France et il précise pourquoi dans un long message:

Je rentre,
C’est décidé, je rentre en France.
Après quinze années passées à New York, je vais rentrer en France.
Parti pour chercher quelque chose à l’intérieur de moi, j’avais le sentiment de ne pas pouvoir le trouver ailleurs. Comme un hamster dans une cage certes bien entretenue, mais trop étroite, je devais quitter un traintrain qui tournait à l’ennui comme un manège sur les rails d’avis préconçus et de jugements à l’emporte-pièce. Porté par l’idée que la Liberté d’agir américaine me permettrait de me défaire d’une gangue de principes qui m’empêchait d’aller loin, je voulais me défaire d’un costard en carton que d’autres avaient dessiné pour moi. Tous les artistes que j’admirais, tous ceux qui me motivaient, avaient un jour ou l’autre habité à New York. Je suis parti pour essayer autre chose, pour me déconstruire afin de mieux me reconstruire dans cette ville qui me faisait rêver.

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New York, Oh ! New York, tant de choses s’y passent à la jonction des impossibles. New York où se croisent tous les paradoxes, les envies forcenées des princes de l’extrême, les diamantaires de la 47th street, les musiciens célestes des clubs de jazz, les monstres de l’investissement sur Wall Street, les sages de l’anarchie de Harlem ou Lower East side, les bonzes en méditation ou les juges mormons, à Chinatown ou à Crown Heights, les danseuses du pole Nord, Hercules et amazones, les rois du Crossfit ou de la boxe thaï, les écrivains suicidaires, les touristes suants sur la 42nd, les diables gourmands et les angelots bedonnants, les Méduses furieuses et Gorgones à paillettes, les rustlers, butlers, hustlers ou autres footpads et pimps en couleurs aux néons de Times Square, ou les figures de proue des bateaux d’une renommée fantôme à Tribeca… New York ! Oh New York, qui me faisait tant rêver !
J’y ai trouvé la réponse à quasiment toutes mes interrogations sur l’Art et la Beauté, sur le sexe, la famille, la drogue, la religion ou la solitude, sur l’argent et le pouvoir et même sur le sens de la poésie. Oui, j’ai trouvé des réponses à tout cela en me confrontant aux dieux et démons qui tels les spectres de Ghostbuster, hantent les millions de globules circulant dans les artères du "géantissime" New York.
Une ville c’est comme un engin de chantier, un engin de construction. Quand on s’imagine pilote, envahi du plaisir mégalomane animant ceux qui aspirent à se colleter aux grands défis, plus la ville est grande, plus on a le sentiment de conduire un gros engin. Mais s’il advient que le moteur de cette machine se grippe, alors on ne se sent vraiment plus capable de rien en face d’un diplo-bulldozzer de plusieurs mégatonnes immobile.
Je rentre.

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L’élection de ce pourri de Trump dont l’immeuble se dresse à quelques blocks de l’appartement où j’ai emménagé il y a quinze ans, a contribué à changer la donne. Un sentiment de malaise me donne des hauts le cœur chaque fois que je vois sa gueule de con proférer des ignominies. Mais au fond, il n’est que l’incarnation de la métamorphose d’une ville qui depuis 2001 est devenue celle des gens d’argent, des investisseurs, des banquiers et traders, des startups numériques et autres virtual winners. Elle n’est plus celle des «démerde-toi-et-le-ciel-t’aidera », des «le-talent-suffit », des « n’importe-quoi-vaut –mieux-que-rien» et autres rebelles inventifs qui trouvaient toujours un moyen pour se faufiler dans les interstices de la pensée au sein de cette ville in-finie. New York est devenue celle des multimilliardaires internationaux et des programmes informatiques contrôlant nos moindres comportements, surveillant nos pensées les plus secrètes. Quoi qu’on fasse, on s’aperçoit qu’on ne fait qu’obéir aux algorithmes conçus par des cyber démiurges. Bien sûr les artistes en tous genres, les « Best of the beast », les ambitieux talentueux venus du monde entier, les génies « toujours-plus-fous-que-vous », les insatisfaits en quête de réalisation, ceux qui donnaient de l’entrain à la ville, les démerdards qui la rendaient exceptionnelle tous ceux-là sont toujours présents quelque part, mais ils sont éparpillés aux quatre coins des 5 boroughs : Manhattan, Queens, Bronx, Brooklyn et Staten Island.
Depuis les origines de ce comptoir Hollandais, les immigrants ont toujours bataillé pour s’en sortir au jour le jour, mais le coût de la vie est devenu si élevé, qu’on n’a plus le temps de pouvoir espérer une quelconque réussite à moyen terme.
Le combat au quotidien pour la survie dans l’urgence n’a plus rien à voir avec l’espoir légitime de voir un jour fleurir après-demain les graines de la création qu'on a semées aujourd'hui. Non, on doit déjà arriver avec un bouquet. La mise minimum est si élevée qu’elle interdit l’accès à la table à tous ceux qui bien que bons joueurs ne peuvent plus abattre leurs cartes et faire montre de leur talent…
Bien sûr, on peut toujours dire que c’est histoire d’initiatives personnelles et que les gouvernants n’y sont pour rien ; c’est exact, n’empêche que si Marine Le Pen avait été élue, je ne verrais sûrement pas les choses de la même manière…
Au-delà du personnage que je ne connais pas personnellement, l’élection d’Emmanuel Macron représente un changement indiscutable (et nécessaire) dans l’approche de la chose politique Française.

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La constitution de son « jeune » gouvernement,- avec notamment en troisième poste Nicolas Hulot, qu’on attendait depuis des années investi d’une fonction proportionnelle aux prises de consciences qu’il avait suscitées,- de même que le choix de confier à des personnes d’expérience la responsabilité de ministères en adéquation avec leur sensibilité, tout cela me semble avoir le mérite de bouleverser une routine conventionnelle, et je trouve cet environnement intellectuel plus stimulant que le climat délétère de haine et de bêtise obscène qu’impose un président/tyran ignare qui nie le changement climatique, détruit les terres des indiens autochtones, se moque honteusement des opprimés, et ne prend des décisions que dans une optique de profit à court terme sans respect pour la dignité humaine.

Je garderai bien sûr un bureau/atelier à New York, une sorte de pied à terre où je pourrai recevoir, mais c’est décidé,
Je rentre en France.

CharlElie Couture.

17 mai 2017

Laura Flessel La guêpe devient ministre des sports

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Petite leçon d'escrime dans notre blog La Stratégie du Poulpe avec Laura Flessel. A forcer de piquer ses adversaires, Laura Flessel que nous avions rencontré à Saint-Etienne, a hérité de ce  surnom peu commun : la guêpe. L'escrimeuse tourne toujours autour de ses victimes avant de placer son attaque...

     En 2017 cela va lui être utile car elle rentre pour la première fois dans la sphère politique où les coups sont rudes. Nommer des ministres sans expérience politique et issus de la "société civile": la pratique est relativement ancienne en France, remontant au début du 20e siècle, mais s'est intensifiée depuis les années 1970-1980.
Le premier gouvernement du quinquennat Macron en compte près d'une dizaine, dont l'ancienne escrimeuse Laura Flessel (Sports) ou encore l'éditrice Françoise Nyssen (Culture).

 

 

 

 

La force pure en escrime n'est pas la première qualité. Mieux vaut réfléchir (vite) avant d'agir, l'à propos étant la qualité principale d'un escrimeur. Comme tous les autres sports, l'escrime demande de la concentration, de l'agilité, de l'endurance, mais aussi de la technique.

200px_CiblesBien que l'orientation du corps reste sensiblement toujours la même en escrime, il existe différentes façons de positionner son arme. Telles les différentes gardes en boxe, les positions en escrime permettent de mettre en place diverses techniques offensives ou défensives. Par exemple au sabre, positionner son arme a gauche (en quarte par exemple), permettra de se défendre d'une attaque visant la partie gauche (ligne du dedans) du corps de l'escrimeur, mais aussi d'attaquer l'adversaire sur sa partie droite. Les "parties" du corps sont appelées "lignes" en escrime, les positions de main sont numérotées de 1 à 8. Ces positions sont associées à la ligne qu'elles protègent, pour chaque ligne, il y a une position en pronation (ongles sous la main) et une en supination (ongles au-dessus de la main).

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15 mai 2017

Le Chaudron rend hommage à Galtier

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Malgré la lourde défaite concédée face au Paris SG (0-5), l'heure était à la fête dimanche soir au stade Geoffrey Guichard de Saint-Etienne. Le public stéphanois est venu en nombre pour la dernière apparition de Christophe Galtier dans son stade et il lui a offert des superbes adieux. Un hommage qui aura été à la hauteur de tout ce que ce technicien a apporté au club forézien.


Le coach a été célébré avant, pendant et après le match. Une banderole a été concoctée par les fans et sur laquelle était écrit : "Derbies gagnés, trophée remporté, Europe retrouvée, 17e place oubliée, 9 ans de fidélité. Merci Monsieur Galtier !". Un message qui a certainement dû émouvoir le principal intéressé.
Les 90 minutes de la partie ont été pénibles, mais la suite a redonné du baume au cœur de Galtier. Au coup de sifflet final, il a été remercié par les différentes tribunes, avec des applaudissements bruyants et des acclamations. Un cadre lui a aussi été décerné en guise de cadeau.

Le moment de partage était unique et les joueurs s'y sont associés en l'attendant sur le terrain. A noter aussi que l'entraineur s'est vu décerner la médaille de la ville.

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4 mai 2017

Election présidentielle: Bruno Gaccio est agacé

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Je  l'avais rencontré au centre des congrès de Saint-Etienne ...
Je ne suis pas d'accord avec l'intégralité de son texte, mais il témoigne d'une période complexe et confuse....

Son message:


"Comme je ne suis pas très bon en Facebook et que je n'arrive pas à réponde directement à ceux qui me traitent de complice des nazis qui arrivent dimanche au pouvoir en France, je le post ici. je n'ai pas compris, pardon. Je comprends que je suis assimilé à un électeur FN ? Rien que ça ? J'espère que non. Quant à mes amis qui luttent contre le fascisme 15 jours tous les 5 ans et qui me donnent des leçons de responsabilité, je crois me souvenir que ce sont les mêmes qui ricanaient lorsque j'ai participé, en 2011 à la création du collectif Roosevelt 2012 avec S Hessel, E.Morin, P.Larouturrou (rien que le nom les faisait marrer, vous parlez de condescendance ?) et tant d'autres. Pourtant c'était dans l'objectif de faire baisser les idées du FN. de faire quelque chose. D'essayer de donner des idées au PS en 2011 qui n'en avait déjà pas... (il en a prit et les a jeté après pour votre info, on est un peu cons c'est vrai) Quand j'ai contribué à la création de Nouvelle Donne, que je suis allé faire des meetings pour les européennes à Forbach, Bayeux, nice stetienne etc... ils se foutaient carrément de ma gueule "Woua l'aut' hé, il fait de la politique... ridicule. Arrête NOno, c'est tous des baltringues" Alors quand les mêmes me disent de sauver la république aujourd'hui, je suis inquiet. Se réveiller tous les 5 ans c'est plus près de la Belle au bois dormant que des combattants de la liberté comme attitude responsable ! Aujourd'hui, MLP va trouver 10 ou 12 millions de voix, En France. Parce que depuis des années on alimente les RAISONS qui font qu'il y a un vote FN. Elle ne sera pas présidente. Mais c'est peut-être pire encore. Elle aura infusé dans les esprits comme jamais. Si je me suis exprimé, si je continue à le faire en vous répondant et en répondant le plus possible à ceux qui me font l'honneur de me lire (même ceux qui injurient, parfois, je condescends à dire merci, puisque je suis condescendant) c'est parce que ces belles au bois dormant - que le baiser d'un prince vient de réveiller - m'engueulent. Ils jugent, comme vous le faites, mon vote de "non choix". Je ne m'abstiens pas. Je veux dire que je ne choisi pas. Pour ne pas être assimilé à quelqu'un qui renvoie dos à dos les deux candidats en disant, ils sont pareils. Ils ne le sont pas. Je le sais. Je ne juge pas le fait que vous aimiez Macron ou que vous détestiez Mélenchon, c'est votre droit, votre opinion, votre liberté. J'aimerai simplement ne pas me faire traiter de complice des Nazis, de suppôt Hitlérien et d'irresponsable conscient, parce que je ne choisi pas entre deux mauvaises solutions, même si une semble plus mauvaise que l'autre. (j'ai pas encore eu antisémite mais ça ne saurait tarder, il reste quelques jours aux plus finauds)... Et je redis qu'aujourd'hui, avec 60/40 en faveur de Macron le risque est limité. Si demain, à la suite d'un débat qu'il perdrait honteusement, ce que je ne souhaite pas, elle gagnait 10 points... je changerais mon vote."   Bruno Gaccio le 4 Mai 2017

    Dans une ITW pour L'HUMANITE  en octobre 2015 il déclarait: " C'est le système économique qui est brutal. Les « gentils organisateurs » évaluent toute politique en terme d' efficacité  (...) On nous dit que c'est le meilleur des systèmes. C'est faux. C'est le seul que l'on fait exister aujourd'hui. Pour résumer, je dirais que ce qui existe actuellement ne fonctionne plus mais que ce qui pourrait marcher n'est pas encore là. Nous vivons dans un entre-deux, période extrêmement inconfortable parce que c'est là que le pire s'exprime. Les peurs guident les gens, les fausses idées font leur chemin... et les complicités avec le système se créent. Certains font allégeance aux « gentils organisateurs " 

 

27 avril 2017

Lettre de Torreton à Hamon et Mélenchon

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Je l'ai rencontré il y a une semaine, lors du tournage du film Mélancolie ouvrière (lire) en Ardèche, il incarnera un ouvrier italien syndicaliste, orateur et organisateur hors pair: Charles Auda.Trois jours avant le premier tour de l'élection présidentielle il semblait déjà en colère.

  1. Après le premier tour il adresse une lettre au leader de La France insoumise et au candidat du Parti socialiste:    

 

Cher Benoît, cher Jean-Luc,
Voilà, c'est fait, on a perdu.
La gauche regarde le deuxième tour de cette élection présidentielle sur le banc de touche. Je vous imagine travaillant déjà sur l'autre vote, les législatives, l'un s'arrachant les cheveux pour espérer survivre et l'autre planifiant sa revanche.
C'était prévisible et nous étions quelques-uns à le craindre. Nous avons écrit, interpellé, manifesté, chroniqué, éditorialisé mais rien n'y a fait.
Je n'ai jamais souhaité que l'un se retire pour l'autre, je n'ai jamais souhaité la capitulation de l'un devant l'autre. Vous incarnez tous les deux des idées, des idéaux, des priorités, vous représentez des hommes et des femmes, des engagements, des années de lutte et de militantisme.
Je voulais, avant toute chose, un programme commun et je pensais bêtement que deux candidats qui pourfendent le régime présidentiel de la Ve République, ainsi que la personnalisation des campagnes électorales qui en découlent, s'entendraient pour reconnaître qui était le mieux placé pour incarner ce programme dans ce système à bout de souffle.
Je voulais une addition d'intelligences.
Je voulais, c'est bête à dire aujourd'hui, que la gauche gagne.
Nous sommes des millions à ne pas être fans de vous, des millions à vous trouver des qualités indéniables à l'un comme à l'autre, et c'est difficile de ne pas être fan, c'est beaucoup plus pratique intellectuellement de projeter tous ses espoirs sur quelqu'un.
Je ne vais pas faire ici l'inventaire de ce qui ne me plaît pas chez l'un et chez l'autre, d'autant que, par miracle, une chose était différente cette fois-ci, et cette chose, j'étais venu modestement te la dire, cher Jean-Luc, en direct et en face sur France 2 : pour la première fois, dans l'histoire de la Ve République, deux grandes forces de gauche avaient placé l'écologie au centre de leur programme.
Les urgences écologiques étant criantes, hurlantes même, j'espérais que celles-ci vous imposeraient de faire front commun. Après tout, l'imminence d'un danger qui menace une collectivité unit, en principe, les membres de cette collectivité pour le combattre, qui que nous soyons et quelles que soient nos divisions, l'histoire nous l'a prouvé à maintes reprises : Valmy, la Résistance, la demi-finale France Allemagne en 1982, etc... mais cela, ce n'est que le bon sens et visiblement le bon sens en politique passe après les poitrines bombées et les mentons relevés.
Il va falloir expliquer aux gosses que la lutte contre la pollution et le combat contre des choix de société contre nature attendront au moins encore cinq ans, qu'il y avait visiblement une urgence plus impérieuse encore, mais cette urgence-là, je vous laisse le soin de l'expliquer à nos enfants, chers Benoît et Jean-Luc.
Maintenant que c'est fini pour la gauche, il reste un second tour. L'extrême droite est là, à un scrutin de l'Elysée, comme en 2002, sauf qu'en 2002 nous étions abasourdis, choqués et dans la rue pour faire front commun, c'était au temps où le sentiment du danger commun nous regroupait encore.
Dimanche soir, j'ai vu Benoît appeler à faire barrage au Front national sans ambiguïté mais nous avons été des millions à constater que La France insoumise est mauvaise perdante : elle boude et fait la gueule et se retrouve incapable d'appeler à voter Macron, comme son leader délégué général avait appelé du temps où il était cadre sup au PS à voter Chirac. Pourtant, en termes de probité et de batterie de cuisine aux fesses, entre Chirac et Macron, il y a un monde.
Si la gauche avait été unie, la soirée de dimanche 23 avril n'aurait pas permis de montrer ce visage crispé de La France insoumise car, unie, la gauche aurait battu le Front national et nous aurions dansé et chanté place de la République jusqu'aux premières lueurs du jour...
Un point me questionne : si Marine Le Pen et Emmanuel Macron c'est pareil, blanc bonnet et bonnet blanc comme disent les anciens, alors que dire de vous deux ? C'est de la gémellité ? Deux clones tristes? Alors pourquoi ne vous êtes-vous pas unis pour le premier tour ? Vous si proches ?
Encore une interrogation pour vous Jean-Luc, ça fait quoi de voir ses électeurs dragués par l'extrême droite ? C'est le plan B européen qui se met en marche ?
Je vous salue du fin fond de ma déception et de mon absence totale d'autosatisfaction d'avoir eu raison.

Philippe Torreton

Mais on le sait dans cet entre deux tours, quand on écoute ou regarde les réactions on constate que le "Ni-Ni" prend de l'ampleur. Exemple cette réponse d'un étudiant: 

Philippe, tu as voulu nous adresser hier un message dans l’Obs, en nous demandant de ne pas nous tromper de combat 

Si tu adresses cette tribune aux lycéens et lycéennes, je me sens aussi visé, car je suis étudiant, j’ai 21 ans, et que moi aussi j’ai participé aux premières manifestations contre Macron et Le Pen. Je voudrais te dire quelques mots, quelques sentiments qui sont partagés par beaucoup de mes camarades de classe ou de manif, contre ton (ou plutôt votre) idée selon laquelle il faudrait voter Macron pour contre Marine Le Pen.

Je suis né en 1996. Je n’ai pas subi le « traumatisme d’avril 2002 ». Depuis que j’écoute les JT, que le lis des journaux ou que j’écoute les vieux, on me dit de me faire à l’idée qu’on vivra dans un monde merdique, dans un monde de chômage et de précarité, un monde que je subis déjà (je suis surveillant pour moins de 10€ de l’heure pour payer mes études) et on nous dis que demain, il va falloir accepter encore une fois ce monde qui n’a pas été construit par nous mais contre nous. On serait la génération sacrifiée, par la crise qu’on causé certains pour remplir leur compte en banque, par les politiques qui soutiennent ces derniers et qui ne veulent rien remettre en cause. Cet état de fait, on n’en veut pas, on n’acceptera pas cette promesse de non-futur, de misère et de chômage.

Tu nous dis « vous n’êtes pas des politiques, vous n’avez pas de fonds de commerce, vous ne pouvez pas craindre que votre jeunesse s’abîme en appelant à voter Macron. Votre jeunesse est plus forte que cela, votre jeunesse n’a pas de déceptions électives à caresser dans le sens du poil, votre jeunesse n’a rien à marchander, votre jeunesse n’a pas de plan B européen, votre jeunesse n’est pas souverainiste, votre jeunesse en cela est dans le sens de l’histoire.  » pour tenter de nous convaincre de voter pour un banquier qui a préparé et rédigé une loi contre laquelle on a bloqué nos facs et nos bahuts durant quatre mois au printemps dernier. Quand tu dis que notre jeunesse ne s’abîmera pas en votant Macron, je pense que tu te trompes : le choix qu’on nous donne, c’est celui de la potence ou de la guillotine ; c’est celui du racisme et du nationalisme contre le néolibéralisme le plus dégueulasse. Je me souviens d’un échange avec un gamin de Liverpool dont les deux parents étaient au chômage ; il me disait « tout ça c’est la faute de Thatcher » ; leur pauvreté m’avait choqué, c’est celle qu’on a vu dans I Daniel Blake, le film de Ken Loach qui est sorti cette année. Voter Macron, c’est voter cette pauvreté, cette misère, ce chômage ; c’est se résigner à être « la génération sacrifiée ».

Evidemment, pas un vote pour le FN, mais pas un vote pour Macron non plus : je ne donnera pas de billets au bourreau qui voudra m’exécuter demain, je ne lui donnerai pas ma voix. Voter Macron, ce n’est pas s’abîmer, pour nous, c’est se suicider. La seule voix que je donnerai aux présidentielles, c’est un cri, en manif qui dira que quel que soit le candidat élu, on se battra contre lui. La seule phrase dans laquelle je me reconnais, c’est quand tu dis que notre jeunesse est le sens de l’histoire. Effectivement, à nous reviens le devoir de ne pas lâcher un centimètre face au racisme, à l’homophobie, au libéralisme, au recul des droits syndicaux et politiques. A nous reviens de nous construire un avenir, avec tous les salariés et les ouvriers du pays qui ont bloqué avec nous la France au printemps : mon avenir, mon combat, il se fera avec les dockers, les raffineurs et les cheminots, en aucun cas avec Macron à l’Elysée.

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25 avril 2017

Half Bob dessinateur stéphanois rock et BD

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Half Bob est un dessinateur Stéphanois… Son pseudo n’a pas de signification particulière. Pour s’inscrire sur un site de visuels de t-shirts, il lui fallait un pseudo. Il avait vu l’affiche d’un film, Half Nelson, dont le nom lui avait plu. Ça s’est fait comme ça.

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Dans son blog, Half Bob met en images et avec moult références son addiction pour cette forme de Rock peu prisée des masses, aux icônes aussi cultes. http://halfbobleblog.blogspot.fr/

Dans l’album LE COLLECTIF, avec d’autres dessinateurs il met en images la passion du foot.

Il est un inconditionnel de l’ASSE depuis tout petit!

 

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18 avril 2017

Jean-Jacques Borne un peu de Japon à Saint-Etienne

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Allez une petite photo avec le papa et sa fille!

« Parfum, senteur, volupté » voilà la traduction de « Kaori » un kanji (signe de l’écriture japonaise) qu’a choisi pour marque de fabrique Jean-Jacques Borne, créateur de l’Institut de l’excellence culinaire à St-Etienne. Une école de cuisine pas comme les autres.

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       Très attiré par l’Asie, où il enseigne régulièrement, Jean-Jacques Borne est installé 8 rue Eugène Joly le Rond-point  à St-Etienne dans un  véritable temple dédié à « la gourmandise au naturel ». Le lieu très japonisant est inspiré d’un tableau acheté lors d’un de ses nombreux déplacements au pays du soleil levant. La boutique offre à la vente de très bons produits comme cette excellente poudre d’amandes, les marrons Imbert, de la vanille de Madagascar, mais aussi de l’outillage de cuisine. Mais ce qui domine ce sont les créations maisons. L’homme, a souhaité associer à la gourmandise les notions de nature et de santé. Il a mis au point des recettes inédites de macarons (pinacolada-curcuma ou fraise-banane-cannelle, etc.), de glaces (aux macarons noisettes), de chocolats, de soupes (ortie-menthe, ou carottes-agrumes-curry-gingembre), d’épices et d’huiles…
http://www.institut-culinaire.fr/

16 avril 2017

Sébastien Thiéry, Molière et le turlupin

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Allez un selfie face au soleil avec François Berléand et Sébastien Thiéry.

Après le succès de Deux hommes tout nus, François Berléand rempile dans une comédie de Sébastien Thiéry au côté de Muriel Robin. C’était presque leur dernière ce jour là après l’avoir jouée 48 fois !
Un soir, en rentrant chez eux, monsieur et madame Prioux découvrent avec stupéfaction qu’un certain Momo s’est installé chez eux. Momo est revenu chez ses parents pour leur annoncer son mariage.
Les Prioux ont-ils oubliés qu’ils avaient un enfant? On retrouve la patte de Thiéry le brillant dramaturge qui est en train de devenir le plus prolifique de notre théâtre, tout en installant pièce après pièce, un vrai univers.

     

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C’est un turlupin, adepte de farce désopilante. On se souvient qu’en 2015 il était 23 h40 environ sur France 2, la cérémonie des Molières 2015 se déroulait sans accroc depuis plus d'une heure, quand l'auteur et acteur Sébastien Thiéry pénètre sur la scène nu.
Alors que sifflets et applaudissements retentissent dans la salle, Sébastien Thiéry, prend le micro pour défendre le statut des intermittents du spectacle...
 


Sébastien Thiéry se met à nu devant Fleur... par culturebox

15 avril 2017

Benoit Hamon fait campagne à Saint-Etienne

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En tant que stéphanois je souhaite remercier Benoit Hamon, c'est le seul sur les 11 candidats à avoir fait le déplacement sur notre métropole. 

   Un homme plein de bienveillance et d'humanisme, dommage que cela ne se traduise pas dans les sondages  d'avril 2017 pour le premier tour de la présidentielle....  

  Quand un homme politique se déplace c'est toujours surprenant de voir la multitude de micros et de caméras qui se tendent vers lui...

  

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Puis quand on regarde le montage ensuite à la télévision, le plus souvent il ne reste que quelques secondes d'un travail qui a pourtant mobilisé beaucoup de monde...

Pour chaque médias le soucis est de trouver l'image originale voir insolite pour qu'elle passe ensuite à l'antenne...

Pour le candidat cela doit demander une grande dépense nerveuse, car les sollicitations et les questions son multiples et il ne faut pas déraper.... Même pendant le selfie (pas facile avec le soleil pleine face) son attention est détournée par une reporter de TL7 et il répond avec humour sur la couleur du micro.

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   Fidèle à la Stratégie Du Poulpe qui valorise le Kaïros (être au bon instant au bon endroit) j'ai donc réalisé un de mes multiples selfies repris à l'image par BFMTV et TL7.....

13 avril 2017

Plastic Bertrand incognito au golf de Saint-Etienne

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  J'ai croisé le chanteur très détendu....

Quoi de mieux après un concert de Stars 80 qu'une partie de golf pour se détendre?

   C'est ce qu'a fait Plastic Bertrand avec ses compères Emile et William (groupe début de soirée) au golf de Saint-Etienne.

 Mais selon ses deux comparses la balle ne planne pas pour lui, d'après un article publié dans le quotidien local...    

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9 avril 2017

Patrick Hernandez Born to be Alive

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Le jour où je l’ai vu il n’avait pas sa célèbre canne. Patrick Hernandez a accepté d'être l'une des têtes d'affiche de la tournée Stars 80. Très sympathique, nous avons échangé quelques mots, il a bien aimé la fête des plantes du Parc de l'Europe où il est allé faire une petite escapade matinale.

Et oui il n'a pas la grosse tête et pourtant un seul tube a suffi à Patrick Hernandez pour devenir multi-millionnaire. Toujours très joué en discothèque, "Born to be Alive" continue d'assurer au chanteur une rente : « Lorsque je me lève le matin, je sais déjà que je vais gagner entre 800 et 1.500 euros dans la journée »

       A suitcase and an old guitar It's all I need to occupy A mind like mine

       Yes we were born, born Born to be alive

  

Cette chanson date de 1979 et est pourtant encore aujourd'hui un véritable titre culte. Elle était numéro un du Top 50 durant quatre mois, en pleine période disco. 

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Auteur et compositeur français, né au Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis, Patrick Hernandez intègre d'abord de nombreux groupes mais le succès n'est pas au rendez-vous. Il songe même à arrêter sa carrière. Mais grâce au producteur Jean Van Loo, il rencontre immédiatement le succès avec Born to be Alive, qui devait être à l'origine une chanson rock. « Amateur fou des Beatles, je considérais le terme disco comme un gros mot. Mais bon, sur les conseils d’oreilles expertes, j'ai essayé »

Revers de la médaille, son image reste toujours collé à ce titre, même avec le titre "Back To Boogie" qui malgré de très bonne vente ne fera jamais oublier "Born To Be Alive". 

A noter que c'est à Saint-Etienne qu'il fêtait son anniversaire entouré par la troupe Stars 80 avant d'aller sur scène au zenith...

 

6 avril 2017

Medhi Djaadi en tournage au Crêt-de-roc

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Les escaliers du quartier du Crêt-de-roc semblent un décor idéal pour un tournage... C'est une belle histoire pour Medhi, il retrouve en effet le quartier de son enfance.

 


  "j'habitais juste là rue Royet" me dit-il...Le vent du nord est froid en ce jeudi d'avril. Les acteurs et les figurants placent une couverture sur leurs épaules durant les pauses.
"J'ai étudié l'art dramatique à Valence puis le théâtre en Suisse" "J’ai eu la chance d’avoir un entourage qui me pousse à faire quelque chose de bien, sinon j'aurai pu mal tourner » Hasard ou destin? "Dans ma famille, nous n’allions jamais au théâtre. »

    

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Sa carrière décolle en 2015 avec la comédie de Baya Kasmi "Je suis à vous tout de suite", au côté de Ramzy et Agnès Jaoui . Grâce à son interprétation, il figurait à 28 ans dans la liste des 32 révélations du cinéma français pré-nommé pour le César 2016 du Meilleur espoir masculin. http://www.peggy-fischer-agency.com/agpf/mehdi-djaadi/

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Le court métrage de Christophe Saber "  sacrilège ", Produit par Box Prod Suisse, raconte la chute d'un homme haut placé. Medhi connait bien le réalisateur car il a déjà tourné plusieurs fois avec lui...
Après un petit selfie je laisse l'équipe qui va tourner une scène d'action avec une voiture.
A suivre....

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SACRILÈGE (teaser) - by Christophe M. Saber from Christophe M. Saber on Vimeo.

4 avril 2017

Le Poulpe et les femmes araignées

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Pas facile de défier la pesanteur, tout le monde n’est pas Spiderman. C’est pourtant un vieux rève des humains.

 J’ai découvert en ce début avril 2017 l’escalade de vitesse lors des championnats de France.   http://www.france-vitesse.fr/

Il faut dire qu’à Saint-Etienne nous avons la vice-championne du monde de vitesse 2016 avec un chrono de 7’’62 sur 15 mètres. Anouck Jaubert a pratiqué assidument la gymnastique, et beaucoup d’autres sports avant de se plonger dans l’escalade, qu’elle a finalement commencée très tard. Toute petite, elle y avait pourtant gouté, deux ou trois fois, en sortie avec son père. Puis "Je me suis mise à grimper plus régulièrement en quatrième, par le biais de l’UNSS. Mais c’est quand je suis entrée au club Escapilade de Saint-Etienne, que j’ai commencé à vraiment m’entrainer et à m’investir en escalade."
Anouk est rapidement repérée par les entraîneurs nationaux pour ses extraordinaires qualités physiques, elle s’entraine désormais au CREPS de Voiron. « L’escalade me permet de me défouler, et par la compétition, j’apprends à gérer mon stress quotidien, tout en défiant les autres grimpeurs … J’ai toujours eu envie de gagner. » « Il faut que je continue à développer mes qualités physiques et surtout l’explosivité pour m’envoler dès que j’attrape une prise. Je dois aussi travailler la voie officielle encore et encore pour ne plus faire une erreur, être capable de la faire les yeux fermés… »

 

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Samedi il n’était pas question de tergiverser pour la championne française. 7’71 en qualifs. 7’89 en ¼ de finale. 7’73 en ½ finale. 7’62 en finale : record de France - et record personnel - égalés. Anouck JAUBERT a assumé son rôle . Elle est tout simplement la patronne de la vitesse française. 

 

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Dimanche, les grimpeurs les plus rapides du pays remettaient le couvert, cette fois sur une voie ouverte pour l'occasion. Pourquoi un Championnat de France de vitesse sur une voie inconnue des grimpeurs ? Pour que ceux qui n'ont pas la voie du record dans leur région, viennent au plus grand rendez-vous de la vitesse française en ayant l'assurance de combattre à arme égales avec les plus grands spécialistes français sur au moins une journée de compétition.

C'est finalement un podium 100% réunionnais que l'on a célébré : la jeune Fanny TECHER (cadette 1) a réalisé l'exploit en battant en finale la vice-championne de France 2017 de la voie du record, Elma FLEURET.

C'était logique pour Le Poulpe de faire des selfies avec ces femmes araignées..

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3 avril 2017

François Pralus bientôt stéphanois!

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La boutique Pralus est là en plein centre ville, rue Michelet . C'est une rue assez chic connue à Saint-Etienne pour ses beaux magasins.


C’est à Auguste Pralus que nous devons l’invention de la délicieuse Praluline. Cette savoureuse brioche qui émoustille nos papilles gustatives et nous plonge, en une bouchée dans des souvenirs d’enfance enchantée.


Né à Mars, dans la Loire, en 1920, Auguste Pralus a ouvert sa pâtisserie à Roanne en 1948.
Ce talentueux pâtissier obtiendra en 1955 le titre très envié de meilleur ouvrier de France, qu’il doit à sa rigueur et à son exigence de qualité. Il deviendra successivement président du Syndicat des Pâtissiers, Membre de l’Académie Culinaire de France, Chevalier des Arts, des Sciences et des Lettres et enfin, sera honoré du titre de Chevalier de l’Ordre du Mérite National.

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La Praluline , création originale au succès jamais démenti qui a fêté ses soixante ans de plaisirs gustatif et festif en 2015, est entrée définitivement dans nos traditions.


Aujourd’hui c’est son fils, François Pralus (photo), qui a repris la boutique et qui perpétue l’excellence de la Maison en proposant des chocolats de grande qualité.
"Je suis le petit dernier de quatre enfants et j'adorais traîner dans le laboratoire, regarder travailler les ouvriers, manger la pâte crue des brioches. Le four m'impressionnait beaucoup. J'allais aussi, très souvent, dans l'atelier de mon père, où il confectionnait des pièces artistiques en sucre. C'était un vrai artiste. "
Après son apprentissage auprès de son père et un tour de France des grands de la pâtisserie dont Bernachon à Lyon et Lenotre à Paris, François décide alors de créer un laboratoire entièrement dédié à cette “gourmandise royale” : le chocolat.
Il parle avec gourmandise de sa passion pour le »vrai » chocolat : « Comme pour les grands vins, on peut parler de crus de cacao. Le Venezuela grade-up a un petit goût fumé, le Trinitario classe supérieure est boisé, puissant et légèrement acide. Fin et acide, le cacao de Madagascar dégage des saveurs de fruits rouges… »

 

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Aujourd’hui, François Pralus est l’un des 3 derniers Maîtres Chocolatiers Français à fabriquer son propre chocolat. Il fournit toutes les grandes maisons comme Troisgros, Hermé, le Grand Véfour, Ladurée….et également à l’international.

"Avec un CAP en poche, je trouve que j'ai plutôt pas mal réussi ! J'ai beaucoup appris

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durant mes années d'apprentissage auprès de mon père, de Maurice Bernachon, de Lenôtre. Je n'ai jamais rechigné à me lever tôt. Je bossais très dur. Aujourd'hui, j'embauche dans mes boutiques des jeunes diplômés avec un bac+5 qui n'ont pas trouvé de postes correspondant vraiment à leur profil et qui ont donc dû élargir leurs recherches. J'en rencontre d'autres qui sont diplômés d'une école de commerce et qui décident, après quelques années professionnelles, de préparer un CAP de pâtissier. Il n'y a pas de règle. Au-delà du diplôme, je pense surtout que l'on réussit avec de l'ambition, de la persévérance, de la passion et beaucoup, beaucoup de travail. Cela paye toujours au final."

pralussssss

2 avril 2017

Helen Hester Xénoféministe

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Si on tape « xénoféminisme » sur Internet, on tombe inévitablement sur un site mystérieux, coloré : Laboria Cuboniks.

Un laboratoire ? En partie, seulement. Laboria Cuboniks (une anagramme du pseudonyme Nicolas Bourbaki, ndlr) désigne plutôt un collectif composé de six femmes qui ont créé une théorie : le xénoféminisme. « Nous nous sommes connues lors d’une conférence à Berlin. Parmi nous, il y a des artistes, des scientifiques, des archéologues et même une agente de sécurité. Depuis, le projet s’est développé sur Internet : nous en avons tout d’abord rédigé le manifeste et nous travaillons à présent sur un livre », explique Helen Hester, l’une des initiatrices du xénoféminisme, que j’ai rencontrée lors de la biennale du design à Saint-Etienne.... Elle est maître de conférences à la University of West London.

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Qu’est-ce que le xénoféminisme ?


Ses mères fondatrices le décrivent comme une forme de féminisme technomatérialiste, anti-naturaliste, et prônant l’abolition du genre.
Le xénoféminisme est technomatérialiste, car, tout comme l’accélérationisme, il déclare de manière critique que les nouvelles technologies n’apportent pas intrinsèquement de bénéfice à leurs utilisateurs, en raison de la façon dont elles ont été pensées, des infrastructures existantes au sein desquelles elles apparaissent et des inégalités concernant leur accès. « Les xénoféministes discutent de la façon dont on pourrait changer les objectifs des technologies existantes pour les rendre plus utiles à la société et, surtout, pour qu’elles ne puissent pas être utilisées comme un outil de discrimination sexuelle », selon Helen Hester.
« Toute personne ayant été jugée “contre nature” en vertu des normes biologiques en vigueur, toute personne ayant vécu des injustices infligées au nom d’un ordre naturel réalisera que la glorification de la nature n’a rien à nous offrir. » Les xénoféministes l'affirment : la biologie ne détermine pas notre destin.
De même, le genre dans lequel nous naissons ne détermine pas notre destin. Les xénoféministes ne militent pas seulement en faveur de l’égalité des sexes, mais vont jusqu’à prôner « l’abolition des sexes ». Cela ne signifie toutefois pas qu’elles veulent complètement les éliminer. Elles se battent plutôt contre les limites qu’ils imposent

1 avril 2017

Yves Citton nous dit: attention !

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Yves Citton était invité à la Biennale du design du design de Saint-Etienne consacrée aux mutations du travail.

C’est au musée de la mine qu’il intervenait pour répondre à la question suivante : Allons-nous déléguer aux machines le travail de l’attention ? (site)

 

 En effet cet universitaire analyse « l’économie de l’attention ». Cette expression a commencé à être utilisée en 1996. Son origine remonte à un article de l’économiste et sociologue américain Herbert Simon, publié en 1971, qui oppose les sociétés du passé, caractérisées comme « pauvres en informations », à nos sociétés actuelles, « riches en informations ». La différence tient à ce que nous avons tous désormais accès à une quantité d’informations pertinentes (voire indispensables pour nos pratiques) bien supérieure aux capacités attentionnelles dont nous disposons pour en prendre connaissance. Il convient donc de de mettre au premier plan de nos analyses une nouvelle rareté : l’attention. Tout le monde sait que la principale difficulté, aujourd’hui, n’est pas tant de produire un film, un livre ou un site Web, que d’attirer l’attention d’un public submergé de propositions, souvent gratuites, plus attrayantes les unes que les autres.

La prétendue «nouvelle» économie, dont la rareté principale serait l’attention, ne remplace pas «l’ancienne», dont la rareté concerne les facteurs de production (matière première, énergie, etc.). En revanche, il est certain que la valeur de l’attention au sein des circuits économiques augmente.

L’expression «économie de l’attention» a décollé vers 1995, donc avec l’émergence d’Internet. Mais, en fait, comme le montre Jonathan Crary  les problèmes d’attention commencent, au moins, dès 1880, avec trois phénomènes corrélés. L’industrialisation impose de reconditionner l’attention des ouvriers qui travaillent à la chaîne et répètent les mêmes actions monotones : comment les garder concentrés ? Avec la production massive de marchandises, il faut aussi trouver des acheteurs : comment donner envie aux consommateurs d’acheter les nouveaux produits ? C’est alors que naît véritablement la réclame. Le troisième phénomène est le développement des médias de masse (cinéma, puis radio, télévision). Ils donnent à voir et à entendre des choses qui ne sont pas dans notre environnement immédiat. Cette multiplication d’images et de sons qui réclament notre attention tend à nous «distraire». Les exigences de la production à la chaîne exigent, au contraire, que nous soyons «concentrés» sur le travail en cours. D’où le paradoxe, ou plutôt la dynamique, qu’étudie très bien Crary : ce même capitalisme qui prône simultanément une implacable discipline productive et un hédonisme consumériste entraîne une crise permanente de l’attention.

Les troubles déficitaires de l’attention et de l’hyperactivité (TDAH), dont on se lamente de voir les jeunes générations être de plus en plus largement affectées, ne sont souvent que le symptôme de ces multiples exigences contradictoires auxquelles nous soumettent nos structures de vie contemporaines. Le problème, c’est qu’on traite les TDAH comme un problème individuel : c’est cet enfant qui ne parvient pas à se concentrer qu’on traite avec des médicaments. Ou alors comme un problème familial : ce sont ce sont ces parents qui ne lui accordent pas assez d’attention et l’abandonnent aux influences pernicieuses des écrans. Il y a des facteurs biochimiques et familiaux, mais il est indispensable de resituer tout cela dans un cadre beaucoup plus large, collectif, socio-économique, anthropologique : notre principale pathologie, c’est le capitalisme lui-même, bien davantage qu’une déficience de tel ou tel neurotransmetteur !

Cette rareté se situe du côté de la réception des biens culturels, et non plus seulement du côté de leur production, alors que l’économie traditionnelle se définit par l’optimisation de la production des biens à partir de ressources limitées. Tout le monde sait que la principale difficulté, aujourd’hui, n’est pas tant de produire un film, un livre ou un site Web, que d’attirer l’attention d’un public submergé de propositions, souvent gratuites, plus attrayantes les unes que les autres.

Les combats politiques doivent porter en priorité sur les écosystèmes médiatiques (ce qui conditionne ce à quoi nous faisons attention (médias, conversations, systèmes de notification, d’évaluation, etc.) qui nous distraient des vrais problèmes socio-écologiques. Il nous faut de meilleurs instruments d’analyse et d’action pour comprendre ce qui conditionne notre attention collective...pousse la pression de la connexion permanente qui domine actuellement.

Une société humaine qui ne donne pas cet espace protégé de déconnexion et d’écart, dans lequel on puisse rêver, imaginer autre chose, un autre monde, est une société qui nous écrase. Cet espace privilégié de déconnexion, c’est par exemple le sommeil, ou une salle de spectacle, où on nous prie de débrancher nos téléphones avant que le rideau ne se lève.

21 mars 2017

Avez vous un job à la con ?

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On retrouve la question de David GRAEBER à la biennale internationale du design de Saint-Etienne consacrée aux mutations du travail.

http://www.biennale-design.com/saint-etienne/2017/fr/home/

Dans un essai il décrit ce qu’il a baptisé le «phénomène des jobs à la con». Soit, selon lui, l’aliénation de la vaste majorité des travailleurs de bureau, amenés à dédier leur vie à des tâches inutiles et vides de sens, tout en ayant pleinement conscience de la superficialité de leur contribution à la société.


En introduction, David Graeber cite Keynes, qui, en 1930, prédisait que les avancées technologiques permettraient d’ici la fin du XXe siècle de réduire le temps de travail hebdomadaire à 15 heures par semaine. Pourtant, si la robotisation du travail a bien eu lieu dans de nombreux secteurs, «la technologie a été manipulée pour trouver des moyens de nous faire travailler plus», énonce Graeber. «Pour y arriver, des emplois ont dû être créés et qui sont par définition, inutiles», explique-t-il, donnant en exemple «le gonflement, non seulement des industries de service, mais aussi du secteur administratif, jusqu’à la création de nouvelles industries comme les services financiers, le télémarketing, ou la croissance sans précédent de secteurs comme le droit des affaires, les administrations, ressources humaines ou encore relations publiques».

Et Graeber de conclure : «C’est comme si quelqu’un inventait tout un tas d’emplois inutiles pour continuer à nous faire travailler.»


Comment définir un emploi inutile ? Provocateur, Graeber propose la méthode empirique suivante : imaginer ce que serait le monde sans «les jobs à la con». «Dites ce que vous voulez à propos des infirmières, éboueurs ou mécaniciens, mais si ils venaient à disparaître dans un nuage de fumée, les conséquences seraient immédiates et catastrophiques, écrit-il. Un monde sans profs ou dockers serait bien vite en difficulté, et même un monde sans auteur de science-fiction ou musicien de ska serait clairement un monde moins intéressant. En revanche, il n’est pas sûr que le monde souffrirait de la disparition des directeurs généraux d’entreprises, lobbyistes, assistants en relation presse, télémarketeurs, huissiers de justice ou consultants légaux. Beaucoup soupçonnent même que la vie s’améliorerait grandement.»

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Dans le monde occidental, «les métiers productifs ont été automatisés» poursuit-il, alors qu’aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, en un siècle, «les emplois en tant que professionnels, clercs, managers, vendeurs et employés de l’industrie de service ont triplé, passant de un quart à trois quarts des employés totaux». L’anthropologue remarque par ailleurs l’existence d’un corollaire paradoxal : plus un travail est utile à la société et moins il est payé. Et bien souvent déconsidéré, même si Graeber reconnaît quelques exceptions, comme les médecins. Pendant ce temps-là, un nombre toujours plus important de «gratte-papiers» travaillent entre 40 et 50 heures par semaine à des tâches absconses, qu’ils accomplissent souvent dans les 15 heures prédites par Keynes, passant «le reste de leur temps à organiser ou aller à des séminaires de motivation, mettre à jour leur profil Facebook ou télécharger des séries télévisées». L’auteur conclut que le néolibéralisme en est paradoxalement arrivé au même point que les systèmes soviétiques de la deuxième moitié du XXe siècle, c’est à dire à employer un très grand nombre de personnes à ne rien faire. Une aberration à l’encontre des principes du capitalisme, et d’autant plus incompréhensible compte tenu de l’important nombre de chômeurs dans les pays industrialisés.

Graeber pense que «la classe dirigeante a réalisé qu’une population heureuse et productive avec du temps libre était un danger mortel» donc le travail inutile continue à prospérer.

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19 mars 2017

Rencontre au sommet avec Nadir Dendoune

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Son périple me parle. Moi qui enseigne les sciences sociales au lycée, je sais combien nous sommes le produit de notre histoire. Depuis les travaux du sociologue Pierre Bourdieu on sait que la destinée de chacun est fortement marquée par le milieu social. Si vous ne me croyez pas regarder les origines sociales des principaux candidats à la présidentielle de 2017.

Et il en faut de l’énergie et de la capacité d’adaptation pour échapper aux obstacles dressés sur notre route…Mais le problème c’est que certaines routes ont plus d’obstacles que d’autres, comme si on voulait barrer la route…

Quand le journaliste Nadir Dendoune a conquis l'Everest en 2008, il voulait adresser "un message politique à la France". Cette France marquée à l’époque par les gesticulations sécuritaires et karcherisantes de Nicolas Sarkozy.

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Fils d’immigrés algériens, Nadir est un enfant du 93 qui a grandi avec pour seuls sommets les barres HLM de sa cité. Mais ce n’est pas parce qu’on est né du mauvais côté du périph’ qu’on est obligé d’y rester ! Après un tour du monde à vélo réalisé en solo, il décide de s’attaquer à l’Everest et s’invente un faux CV d’alpiniste afin de convaincre un guide de l’y emmener. Arrivé sur place, la supercherie ne tient pas longtemps, et face à la difficulté de l’ascension, tous pensent qu’il va rapidement renoncer. C’est justement pour ça qu’il a continué. La colère est toujours une motivation profonde chez Nadir. Mais pas seulement il y a aussi cette volonté d’échapper à un enlisement social, si l’ascenseur social est en panne il prend l’escalier, si l’escalier est bouché il passe par la fenêtre.

« Mon Everest, c’était de vivre des rêves de riches. Ces rêves qu’on m’a toujours refusés. Et ceux qu’on a refusés à mes parents. Alors, j’ai rêvé de voyages et je suis parti pédaler autour du monde. »

« J’ai rêvé de soleil, de plage et de bombasses et je suis allé en Australie. »

« J’ai rêvé de pouvoir raconter nos histoires et je suis devenu journaliste et « écrivain » et j’ai publié 4 livres. »

« J’ai rêvé d’exploit et je suis devenu le premier Maghrébin sur l’Everest. Cela s’est joué à pas grand chose. J'aurais pu finir grand délinquant. Avec le recul et la maturité avec, j'ai compris qu'en vrai, le bonheur n’est jamais vraiment loin… Suffit juste parfois de regarder ailleurs . »

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Depuis le 25 janvier 2017 vous pouvez découvrir en salles, le film l'Ascension, retraçant le périple de Nadir Dendoune ..Tiré de son livre "Un tocard sur le toit du monde" publié en 2010, ce film interprété par Mohamed Sylla, Alice Belaïdi, Kevin Razy ,... montre à travers cette aventure-romantique que les habitants des banlieues sont capables de sentiments, comme tout un chacun. Vous découvrirez que, contre vents et marées, un individu sans déplacer des montagnes peut au moins les gravir, et même la plus haute d'entre elles (8.848 mètres).

  Nadir était samedi 18 mars au Mélies de Saint-Etienne pour en parler....

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« La haute montagne, c'est un sport de blanc, de bourgeois. Je voulais aller là où on ne m'attend pas » « De la part des alpinistes, j'ai ressenti un vrai mépris de classe. »

« Sans faire pleurer dans les chaumières, nous, les Arabes, on nous voit au mieux comme des footballeurs ou des rappeurs, au pire comme des dealers. Jamais en chef d'orchestre ou danseur étoile, par exemple ». « Je ne suis pas un exemple, mais une exception. Je ne veux pas qu'on se serve de mon parcours pour faire croire qu'il suffit de vouloir pour y arriver. C'est toujours plus facile pour un bourgeois de Neuilly-sur-Seine » 

« Sans faire pleurer dans les chaumières, nous, les Arabes, on nous voit au mieux comme des footballeurs ou des rappeurs, au pire comme des dealers. Jamais en chef d'orchestre ou danseur étoile, par exemple ». « Je ne suis pas un exemple, mais une exception. Je ne veux pas qu'on se serve de mon parcours pour faire croire qu'il suffit de vouloir pour y arriver. C'est toujours plus facile pour un bourgeois de Neuilly-sur-Seine »bourgeois de Neuilly-sur-Seine »  

Nos rêves de pauvres , le nouveau livre de Nadir Dendoune est disponible depuis le 1er mars Il y décrit le parcours de son père, Kabyle, arrivé en 1950 en Ile-de-France, de sa mère ayant élevé leurs enfants dans un bidonville jusqu'à leur installation dans une HLM de L'Ile-Saint-Denis en 1968, mais aussi l'entrée dans une institution de son père, atteint de la maladie d'Alzheimer.

« J'ai raconté le passé pour ne jamais oublier. L'histoire du clan Dendoune ne touche pas seulement dans les quartiers populaires. Pas seulement au sein des familles maghrébines. Pas seulement chez ceux qui ont décidé un jour de faire le pari de l'exil. L'histoire de la famille Dendoune, c’est aussi une histoire française. »

28 février 2017

Selfie Poulpesque avec Bruno Salomone

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France 2 diffuse en cette fin février 2017 les deux ultimes épisodes de Fais pas ci, fais pas ça . Bruno Salomone, ne sera donc plus Denis Bouley.

"Je trouve bien qu’on ait une fin assumée qui n’a pas été décidée parce qu’on est épuisés ou qu’on n’en peut plus. La saison dernière est celle qui a le mieux marché, c’est donc tout à l’honneur de la production de vouloir arrêter. Je pense qu’on avait fait le tour de beaucoup de situations et le fait d’arrêter nous a permis de nous surpasser. On avait peur de faire la saison de trop."

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Connu comme étant l’un des plus grands camarades de farces de Jean Dujardin, Bruno Salomone commence sa carrière sur les planches au milieu des années 1990. Préférant la comédie, le boute-en-train passe par de nombreux cafés-théâtres où il cultive l’art de l’absurde... jean_dujardin_by_djaax_259839_

 

 

 


On peut le retrouver en tournée avec son one-man-show Euphorique. Si vous le voyez dans votre ville, sachez que c'est un sacré farceur. Il avait donc bien sa place au Festival des arts burlesques.salom

C'est la première fois que je fais un selfie avec quelqu'un qui me secoue le bras pour que cela soit flou,comme un poulpe qui balance l'encre noire pour disparaître. Heureusement j'ai pu en faire un second un peu plus net avec le diablotin. Il préférait visiblement être sans casquette...

Moralité : Pour rigoler dans la vie soyons flou !

24 février 2017

John Sivebaek: les supporters de l'ASSE étaient fabuleux!

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John Sivebaek a joué à Manchester United lors de la saison 1986-1987, puis à l’ASSE de 1987 à 1991. Le défenseur latéral était présent lors de la confrontation, entre les Red Devils et les Verts  mercredi, à Geoffroy-Guichard.

http://www.asse-stats.com/john-sivebaek


Le coeur du Danois est certes partagé entre ces deux clubs, mais il penche un peu vers Sainté. " C'est forcément un match difficile. Surtout contre une équipe comme Manchester qui a l’expérience européenne et un effectif impressionnant "
C'est toujours touchant de voir les images PANINI de l'époque:

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